Le transfert d’une partie des activités de l’Agroscope de Liebefeld (BE) vers Posieux,
prévu depuis plusieurs années, n’est pas remis en question
Vendredi, le Conseil fédéral a renoncé à la centralisation des activités de l’Agroscope à Posieux. Mais Fribourg ne perd pas tout. A terme, la station de recherche pourrait accueillir 3 à 4 fois plus de collaborateurs dans le canton.
Pour rappel, en mars dernier, le ministre de l’Economie Johann Schneider-Ammann annonçait que les activités de l’Agroscope pourraient être centralisées à Posieux afin de réduire les frais d’exploitation, avec à la clé des centaines d’emplois supplémentaires pour le canton de Fribourg. Mais à cette promesse se sont très vite opposées les barricades élevées par les régions qui abritent les onze autres sites de la station de recherches agronomiques fédérale.
Aujourd’hui, le Conseil fédéral renonce, proposant une nouvelle formule: un site principal à Posieux, deux sites secondaires, l’un en Suisse romande et l’autre en Suisse alémanique, et des sites satellites. Une solution «dont le canton de Fribourg ne peut que se réjouir», estime Didier Castella, conseiller d’Etat fribourgeois en charge de l’Agriculture. Il ajoute que, si ce nouveau projet devait être validé, «Posieux resterait le grand gagnant». A terme, le site fribourgeois pourrait accueillir jusqu’à 500 employés en tout. A noter que le transfert d’une partie des activités de l’Agroscope de Liebefeld (BE) vers Posieux, prévu depuis plusieurs années, n’est pas remis en question.