Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 12 juin 2018

Fribourg développe un nouveau système de recyclage des déchets




Fribourg développe un nouveau système de recyclage des déchets La Matinale / 1 min. / à 06:00
L'usine d'incinération fribourgeoise, la Saidef, et une entreprise du canton ont développé un système inédit de fracturation électrique des déchets restant après l'incinération, qui permet une valorisation des déchets.

La masse ferreuse qui reste après l'incinération - appelée scories ou mâchefer - coûte très cher à mettre en décharge. Pour la recycler, les usines d'incinération s'efforcent de séparer au mieux les métaux non-ferreux.

"Les scories rentrent dans un bain d'eau, qu'on utilise comme un isolateur parfait", explique Frédéric von der Weid, patron de l'entreprise Selfrag qui développe à Chiètres cette technologie unique au monde. "Cette énergie, cette électricité va sur les scories chercher les métaux. Comme quand l'éclair tombe sur un arbre et le fragmente, on génère des éclairs dans notre machine."

Comme le métal est attiré par l'électricité, ce système d'éclairs dans l'eau permet d'extraire les métaux nobles de la ferraille sans les broyer et ainsi valoriser les déchets.

600'000 francs d'économie annuelle

"L'avantage de cette technologie est qu'on sort un maximum de ces ferreux et non-ferreux, tous les métaux lourds tels que le cuivre surtout, le plomb, l'étain, le zinc, l'aluminium aussi", détaille Albert Bachmann, directeur de la Saidef. "Tous ces métaux, on peut les remettre sur le marché pour le recyclage et ça se vend quand même à des prix intéressants."

La Saidef prévoit d'économiser 600'000 francs par année, ce qui permettra d'amortir cette innovation en 10 ans.

Fabrice Gaudiano