Le Belfagien est arrivé sur le quai 1 à 15h16. Il s'est ensuite rendu jusqu'au Théâtre Equilibre pour y prononcer un discours. Après une rencontre avec la population, il se rendra ensuite à Romont puis à Bulle, où l'attendra le banquet officiel.
Le canton de Fribourg célèbre jeudi Alain Berset, élu la semaine passée à la présidence de la Confédération pour 2018. Le socialiste est parti de Berne pour Bulle, via Guin, son village de Belfaux et Fribourg.
Alain Berset n'a pas caché sa joie, parlant de "très beaux moments, de beaucoup d'émotions". S'il se réjouit de cette année de présidence, il a rappelé dans l'émission Forum que le Conseil fédéral "fonctionne comme une équipe. On peut se réjouir de cette année, mais ça nous rappelle que les institutions sont plus fortes que les hommes ou les femmes qui les incarnent."
Quant à la touche personnelle qu'Alain Berset pourrait apporter lors de son mandat, le Fribourgeois répond sans hésiter: "je n'ai pas l'intention de changer!"
Une journée en l'honneur du nouveau président
Le chef du Département fédéral de l'intérieur (DFI) et une foule d'invités ont quitté Berne en train spécial, conduit par le cousin du conseiller fédéral, peu après midi.
Ils ont fait une première halte à Guin, accueillis par les autorités et la population du district germanophone de la Singine.
Alain Berset a ensuite passé le début de l'après-midi dans son village de résidence, Belfaux, dans le district de la Sarine. De là, il devait mettre ensuite le cap sur Fribourg, où l'attendent les autorités cantonales.
Le conseiller fédéral et les invités se sont rendus en cortège jusqu'au Théâtre Equilibre, où a eu lieu la cérémonie officielle. Puis Alain Berset est allé à la rencontre de la population sur la place Jean-Tinguely. Les célébrations se sont ensuite poursuivies par un banquet en soirée à Bulle, en Gruyère.
"Le rôle d'un président c'est de beaucoup expliquer dans le pays ce qui fait la politique, ce qu'on fait, comment est-ce qu'on défend l'intérêt de la Suisse, pourquoi on le défend de telle manière plutôt que d'une autre", a insisté Alain Berset dans le 19h30 jeudi. Et de conclure: "Expliquer, expliquer, expliquer, je crois beaucoup aux vertus des mots, aux vertus de la langue dans la politique."