Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 12 décembre 2017

Suivre l'évolution de la grippe en ligne


Plus de 800 Suisses participent déjà à la récolte de données. (Photo: Keystone/Andreas Gebert)


Quel quartier faut-il éviter pour ne pas attraper la grippe? Cette info, on peut l’obtenir sur le site grippenet.ch. Lancé par les universités de Genève (Unige), Zurich ou encore l’EPFL l’an passé, il a été présenté lundi. Les Suisses sont appelés à s’inscrire, bénévolement, sur la plate-forme. Puis, ils doivent répondre chaque semaine à un questionnaire demandant s’ils présentent des symptômes de la maladie et lesquels (lire encadré). Les résultats sont disponibles sur le site, sous forme de carte.

«Elle permet d’informer les habitants sur l’emplacement des foyers de la maladie, où ils peuvent éviter de se rendre», explique la doctoresse Aude Richard, de l’Institut de santé globale de l’Unige. Les chercheurs rejettent toute stigmatisation possible des quartiers infectés. «La grippe est une maladie fréquente. Les riches comme les pauvres sont à risque de contracter le virus de la grippe», estime le professeur Antoine Flahault, directeur de l’Institut.

Le site s’inscrit dans une initiative européenne lancée en 2003 aux Pays-Bas et en Belgique. Il doit compléter le dispositif Sentinella d’annonce, par les médecins, de cas de cette maladie. Certains professionnels doutent de l’efficacité actuelle de grippenet.ch. «C’est une maladie très prévisible. On sait quand l’épidémie va commencer ou se terminer, explique Jacques-André Romand, médecin cantonal genevois. Il serait plus intéressant de connaître la force du virus et si le vaccin a été bien choisi.»

Questionnaire à remplir en ligne 

Ce système doit permettre aux acteurs de la santé d'être plus réactifs sur l'évolution de l'épidémie de grippe et de mieux la connaître. Chaque semaine, les participants reçoivent un mail avec un lien vers le questionnaire. Il ne dure que quelques secondes s'ils disent n'avoir rien ressenti de particulier. Dans le cas contraire, 19 symptômes sont listés et à cocher et ils doivent dire s'ils ont vu un médecin et/ou pris un traitement.