Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 5 avril 2018

Les valaisans sont-ils encore crédibles pour les J.O. de 2026 ?


Après les couacs à répétition en Valais, le canton est-il encore légitime pour des J.O ?

NON aux JO en Valais

NON à SION 2026
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La société Crans-Montana Aminona (CMA) prend en otage ses clients

Mercredi, la tension était palpable dans les rues de Crans-Montana. Et toujours pour le même sujet: la fermeture des remontées mécaniques de la station. «C’est une décision totalement irresponsable, surtout vis-à-vis des clients», s’insurge Bruno Huggler, directeur de Crans-Montana Tourisme et Congrès.

Il considère que le différend financier, à l’origine de l’annonce faite à la hâte mardi soir («20 minutes» d’hier), aurait dû se régler à l’interne entre la société Crans-Montana Aminona (CMA) et les autorités des communes concernées. «En procédant comme ils l’ont fait, tout le monde est puni, surtout les clients. Et ça, c’est grave!» insiste-t-il, très remonté. Prendre en otage les clients et ne pas les respecter est inadmissible, de même que mettre une pleine page dans le Matin pour se justifier de l'arrêt des remontées mécaniques de la part de CMA est du grand n'importe quoi !

L'image de la station de Crans-Montana et du Valais est en jeu

La gérante de l’Hôtel Central s’inquiète quant à elle des répercussion sur les prochaines saisons. «Je n’ai pas eu d’annulation. Mes clients sont simplement partis skier dans une autre station. Mais que raconteront-ils lorsqu’ils rentreront chez eux? Rien de positif, en tous cas.»

Une vendeuse d’un magasin de sport rappelle que beaucoup d’étrangers n’étaient même pas au courant. «Un Américain est venu pour acheter du matériel. Je lui ai signalé que le domaine était fermé. Cela l’a beaucoup énervé et il a fait un scandale aux guichets.» En outre, un groupe de Français pense aller plus loin. Ils ont appelé leur avocat, afin de demander un dédommagement.

Activités gratuites pour compenser 

Hier, la station de Crans-Montana s'est organisée pour offrir des solutions aux vacanciers piégés par la décision des remontées mécaniques. Des bus navette ont transporté quelque 200 skieurs vers Anzère, où les forfaits déjà payés étaient acceptés. La patinoire était, quant à elle, gratuite, de même que certains parkings. Pour finir, les cours organisés par les écoles de ski ont été maintenus, et le jardin des neiges est resté ouvert.

Berne lance un ultimatum et pourrait retirer la concession 

Informé par la presse, l'Office fédéral des transport (OFT) a rappelé CMA à l'ordre hier. La société dispose en effet de concessions fédérales pour le transport de voyageurs pour ses installations de plus de 9 places. Leur arrêt soudain pourrait être considéré comme un manquement. La télécabine de la Plaine Morte est en tout cas concernée. Via un ultimatum, l'OFT exige donc des explications d'ici ce soir, et réfléchira ensuite aux sanctions possibles, allant de l'amende au retrait de la concession. Ce cas serait une première pour l'OFT.

Appel au boycott de la station de Crans-Montana pour les prochaines saisons

Comme une majorité de clients mécontents, un appel au boycott a été lancé sur les réseaux sociaux afin de montrer aux responsables des remontées mécaniques de Crans-Montana que les clients doivent aussi être respectés, car ce sont eux qui paient, et çà, apparemment en Valais certains l'ont oublié

Egger Ph.