Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 3 janvier 2018

Les turpitudes de l’abruti de la Maison Blanche (et ses dessous)



Idioto Grosso (Made in USA)


Après avoir déclarer le 02/01/18 «Nous payons les Palestiniens DES CENTAINES DE MILLIONS DE DOLLARS par an sans reconnaissance ou respect» de leur part, «Puisque les Palestiniens ne sont plus disposés à parler de paix, pourquoi devrions-nous leur verser des paiements massifs à l'avenir?», a-t-il ajouté. Le 03/01/18 il twittait «Le leader nord-coréen Kim Jong-Un vient d'affirmer que le bouton nucléaire est sur son bureau en permanence (...) informez-le que moi aussi j'ai un bouton nucléaire, mais il est beaucoup plus gros et plus puissant que le sien, et il fonctionne!», a tweeté le président américain.

On peut imaginer ce que l’on veut avec ce président : il est inculte, irresponsable et sur le point de devenir alzheimérien, à sa façon de se comporter, de parler avec un vocabulaire de gamin de 5 ans ou sa façon de boire un verre d’eau ou encore de finir ses phrases lors de discours pour dissimuler une faiblesse physique évidente.  Politiquement, il ne vaut rien, car il ne comprend pas la moitié des traités passés par ses prédécesseurs, ou pense par exemple que l’Allemagne peut parler défense sans en référer à l’Otan, qu’il imagine d’ailleurs gérée comme un club de golf.  Mais il y a pire encore, quand on découvre que certains de ses actes politiques récents n’ont strictement rien à voir avec un vision de la politique ou une analyse du monde, mais simplement font référence à une notion d’argent personnel.  Trump ne se contente pas d’être aberrant, il est en effet aussi vénal.  On s’en doutait un peu depuis qu’il a bâti sa Trump Tower en béton avec l’aide de mafieux ou quand il a engagé un secrétaire d’Etat qui l’avait bien aidé à éviter la faillite de ses casinos.  On en a aujourd’hui une preuve flagrante, qui a comme effet collatéral de raviver les haines entre juifs et palestiniens.  Tout ça, en effet, pour de l’argent… et l’illusion d’un réélection envisageable grâce à cette manne….


La photo est là, devant nous (ci-dessus).  C’est celle qui clôt un accord passé entre deux businessmen, et pas des moindres.  A gauche Trump, tout sourire, les dents refaites, au milieu un milliardaire et à droite la femme de ce même milliardaire, née Miriam Ochshorn.  Les sourires de circonstance sont en fait la résultante d’un accord financier passé entre Donald Trump et Sheldon Adelson, propriétaire de Casinos de Las Vegas et d’autres dans le monde entier.  Le fils de juifs ukrainiens venus s’installer à New-York, devenu millionnaire en ayant flairé le juteux marché de l’informatique en devenir dans les années 70 en créant le Comdex, le premier grand salon international dédié à ce marché qui allait devenir florissant.



Après le salon informatique,  voici qu’il se tourne vers un autre marché juteux : celui des Casinos.  A sa façon, autoritaire et décidée, il rachète l’hôtel-casino du Sands en 1996 pour le faire aussitôt raser et y édifier à la place ce chef-d’œuvre du mauvais goût qu’est le Venetian, qui se veut un hommage à la ville touristique italienne où Adelson a effectué sa lune de miel avec Miriam, son épouse, selon la légende.


L’implosion sera filmée en direct à la télévision (et des particuliers) pour marquer le coup:  le bâtiment arbore un calicot géant sur lequel il est écrit « merci pour ses 40 grandes années » (d’existence).  Des petits malins le rappelleront après 2001, en notant que le « démarrage » d’une telle implosion se fait par le bas et par des jets de fumée (visibles ici à droite ci-dessus) montrant que des piliers de soutien ont été proprement « coupés » à 45% pour permettre l’amorce de la chute, et qu’en bas, une fois l’immeuble abattu, demeure une norme pile de blocs de béton entassés comme un mille-feuilles.  Le nuage d’amiante pendant l’explosion étant similaire lui aussi.  A la place, Adelson fait couler le béton et fait monter les structures de ferraille pour ce qui se voudrait une copie du centre de Venise.  C’est particulièrement raté, ça joue sur l’effet des éclairages de nuit uniquement, mais le but n’est pas archéologique, on s’en doute.



Adelson a en effet transformé en trois années de construction (le nouveau Sands-Venetian ouvre en effet le 3 mai 1999) le casino en hôtel de congrès, ou d’événements, les sociétés américaines raffolant de pouvoir se réunir le jour dans le bloc de béton pour aller fouler le soir l’épais tapis des salles de roulettes ou des bandits manchots sans trop avoir à se déplacer.  En 2003 l’immeuble est agrandi pour offrir 4 049 chambres et 3 068 suites… c’est le tourisme de masse des « tour-operator » qui est visé, et non plus les clients fortunés à la Howard Hughes qui avait fini par habiter en reclus dans le sien … (le Desert Inn). Hughes, il faut le noter, avait aussi acheté le Sands (pour 14,6 millions de dollars de l’époque).  Le seul truc qui avait alors embêté Hughes étaient les explosion nucléaires qui s’effectuaient à proximité dans le désert du Nevada (croire l’une d’entre elles vue de Las Vegas !).



Aucune étude n’a jamais été menée sur les taux de radiation arrivés, aidés par le vent, en effet, jusque Las Vegas… d’où les nuages des explosions étaient visibles (comme ci-dessous). 


Dans son immeuble, il vivait quasi-nu, ou en robe de chambre, obsédé par les microbes, et regardait presque 24 heures sur 24 la télévision ou repassait des films sur 16mm.  Howard Hughes, précurseur en aviation, a aussi été le précurseur comportemental d’un certain autre fêlé vivotant en effectuant les mêmes activités nocturnes dans les pièces de la Maison Blanche…  Hughes avait fini par acheter une chaîne de télé, KLAS Channel 8, qui diffusait toute la journée et toute la nuit. Trump a Fox-News pour ça.  Trump a inauguré lui aussi son hôtel à Las Vegas en 2008 :  190 m de haut de façade dorée, ressemblant à une cité administrative ou à un hôpital… doré.  Ce n’est pas pour autant que Donald soit un businessman efficient dans le domaine.  En février 2009, le groupe de casinos de Donald Trump, Trump Entertainment Resorts Inc. qui gérait ses casinos d’Atlantic City (le Taj Mahal, le Trump Plaza et le Trump Marina) s’était placé sous les termes du chapitre 11 de la faillite, Trump se défendant d’en être le seul propriétaire en ne revendiquant que 28% des parts de la société.  Lors de la faillite, il s’était heurté à un groupe d’investisseurs qui réclamaient leurs dividendes :  parmi eux il y avait… Wilbur Ross, bombardé depuis secrétaire au Commerce du pays par Donald en personne, après l’avoir aidé à trouver du cash pour renflouer ses casinos.  Pour beaucoup, c’est le résultat d’un deal, en retour de l’aide passée.  En 2014, les deux casinos d’Atlantic City se déclareront une nouvelle fois en faillite.  Mais Trump avait depuis tenu à effacer son nom de la liste de leurs dirigeants…

Il se trouve que le cas du dénommé Sheldon Adelson ne m’est pas inconnu :  j’avais croisé son nom lors de l’étude d’une bien sinistre affaire de tentative de manipulation des esprits durant l’élection de Barack Obama, dans laquelle le milliardaire Sheldon Adelson (il pèse plus de 21 milliards de fortune personnelle) avait beaucoup investi… dans son adversaire, dans un montage financier et médiatique ahurissant qu’il convient aujourd’hui de rappeler, je pense.  En 2008 les Adelson avaient englouti 30 millions de dollars en effet et ils ont récidivé en 2012, à soutenir Romney à défaut de leur candidat favori, le très réactionnaire (et particulièrement rétrograde et particulièrement bête) Newt Gingrich.  A celui-là, ils lui ont en effet accordé pas moins de 7,7 millions de dollars en dons , de 2006 à 2011, pour « American Solutions for Winning the Future », son groupe « superpac » aux idées plutôt nébuleuses.  Le NYK avait parlé d’un « gros coup de main, avec un gros chèque »… (ça atteindra 10 millions au final pour se prendre une belle gamelle chez les républicains qui préféreront au final  Mitt Romney). 


Le couple Adelson, qui se présente partout comme étant deux « philanthropes » est en effet disons, pour rester poli… un peu étrange.  La femme d’Adelson, plus jeune que lui et dont toute la famille a été décimée par les hitlériens, est un médecin déjà assez particulier.  Officiant en Israël même (au Sourasky Medical Center, de Tel Aviv), elle défend en effet la théorie de l’addiction (à l’alcool ou à la drogue) comme ayant une source avant tout d’ordre… génétique.  « Mon rêve est que nous trouvions des solutions pour la dépendance à la cocaïne et pour identifier la génétique de la dépendance aux opiacés et d’autres dépendances.  Avec l’identification des multiples gènes impliqués, nous serions en mesure de créer des vaccins ou des traitements » explique-t-elle doctement dans Jewish Business News.  Si l’argument est possible sinon probable (et ancien), car semble-t-il bien lié au taux de dopamine créée par l’individu, variable selon les individus, c’est peut-être aller vite en besogne que de n’en faire qu’une seule piste valable.  Même si depuis longtemps on sait « qu’avoir un parent dépendant augmente en effet le risque de dépendance » (ce qui n’implique pas nécessairement la génétique mais aussi le social à vrai dire !).  Le couple a ouvert l’Adelson Clinic aux USA en 2000 pour soigner les dépendants à l’héroïne ou à ses dérivés, voire aux  produits opiacés, véritables fléaux qui ravagent aujourd’hui les USA avec une ampleur jamais encore vue (60 000 overdoses mortelles en 2016), le cas récent du chanteur Prince, qui en est mort, étant fort symptomatique.  Elle est donc très engagée dans les soins à donner aux « addicts », affirmant avec justesse qu’en soigner un seul c’est un peu améliorer la vie de 20 personnes, en évitant les complications des injections mal faites ou les problèmes de délinquance et de prison liés à la prise de drogues.  Elle a notamment travaillé avec Mary-Jeanne Kreek, de la Rockefeller University, la chercheuse qui a promulgué l’usage de la méthadone auprès des drogués à l’héroïne. 


Leur support à la communauté juive n’a pas de limites, ou peu : 100 millions par exemple accordés depuis 2007 à l’organisation Taglit-Birthright Israel, qui offre des voyages à des juifs entre 18 et 26 ans pour visiter Israel, 2007, 25 millions au mémorial de l’ Holocauste, 25 également à l’Ecole Juive de Summerlin, dans le Nevada; 20 millions au Hebrew SeniorLife de Dedham, Massassuchets et 5 millions aux écoles maternelles et élémentaires juives de Newton, Mass relevait la presse.  En Israël même, surtout, c’est Sheldon Adelson qui détient le journal le plus lu (et le pire en contenu) Israel Hayom (« Israël aujourd’hui ») qui ne sert que de porte-voix ) à Netanyahu :  on considère là-bas comme aux Etats-Unis qu’Hayom est en effet “le Fox News d’Israel ».



Mais ce fameux Sheldon, je viens vous le dire, j’en ai suivi les activités aux temps déjà de G.W.Bush, et elles ont été… ahurissantes en fait.  L’homme, qui se prend pour un faiseur de rois, comme j’avais pu le rappeler en 2012, est avant tout un brin mégalo : «  s’il est d’humeur légère, Sheldon Adelson ajoute un « III » à son nom.  Il n’y a pourtant jamais eu de Sheldon Adelson I ou II.  Son père, un immigré lituanien, a gagné sa vie en conduisant son taxi dans les rues de Boston.  Toute la famille vivait dans une seule pièce.  Si Sheldon Adelson ajoute le chiffre trois à son nom, c’est pour signifier que, juste avant la crise de 2008, il fut le troisième homme le plus riche des Etats-Unis, derrière Bill Gates et Warren Buffett.  Mais en un an, sa fortune est passée de 28 milliards de dollars (22 milliards d’euros) à un modeste pactole de 9 milliards de dollars (7,1 milliards d’euros) » affirmait le fameux article.  Malgré ses derniers revers, Andelson est toujours suffisamment riche pour tenter d’influer sur la vie politique, le dernier maillon de sa mégalomanie ».  Depuis, on l’a vu, sa fortune s’est à nouveau remplumée.  Sa mégalomanie l’avait mené à quelques excès bien classiques chez les fortunés : « en 1979; il s’était même offert un 747 SP (immatriculé VQ-BMS, de la « Sands Corporation « , ancien avion de la Pan Am, sous le nom de “Clipper White Falcon” il est ci-dessus photographié… à Las Vegas), pour véhiculer ses joueurs de casinos entre les Etats-Unis et Hong-Kong » avais-je aussi rappelé !  Sheldon possède d’autres avions, dont un Gulfstream IV… avec lequel Rudolph Guiliani, l’autre faucon de la politique US, a fait sa campagne.  L’avion était enregistré chez Interface Operations LLC, un paravent des casinos de Las Vegas de Sheldon.  Ce n’est pas le seul Gulfstream utilisé par la société… (1)


Pour soutenir et espérer faire gagner Romney, Adelson avait multiplié par 10 les dons accordés à Gringrich, soit bien plus que ses adversaires avaient pu offrir à leur champion :  « Adelson a donné environ trois fois plus que le précédent détenteur du record, le gérant de « edge fund » George Soros, qui a largué 24 millions de dollars pour essayer de vaincre le président George W. Bush en 2004.  Le montant qu’Adelson a donné est déjà d’environ un tiers de la somme que le sénateur John McCain a consacré à toute sa campagne en 2008. Aujourd’hui, il contribue à tour à la rescousse de la campagne où patauge Romney :  Les groupes de l’extérieur vont dépenser environ 10 millions par semaine aux grandes heures de télévision dans les swing states avant le jour du scrutin, le 6 novembre – à peu près le niveau récent des dépenses de la campagne de Romney lui-même, qui est monté à l’achat de 1 million de dollars par jour de temps d’annonces télévisées » indique avec effarement le Las Vegas Sun dans un excellent article paru le 25 septembre dernier.  « Sheldon Adelson, multimilliardaire qui arrose littéralement le parti Républicain de ses millions, est le symbole de la totale dérégulation des finances de campagne aux Etats-Unis, de ces « Super-PAC » qui permettent de financer un candidat sans limite« , appuie Fabienne Sintès, de France Culture.  Mais au delà de l’argent, c’est la méthode employée qui avait surtout retenu mon attention…



Une méthode pour le moins tordue. Adelson était en effet à l’origine de la distribution en masse d’un DVD, via la presse américaine « complice » (en fait il avait acheté un encart publicitaire lié au DVD distribué avec les journaux). 28 millions d’exemplaires avaient été ainsi distribués pour influencer les votants dans les états les plus susceptibles de verser républicain !!!  Un DVD violemment islamophobe intitulé « Obsession », réalisé par les trois frères Shore (ci-dessus) dont deux rabbins (c’était une co-production signée « Honest Reporting« et le « Clarion Fund »). 


L’histoire de sa réalisation nous amenant en effet dans l’école (Yeshiva) de l’Aish Hatorah, à l’enseignement très orthodoxe… aux forts relents d’extrémisme de droite.  Un film, je l’avais rappelé, très apprécié par le meurtrier Anders Breivik, qui l’avait salué à plusieurs reprises dans son manifeste en forme de testament politique !!!  Un Breivik proche, justement, de certains juifs extrémistes islamophobes comme Pamela Geller et Robert Spencer.  Ce qui ne surprend pas vraiment à vrai dire.  Dans les éditoriaux d’Israël Hayom, le journal israélien influent d’Adelson, on trouve aussi les signatures de Natan Charansky, président de l’Agence juive, d’Abraham Foxman, directeur de l’Anti-Defamation League (ADL), et d’Alan M. Dershowitz. Charansky, ancien refuznik russe, qui sera plus tard nommé à la tête du “New strategic studies program,”  renommé « The Adelson Institute for Strategic Studies » après qu’Adelson lui ait versé 4,5 millions de dollars de dons. 



Charansky, qui nous amène à une autre furie : « c’est aussi l’ancien directeur du bureau de Moshe Ya’alon, lui-même ancien responsable des forces de l’IDF (et actuel vice-premier ministre).  C’est aussi, et ce n’est pas un hasard, le énième « ami » de la tigresse Pamela Geller, avec qui il s’est fait photographier le 28 octobre 2006 !  L’homme est désormais célèbre pour avoir appelé l’aile gauche israélienne opposée aux colonies un « Virus »…  Adelson avait aussi appuyé Foxman sur le sujet des colonies : ce dernier affirmant que ceux qui les critiquaient exprimaient une « diffamation du peuple juif ».  Quant au dernier, l’auteur réglait son cas en une seule phrase :  l’homme qui ouvre sa biographie avec « l’un des« défenseurs les plus distingués des droits individuels, a été silencieux sur les dernières crises constitutionnelles des droits civils en Israël et sur une foule d’autres menaces sur la démocratie israélienne. » L’histoire du DVD menait aussi de façon fort surprenante au… « Docteur House », car David Shore n’est autre que son scénariste, son producteur et son réalisateur.  Et il est … canadien.  Aujourd’hui, les trois frères minimisent tant qu’ils peuvent leur rôle dans la réalisation du DVD (ils ne veulent plus en parler, visiblement !)… un DVD dont le but était aussi semble-t-il de rappeler aux électeurs un lien imaginaire et hypothétique entre Obama et l’islamisme… comme par hasard une théorie qu’un certain Donald Trump avait abondamment reprise à sa façon, rappelait fort justement CNN en 2015.  Un Trump ayant en effet rapidement monté dans le wagon de tête du train complotiste affirmant que Barrack Obama aurait été Kenyan d’origine – et donc musulman !-  et ne serait pas né à Hawaï, comme l’atteste pourtant son certificat de naissance.  Une vaine et longue attaque menée par Trump et ses supporters, dont Obama s’était largement gaussé en 2011 lors du dîner des reporters en annonçant le « film de sa naissance »…et en balançant juste après un extrait du dessin animé du « Roi Lion », devant un Trump ridiculisé (il était dans la salle ce soir là et tous les regards s’étaient tournés vers lui !).  Obama, en verve ce soir-là, avait ajouté que Trump croyait aussi à Roswell et que les américains n’étaient pas allés sur la Lune… juste après il avait aussi imaginé les changements que Trump ferait s’il serait élu en montrant un relookage de la Maison Blanche pas si lointain en fait que ce qu’en a fait Trump avec ses lourdes tentures dorées… En France, on avait eu droit à un épisode pendable sur le même sujet délirant sur BFM TV… avec « l’experte » (Evelyne Joslain) venue disserter sur le plateau de l’investiture de… Donald Trump.  Il faut savoir que la même Joslain était plutôt une abonnée à TV Libertés (la web-télé fondée en 2014 par des anciens du FN comme Martial Bild et Jean-Yves Le Gallou, celui qui a tant fait pour faire envahir jeux-vidéos.com – cf ici et là) !!!).  Aux Etats-Unis, la charge d’Obama ce soir-là contre Trump a été interprétée par certains comme un camouflet tellement mal vécu par le milliardaire que c’est ce soir-là, justement, qu’il aurait décidé de briguer l’investiture républicaine.  Or à l’époque, pas un républicain au sein du parti ne mettait un picaillon sur le personnage.



Plusieurs observateurs s’étaient indignés du contenu du DVD distribué dans les états qui pouvaient basculer (« swing state »). Un éditorial du Raleigh News & Observer le décrivait clairement : « bien que le film ait pris soin de dire que la plupart des musulmans ne sont pas violents, cet avertissement a été enterré dans l’avalanche d’images anti-islamiques, de slogans et d’interviews d’experts douteux ».  Parmi les interviewés figurant dedans, il y avait en effet de drôles d’oiseaux, le plus notable étant sans doute Walid Shoebat, un « ancien terroriste de l’OLP » auto-proclamé qui aurait depuis rejoint le camp adverse pour affirmer désormais « qu’un dogme laïque comme le nazisme est moins dangereux que ce qu’est l’islamofascisme aujourd’hui ».  Musulman converti au christianisme, selon ses propres dires invérifiables, devenu « expert » en islamisme sur certains plateaux de télévision, il vit sur du vide en ayant affirmé avoir un jour incendié en qualité de palestinien un bureau de la Banque Leumi… alors que rien n’a jamais été trouvé à propos de cette exaction… imaginaire.  Même chose pour sa revendication d’avoir été emprisonné en Israël, ce dont on n’a pas non plus trouvé trace sur place.  Pas même la police du pays.  Shoebat (ci-dessus en photo avec une autre islamophobe, Pamela Geller) est un affabulateur tout simplement.  Shoeblat, lui aussi, ayant déclaré qu’Obama ne pouvait qu’être musulman, avec un argument « en béton » selon lui : « No one is called Hussein unless he is Muslim.  So it is very clear that Barack Hussein Obama is definitely a Muslim. »  Du béton digne de celui avec lequel a été bâtie la Trump Tower !  A noter que chez les Shoebat, le fils n’est guère mieux que le père :  Ted, le fils de Walid, a en effet déclaré un jour qu’Hillary Clinton « aurait dû être exécutée en qualité de sorcière »… les deux s’en étaient pris aussi au capitaine Humayan Khan, le soldat décoré mort en Irak (et enterré à Arlington) à l’origine d’une polémique avec … Donald Trump en pleine campagne électorale de ce dernier.  Le président à l’origine de fake news à répétition a supporté les dires d’un menteur invétéré :  tout se tient, et ce n’est donc pas une surprise.



Adelson tenait donc beaucoup à avoir un autre président en place qu’Obama, dans la Maison Blanche. Oh, à bien regarder, ce n’était pas qu’une affaire d’idéologie, mais bien de gros sous… et en même temps une affaire… bien sordide, étant donné le métier et l’engagement exercé par la femme du couple.  C’est le New York Daily News, l’un des plus importants journaux quotidiens américains (tirage de plus de 700 000 exemplaires qui avait révélé l’affaire.  Son grand tirage n’en fait pas pour autant un magazine à scandale, il a en effet gagné dix prix Pulitzer.  Mais ce qu’il révèle en août 2013 défie littéralement l’entendement.  C’est tout bonnement la signature d’un accord fort particulier, entre Sheldon Adelson et l’Etat américain…  « Après avoir dépensé des millions pour tenter de contrecarrer la réélection du président Barack Obama en 2012, l’empire du casino d’Adelson à Las Vegas a accepté cette semaine de payer au gouvernement des Etats-Unis 47,4 millions de dollars d’amendes pour éviter les accusations criminelles découlant d’une enquête sur le blanchiment d’argent.  La Las Vegas Sands Corp., qui possède le Venetian Resort Hotel and Casino, a accepté le règlement, lundi soir, avec le ministère de la Justice.  Pendant deux ans, le ministère de la Justice a recueilli des preuves montrant que l’homme d’affaires sino-mexicain Zhenli Ye Gon avait déposé 45 millions de dollars d’argent présumé de la drogue au Venetian, en 2006 et 2007, dans une série de transactions complexes destinées à éviter la détection.  La loi fédérale exige que les dépôts suspects soient signalés aux autorités, aux États-Unis, mais Ye Gon était le meilleur client du casino, perdant plus de 90 millions de dollars aux tables du Venetian. « Pour la première fois, un casino a fait face à la possibilité très réelle d’une affaire pénale fédérale pour avoir omis de signaler correctement les fonds suspects reçus d’un joueur », a-t-il ajouté. L’avocat André Birotte Jr., qui représente le district central de Californie, a déclaré dans un communiqué:  L’homme d’affaires chinois Zhenli Ye Gon, qui a perdu plus de 90 millions de dollars au casino vénitien d’Adelson, a déposé 45 millions de dollars directement au casino en 2006 et 2007 dans des transactions destinées à éviter la détection.  « C’est aussi la première fois qu’un casino accepte de restituer ces fonds au gouvernement », a déclaré M. Birotte. « Toutes les entreprises, en particulier les casinos, sont maintenant au courant que les lois anti-blanchiment de l’Amérique s’appliquent à toutes les personnes et à toutes les entreprises, même si cette entreprise risque de perdre son client le plus rentable. » 



Le couple Adelson, dont la femme se targue tant de connaître le monde de l’addiction aux drogues, pouvait-il ignorer d’où provenait l’argent de Zhenli Ye Gon ?  C’est tout simplement… inimagnable !!!  Ze Gon, c’est simple, payait toujours tout en liquide !!!  Quand les policiers mexicains étaient entrés chez lui, le 16 mars 2007, ils avaient en effet découvert dans une pièce un amoncellement de billets de 100 dollars, du jamais vu en telles quantités (photo ici à droite, il y avait des armes aussi)... la photo avait fait la une de tous les journaux et elle tourne toujours sur le net.  Sheldon avait en fait dû faire comme HSBC, qui avait dû en 2012 verser à l’Etat américain une amende de 1,9 milliard de dollars, pour avoir laissé les cartels de drogue déposer dans leurs coffres pas moins de 881 millions de dollars.  Ze Gon a finalement été extradé au Mexique en octobre 2016 (photo à gauche, on peut relire ici un extrait de la saga d’El Chapo le citant).




Voilà donc ce à quoi s’est déjà prêté Sheldon Adelson dans les années antérieures, pensant pouvoir influer avec sa fortune sur la politique américaine, à grands coups de millions de dollars pour favoriser ouvertement … Israêl, en véritable « power player » comme l’appelait un jour le magazine Forbes dans une couverture (ici à gauche).  Et Trump, dans tout ça, quel rapport allez-vous me dire.  J’y viens. Adelson, on l’a vu, avait choisi un autre candidat comme présidentiable.  Ça ne l’empêchera pas de se raviser en cours et de refiler 25 millions de dollars, devenant le plus gros contributeur de sa campagne.  Une fois son nouveau champion élu, voici qu’il offre 5 millions de dollars pour les fêtes d’investiture de Donald Trump, histoire de remplir ce qu’il y a derrière les barrières, ce qui sera source de polémique (qu’est-ce qui n’est pas polémique avec Donald ?).  Ça paiera les sous-artistes appelés pour faire la claque : notamment Jackie Evancho, la finaliste « d’America’s got talent «  (elle avait perdu le tv-crochet !) ou les Rockettes, dont une des membres avec critiqué la décision de son propre manager, ou le lourdingue Toby Keith, finalement la seule star du lot, qui ce jour-là n’a pas entonné « I love This Bar » ou « American Soldier »…  En fait le ralliement de Sheldon Adelson à Trump (alors qu’Adelson n’avait cessé d’accuser son poulain blond de traiter « trop lentement ») n’avait tenu qu’à un fil, celui d’une promesse électorale.   Donald, qui n’est qu’un boutiquier en politique ayant bien compris l’intérêt de faire monter les enchères à ce propos.  Prétextant une rencontre après la tuerie de masse de Las Vegas, les deux se sont donc rencontrés le 2 octobre dernier, Adelson préparant la une de son journal local, le Las Vegas Review-Journal acheté en 2015 en lui montrant la nouvelle maquette, élaborée quelques mois auparavant, laissant une large place à la parole présidentielle et même à ses pires « jokes »...  Ce jour-là, en fait, Trump a négocié une rallonge de 20 millions de dollars pour une hypothétique campagne à venir pour sa réelection, et Adelson a de nouveau craché au bassinet… Etait-elle assortie d’une condition, soit d’annoncer au plus vite maintenant le transfert de l’ambassade US à Jerusalem pour en faire la capitale du pays, comme promis par le candidat Trump?  Les regards se sont alors tournés vers son gendre, Jared Kushner, le mari d’Ivanka, fille aînée et préférée de papa Trump, celle qui joue à la première dame quand la vraie fait la gueule. 



Un beau-fils (ci-dessus à droite bien entouré…) exerçant une très mauvaise influence que les conseillers proches ont finir par repérer et même dénoncer tant c’est devenu flagrant : (…) .  Une influence qui, pourtant, arrive aussi à canaliser le beau-père qui sans lui ferait bien pire encore il semble, hélas:  « c’est le général James Mattis qui s’en est rendu compte.  Cet ancien chef du Corps des Marines qui est devenu le secrétaire à la Défense de Trump a remarqué en début de mandat  que les tweets les plus ravageurs du président provoquant le plus de polémiques tombaient toujours un samedi.  Parce que Jared Kushner (2)  qui est juif orthodoxe très pratiquant faisait évidement shabbat et donc ne contrôlait pas pendant ce temps-là le téléphone présidentiel. »  Selon Didier François sur Europe 1, c’est en tout cas indéniable :  « Jared Kushner a certainement pesé en faveur de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël. »

Ça, et un très gros chèque d’un homme vénal, avant même d’être président , et dont la politique s’achète, en réalité.  Avec cet imbécile qui ne jure que par l’argent (3), jamais la fonction présidentielle ne sera tombée aussi bas aux USA.







(1) Interface Operations LLC :  « Las Vegas Sands Corp. exploite 16 jets de luxe, utilisés principalement pour le transport des cadres de la société et les invités VIP de ses propriétés.  


La plupart des avions de la flotte de Las Vegas Sands appartiennent à Las Vegas Sands Corp. et sont enregistrés auprès de cette dernière, et quelques-uns sont enregistrés auprès d’Interface Operations, LLC, une société du Massachusetts dirigée par le PDG de Sands, Sheldon Adelson.  Trois des avions Interface Operations, LLC – un Boeing 737-700, un Gulfstream III et un Gulfstream IV – sont loués à Yona Aviation, LLC. 



Les deux avions Boeing 747SP de Sands sont immatriculés à Interface Operations Bermuda, LTD » indique Wikipedia.  Les jets sont les Hawker 800XP N885LS (ici à droite devant chez TacAir, société contractante du Pentagone, mêlée en avril dernier à un transfert de cocaïne et de « meth »(le Hawker concerné n’étant pas le N885LS), le Gulfstream III N623MS, le Gulfstream IV N588LS, le Gulfstream IV N688LS, le Gulfstream IV N883LS, le Gulfstream IV N886LS, le Gulfstream IV N889LS, le Gulfstream IV N972MS, le Gulfstream IV N988LS (ci-desssus  avec deux autres compères, vus à Las Vegas), le Gulfstream V N383LS, l’Airbus A340-500 VP-BMS (ici à gauche), le Boeing 737-300 N788LS, le Boeing 737-300 N789LS, le Boeing 737-700 N108MS, le Boeing 737-700 N887LS, le Boeing 767-300 N804MS, le Boeing 747SP VP-BLK, le Boeing 747SP VQ-BMS. Tous les avions opérationnels de Las Vegas Sands sont basés à l’aéroport international de Las Vegas McCarran.  A noter qu’un des Boeing 747 a aussi servi en 2010 à… Paris Hilton. Fallait bien ça pour y caser toutes ses valises… à bord de son A340 VP-BMS, Adelson avait fait un vol de 18 heures d’affilée en janvier 2017 pour rallier Hawaï à partir… de l’aéroport Ben Gourion !



A noter qu’au hasard de mes recherches, je suis tombé sur une intrigante photo (ci-dessus et là en plus grand): celle du Gulfstream N988LS d’Adelson jouxtant un drôle de Falcon 2000EX, de 2006, immatriculé N886CE, qui arborait une drôle de tête de César sur son gouvernail de queue doré.  Une photo prise en novembre 2015 à Los Angeles (KLAX).  L’avion en fait des casinos de la chaîne des Caesar’sPalace, là même où Céline Dion fait ses spectacles juteux.  Un groupe sous la houlette de Harrah’s Entertainment depuis 2004 qui a a annoncé en septembre dernier se mettre sous la protection de la loi sur les faillites… pour 2 milliards de dettes affichées, pas moins !!!  Or en 2005, à la surprise générale, Trump avait recruté via son adjoint  Jim Perry le President de Caesar, Mark Juliano, celui qui avait recruté justement Céline Dion et ses concerts juteux, pour en faire le responsable de sa division de jeux chez sa division « Trump Entertainment Resorts »…  Or le revoici en 2015, après être passé par Atlantic City (et le crash des Casinos détenus par Trump !) puis par Singapour, Juliano est en effet revenu .. au Sands (rebaptisé Sands Casino Resort Bethlehem) !  Juliano avait en fait été viré par… Ross :  « Juliano a quitté Trump lors d’un remaniement de la direction en novembre 2010 orchestré par des détenteurs d’obligations d’entreprises qui ont racheté Trump Entertainment pour 225 millions de dollars (le tarif pour sauver Donald de la faillite !).  En 2014, les casinos d’Atlantic City ont gagné 2,74 milliards de dollars auprès des joueurs, selon les chiffres de revenus de fin d’année de la Division New Jersey de Gaming Enforcement.  C’était la huitième année consécutive de baisses et le plus faible revenu annuel depuis 1988.  Les revenus de casino en Pennsylvanie ont commencé à seulement 31,6 millions de dollars en 2006, ont atteint un sommet de 3,16 milliards de dollars en 2012 et ont légèrement diminué à 3,11 milliards en 2013, selon l’Université du Nevada au Las Vegas Center for Gaming Research.  Selon le Pennsylvania Gaming Control Board, les recettes ont légèrement diminué pour atteindre un peu plus de 3 milliards de dollars en 2014 ».  L’homme qui ne sait pas enrayer la baisse de revenus des casinos, choisi comme ministre du Commerce par Donald avouez que c’est cocasse… actuellement, on cherche du côté de Chypre pour savoir d’où provenait l’argent de Ross, surtout en 2014… et quels avaient pu être ses liens avec le dénommé Dmitry Rybolovlev — qui avait  acheté la villa de Trump en Floride 95 millions, soit bien plus qu’elle ne valait, au moment où il risquait la faillite… 



(2) relevé dans Wikipedia :  « une des grands-mères de Jared Kushner était une survivante de l’Holocauste ; elle a vécu aux États-Unis après avoir été passagère du Saint Louis, un paquebot en grande majorité composé de Juifs allemands fuyant l’Allemagne nazie et dont l’essentiel des passagers a été refoulé à son arrivée aux États-Unis.  Son père, Charles Kushner (ci-dessus), est un entrepreneur majeur de l’immobilier du New Jersey, qui « n’a fait son entrée dans le cœur de New York qu’avec le concours plus présentable de Jared auprès des investisseurs ».  Accusé d’avoir détourné de l’argent, Charles Kushner a été condamné à deux ans de prison par le procureur de l’État Chris Christie, ce qui explique les ressentiments futurs de Jared Kushner à son égard .  En 2005, il se met en couple avec la femme d’affaires Ivanka Trump, fille de Donald Trump. Leur relation est interrompue en 2008, sous la pression de sa famille juive orthodoxe.  Sa conjointe se convertit finalement au judaïsme, ce qui lui permet d’épouser Jared Kushner en 2009.  Ils ont trois enfants.  A noter ceci relevé dans Envoyé Spécial : « Charles Kushner, a été condamné à deux ans de prison pour escroquerie et chantage : il avait payé une prostituée afin de compromettre ses ennemis au sein de sa propre famille ».  Ça vole bas chez les Kushner… où le désir d’effacer cette tache est le moteur du fonctionnement du fiston, qui a vu en Trump celui qui allait lui donner l’occasion de se venger.  Avec Invanka et son mari, c’est Desperate Housewives qui gère la Maison Blanche et aujourd’hui la politique internationale… c’est tout simplement… sordide.

(3) confirmation avec le dernier aveu de l’improbable Trump lors des fêtes, devant ses habitués (riches) de Mar El Lago.  Pour expliquer sa réforme d’impôts, enfin acceptée par le Congrès et le Sénat, il n’a rien trouvé de mieux que de dire qu’ils allaient grâce à elle « devenir un peu plus riches »…

PS : pour se faire une idée précise du cas de l’affaire du DVD Obsession, on peut relire ceci

http://www.centpapiers.com/on-attendait-ben-laden-cest-docteur-house-1/

http://www.centpapiers.com/on-attendait-ben-laden-cest-docteur-house-2

http://www.centpapiers.com/on-attendait-ben-laden-cest-docteur-house-3/

http://www.centpapiers.com/on-attendait-ben-laden-cest-docteur-house-4/



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