Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 1 mars 2019

Devenir vieux OK, mais en bonne santé si possible !


Une fois âgé, le fait de pouvoir faire ce que l'on veut est perçu comme très positif


La dernière période de vie est perçue plutôt positivement. C'est du moins le cas en Suisse alémanique, selon un sondage réalisé par l'institut de recherche Sotomo outre-Sarine. L'enquête révèle toutefois aussi un rapport ambigu au 3e âge.

Sotomo a interrogé 9000 personnes en Suisse alémanique, en pondérant les résultats de manière représentative. Ceux-ci ont été présentés mercredi. Le sondage a été mandaté par la Maison des générations de Berne, un lieu de rencontre et de dialogue géré par la Bourgeoisie de la ville.

Sereins et sans pression

L'enquête révèle une perception très composite du vieillissement. Etre serein et affranchi d'obligations, «n'avoir plus rien à prouver à personne» sont des notions positives que les sondés y associent. A l'opposé, ils citent le déclin et des limitations diverses. La plupart citent aussi des peurs, comme la perte des capacités intellectuelles ou la crainte d'être un fardeau pour son entourage.

Une majorité des interrogés concède également aux seniors très âgés une vie active et radieuse. Mais uniquement dans le domaine des loisirs. Une nette majorité trouve en effet déplacé que des personnes de 75 ans s'engagent encore au travail ou en politique.

Cet avis tranche avec l'idée qu'il est nécessaire, dans une société vieillissante, d'impliquer davantage les seniors dans les responsabilités sociétales. Les sondés ont très clairement exprimé ce besoin.

La peur de voir sa santé décliner

Les interrogés perçoivent le vieillissement avec des sentiments mitigés. A peine 20% des sondés se réjouissent sans réserve de vieillir. Pour 60%, les aspects négatifs et positifs se contrebalancent.

Souci principal: la santé. Démence sénile et maladie d'Alzheimer font le plus peur, mais la mobilité restreinte et les douleurs chroniques inquiètent également.

Pour ce qui est des signes physiques du vieillissement, les Alémaniques sont plutôt placides. Rides et cheveux gris ne les préoccupent guère. Près de la moitié des sondés craint en revanche une prise de poids. Ces effets collatéraux sont davantage appréhendés par les femmes et les personnes plus jeunes.

La différence entre les genres sur la question de l'apparence physique montre qu'au 3e âge, les attentes sociétales et personnelles exercent toujours encore davantage de pression sur les femmes que sur les hommes, écrivent les auteurs de l'enquête.

Jeunesse éternelle?

Malgré tout, une grande majorité des Alémaniques ne souhaitent pas vivre ou rester jeune éternellement. Jusqu'à un certain degré, ils opposent même de la résistance au vieillissement.

Plus de la moitié estiment que le suicide assisté doit être permis quand une personne exprime de manière répétée le souhait de mourir. Beaucoup y mettent toutefois des conditions, comme une maladie incurable.

Le sondage a été effectué en ligne via la page web du journal alémanique «Blick» entre le 28 décembre 2018 et le 15 janvier 2019. Les réponses de 8798 personnes âgées de 18 ans et plus ont été retenues, évaluées et pondérées.

ATS