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samedi 2 décembre 2017

La bière suisse couronne ses meilleures mousses



La première distinction nationale de la meilleure bière a été remise hier à Berne. Parmi les 220 échantillons envoyés par 51 brasseries, les médailles ont plu. L’écrasante majorité des participants était alémanique, mais quelques Romands s’y sont aventurés, avec succès. L’or a été décerné aux Vaudois de Dr. Gab’s pour la Tempête, à la Collégiale neuchâteloise et ses 3 Céréales, aux Ecureuils fribourgeois pour la Nêre, et à La Valaisanne pour sa Spéciale. Cette brasserie affiliée à Carlsberg est la plus titrée des romandes, avec plusieurs autres médailles d’argent.

«C’est intéressant de se confronter aux brasseurs du pays», lance Reto Engler, cofondateur de Dr. Gab’s. Il se dit toutefois surpris du nombre de médailles décernées: 175 au total. «On a moins l’impression de se démarquer, mais on reste très contents du résultat. C’est un bon signal, et c’est certainement un argument pour les clients.» Plusieurs brasseurs de taille plus modeste, comme les Valaisans de White Frontier, glissent également que l’analyse en laboratoire de leur bière, offerte par les organisateurs, est bienvenue quand on n’a pas les moyens de la faire réaliser soi-même.

Un total de 31 catégories, c’est beaucoup pour un palais profane, mais «c’est la preuve qu’il y a des bières pour tous les goûts», sourit le Bâlois Fabian Ehinger, de Kitchen Brew. Outre une médaille d’argent, il aura trouvé à Berne une foule d’amoureux de la bière.

«Ceux qui ont gagné peuvent être fiers, ils le méritent» 

Le concours, organisé par l'Association suisse des Brasseries, était une première au niveau national. Les échantillons envoyés par les intéressés ont été testées en laboratoire puis goûtées par des sommeliers en bière et des analystes sensoriels.

Une pluie de médailles, finalement plus un label qu'un vrai prix? «Il y a 31 catégories différentes, donc en moyenne 2 médailles d'or et trois argentées par groupe», relativise Marcel Kreber, directeur de l'Association suisse des brasseries. «Les experts ont dégusté à l'aveugle, et évalué selon l'apparence, le goût ou encore le nez. Ceux qui ont été distingués peuvent être fiers, ils le méritent vraiment.»

Brasseurs peu intéressés par les prix 

Peu de Romands ont répondu à l'appel de l'Association suisse des Brasseries. «Les concours ne m'intéressent pas», déclare Jérôme Rebetez, patron de BFM (Brasserie des Franches Montagnes). Même topo aux Trois Dames, à Sainte-Croix. «Il faut dire qu'ils n'ont pas besoin de ça, estime Claude Baconnat, de l'échoppe spécialisée La Mise en Bière à Lausanne. C'est un petit marché qui fonctionne surtout au bouche à oreille. Mais un label peut influencer les clients profanes.»