Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 18 avril 2018

172 villes suisses sous la loupe




Selon l'ONU, quelque 70% de la population mondiale vivra dans une ville d'ici à 2050. La Suisse n'échappe pas au phénomène et compte de plus en plus de citadins. Selon l'ouvrage «Statistique des villes suisses 2018» paru mardi, 48,3% des Suisses est concentré dans les 172 grandes et petites villes du pays; et 1,15 millions d'habitants vivent dans des cités qui comptent plus de 100'000 habitants, soit 14% de la population.

Nombre de voitures par habitant

Raison pour laquelle le Tages-Anzeiger a passé au crible les statistiques pour en sortir six thèmes marquants et un peu moins marquants. A commencer par le nombre de voitures pour 1000 habitants. Et dans ce domaine-là, c'est Bâle qui décroche la palme de la ville la plus verte avec 334 véhicules pour 1000 personnes, devant Zurich (347), Lausanne (362), Genève (368) et Berne (384). A l'inverse, la ville la plus motorisée est Appenzell (1095).

On reste dans les véhicules mais dans le secteur agricole cette fois. En effet, il existe une statistique sur le nombre de tracteurs pour 1000 habitants. Et il est intéressant de savoir que Peseux (NE) ne compte aucun véhicule de ce type sur tout son territoire. Genève, avec un taux de 0,15 tracteur pour 1000 personnes, est 2e, tandis que Vevey est 4e (0,30). A l'autre bout de l'échelle, c'est Appenzell à nouveau qui possède le taux le plus haut avec quelque 101,2 tracteurs pour 1000 habitants, loin devant Arosa (GR), devant quatre autres villes de campagne.

Neuchâtel, mal loti pour le chômage

Plus sérieusement, les statistiques révèlent que les villes neuchâteloises sont les plus mal loties en termes de chômage. En effet, Peseux, toujours elle, est dernière avec 7,7% de chômage, devant Le Locle (7,4%). Suit Carouge (GE) avec 7,3%, devant deux autres cités neuchâteloises, soit Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds (7%).

En ce qui concerne la structure démographique, les 40-64 ans sont les plus nombreux dans les villes de moins de 100'000 habitants, alors que les 20-39 ans sont largement majoritaires dans les grandes villes puisqu'ils représentent près de 34% de leur population. En comparaison, la moyenne suisse est de 27%. En revanche, les 10 plus grandes communes du pays n'abritent que 17% des jeunes alors que ce taux est bien plus haut dans les villes de moins de 15'000 habitants. Raison pour laquelle on ne trouve pas de grandes villes en tête du classement pour la tranche d'âge 0-39 ans, mise à part Lausanne, 2e, avec 55% de la population plutôt jeune. La capitale vaudoise n'est devancée que par Opfikon (ZH) avec 58% et est à égalité avec Bulle (FR). A l'inverse, c'est Chiasso qui compte la population la moins jeune avec 37% de 0-39 ans.

Le nombre de m2 par habitant le plus petit vers Genève

En terme de logement, les statistiques se sont également penchées sur le nombre de m2 par habitant. Si la moyenne suisse est de 45m2 par personne, ce chiffre tombe à 39 dans les grands centres urbains. Ainsi en queue de classement, figurent la genevoise Onex (33m2), la vaudoise Renens (32), puis Vernier (GE), Meyrin (GE) et Zermatt (VS) avec toutes trois 31 m2 de surface par habitant.

Sur les 2,1 millions d'étrangers que comptait la Suisse fin 2016, l'annuaire révèle que 60% vivent dans les 172 plus grandes villes du pays. Quelque 19,4% se trouvent dans les cités de plus de 100'000 habitants, alors que 15% vivent dans les villes de 20'000 à 50'000 citoyens. Seuls 3% des étrangers se trouvent dans des communes de moins de 10'000 habitants. C'est Kreulingen qui présente la plus grande proportion d'étrangers (54,6%), devant Renens (51,1%). Genève est 4e, avec un taux de 47.8%.

Culture: Genève et Bâle en tête

En matière de dépenses culturelles, les deux métropoles de Genève et de Bâle occupent depuis des années le haut du classement. La première dépense en effet 1991 francs par habitant, devant la seconde qui consacre 1935 francs à ce domaine. Elles sont toutefois dépassées par St-Moritz (GR) qui dépense elle 2227 francs par habitant pour ce poste. A noter que si une ville comme Lucerne ne figure étonnamment pas dans ce top 5, on y trouve en revanche Soleure (4e avec 1342 francs) et Prilly (VD) 5e avec 1203 francs. A l'inverse, les villes les moins généreuses sont essentiellement du côté de l'Argovie et de Schwytz.

Côté tourisme, si les grandes villes de Suisse peuvent offrir le plus grand nombre de possibilités de logement, ce sont les stations de montagne qui, proportionnellement, occupent la tête du nombre de lits disponibles pour 1000 habitants. En tête, on trouve ainsi Zermatt (1093) devant Arosa (830), St-Moritz (826), Davos (559) et Interlaken (526). A l'inverse, c'est Villars-sur-Glâne (FR) qui est la moins bien lotie (0,14).

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