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mardi 19 mars 2019

Greta Thunberg; une ado instrumentalisée pas vraiment crédible


Une photo de la militante qui entraîne beaucoup de critiques :

"Elle est pas jolie jolie la future Prix Nobel Greta Thunberg, l'icône du réchauffement climatique  mangeant du pain industriel et de la salade emballés dans emballage plastique, de la margarine industrielle l'écolos aux 2 visages"

"L'icône de l'écologie, GretaThunberg , "bouffe" que du sous plastique... l'écologie business a bien fait son endoctrinement..."


Une photo d'elle, où on la voit mangeant dans le train, a refait surface vendredi. Certains s'en servent pour remettre en cause sa crédibilité...

Greta Thunberg: l’envers du décor

La Suédoise Greta Thunberg est devenue un symbole de la lutte pour sauver le climat. Pourtant, derrière cette fille surmédiatisée, se cache une start-up, «We don’t have time». On s’est intéressé à des indices permettant de dessiner un lien clair entre cette entreprise «pour la bonne cause» et la jeune Suédoise.

Quand on assiste aux interventions de Greta Thunberg, on ne peut s’empêcher de remarquer aussitôt son côté attachant, mais aussi son aisance langagière, son assurance, alors même que c’est une mineure et une fille légèrement autiste qui s’adresse à l’ONU ou au World Economic Forum. La jeune Suédoise en jette par le caractère mature et direct de ses propos. Omniprésente dans les médias ces dernières semaines, elle est devenue pour beaucoup le porte-parole du combat pour le climat devant prendre la forme d’une pression auprès des puissants.

Une anguille sous roche?

Derrière la conviction de cette fillette qui ne peut que nous toucher, n’y aurait-il pas cependant un système caché et responsable de cette vitrine médiatique? Cette crainte s’avère justifiée quand on s’intéresse au site internet de la start-up suédoise «We don’t have time». Son responsable marketing et développement durable Mårten Thorslund comme l’a relevé Nicolas Casaux sur le site Le Partage dans son papier «Quelques remarques sur Greta Thunberg et Extinction Rebellion» est la personne qui a pris les première photos de Greta ayant fait le tour du Web. Cette start-up visant à sauver le climat en agissant sur les réseaux sociaux à l’international tirerait-elle les ficelles de la jeune convaincue et de sa médiatisation?

Nicolas Casaux mentionne un autre élément qui peut nous faire pencher vers l’affirmative: l’un des principaux fondateurs de la start-up, Ingmar Rentzhog, a été formé par l’ONG «The Climate Reality Project», qui a pour objectif de donner des clefs de rhétorique et de persuasion pour sensibiliser un public au développement durable. Le fondateur de cette ONG? L’ancien vice-président des Etats-Unis Albert Arnold Gore Junior, dit Al Gore. Outre ce parfum qui fait écho à l’aisance de Greta, il se trouve que la jeune fille a partagé une photo sur Twitter la montrant aux côtés d’Al Gore. On peut d’ailleurs profiter de faire une moyenne du nombre de twitts quotidien de cette adolescente de seize ans: entre 5 et 10.



Par ailleurs, la mère de Greta, une chanteuse d’opéra à succès, est signataire d’un plaidoyer pour «une économie à faible émission de carbone» aux côtés d’un certain… Ingmar Rentzog. Nous y revenons. Loin de rendre illégitimes les craintes exprimées par la jeune Greta, ces informations permettent cependant de mettre en lumière la face insidieusement camouflée de ses interventions dont on ne retient que la dimension spontanée et héroïque. Sur le site de «We don’t have time», Greta n’est pas mise en avant du tout: il faut aller fouiner dans l’onglet vidéo pour la voir apparaître, discrètement, dans le quinzième document. Et sa fonction de «conseillère spéciale jeunesse» relevée par Nicolas Casaux dans l’article susmentionné semble avoir été radiée du site.

Greta Thunberg instrumentalisée par le «capitalisme vert» 

L’ancienne député écologiste Isabelle Attard, pointe du doigt la présence d’un homme dans l’entourage de la Suédoise de 16 ans, qui mobilise les jeunes Européens pour alerter sur le dérèglement climatique. Il s’agit d’Ingmar Rentzhog, présenté par l’ancienne députée comme un «petit génie suédois des public-relations», cofondateur de la start-up We Don’t Have Time, un futur réseau social dédié à la lutte contre le réchauffement climatique. Elle indique qu’il est aussi le président du conseil du think tank Global Utmaning, créé par Kristina Persson (ancienne ministre suédoise sociale-démocrate chargée du développement stratégique et de la coopération nordique et héritière du milliardaire Sven Persson). Ce think tank a des liens assumés avec Global Shapers, un programme du Forum de Davos, qui développe un réseau de jeunes qui s’engagent pour la société.

Une relation qu’Isabelle Attard voit d’un mauvais œil, comme elle le confie à CheckNews: «Je me méfie de ce think tank, de la plateforme de Rentzhog et des liens qu’il a avec Davos». L’ancienne députée écologiste précise qu’elle est «pour le combat de Greta», mais qu’avec son texte, elle visait surtout à interroger sur le rôle de certains adultes autour de l’adolescente et sur la manière dont cette adolescente a réussi à être propulsée auprès des puissants de ce monde, alors que de nombreux adolescents n’ont pas les mêmes opportunités. Elle fait remarquer que la jeune femme a fait la promotion de We don’t have time avec une pancarte photographiée par le réseau social lors d’une manifestation. Ne faisant pas confiance aux bonnes volontés écologistes de Rentzhog et de Global Shapers de Davos pour résoudre les questions liées au climat, Isabelle Attard considère que «ceux que dénoncent Greta, ce sont aussi ceux qui l’embauchent». C’est d’ailleurs ce qu’elle a ajouté en post-scriptum de son article: «Je pense qu’il ne faut pas être dupe du rôle de certains adultes autour d’elle, spindoctor, mentor, spécialistes du greenwashing, de la croissance verte et du capitalisme. Pour lutter efficacement, ne pas être dupe est une nécessité.»

Des critiques déjà évoquées en Suède

Isabelle Attard n’est pas la première à se poser des questions sur le succès de Greta Thunberg. Plusieurs journalistes et blogueurs suédois se sont intéressés à l’émergence du phénomène Greta.

Leur attention s’est portée sur quelques points: le rôle d’Ingmar Rentzhog dans la promotion et l’engouement médiatique de la grève de Greta Thunberg, puisqu’il l’a photographiée dès son premier sitting devant le parlement suédois, le 20 août 2018. Ou la publication le 24 août du livre Scènes de notre cœur, dans lequel les parents, déjà célèbres en Suède (la mère est chanteuse d’opéra, le père est acteur et producteur), racontent leur engagement pour le climat mais aussi l’autisme de leurs filles Greta et Beata. Sur Internet, d’autres critiques venues de l’extrême droite ou des climatosceptiques vont accuser la jeune fille de n’être qu’un pion, qui n’écrit pas ses articles et dont la maladie est instrumentalisée.

Le 9 février, un article du Svenska Dagbladet révèle que la position de Greta en tant que conseillère (informelle et non rémunérée) pour We Don’t Have Time, mise en avant dans un prospectus destiné à des investisseurs par la start-up, a permis à Ingmar Rentzhog de lever environ 10 millions de couronnes suédoises (soit un peu moins d’un million d’euros). Le père de l’adolescente indique au journal que sa famille ignorait cela: «C’est malheureux qu’elle ait été utilisée à des fins commerciales. Mais elle n’est au courant de rien. Aucun d’entre nous ne le savait.»

Le Spiegel et les Verts justifient l’instrumentalisation de la jeune Greta 

L’hebdomadaire Der Spiegel, connu "aussi" pour les mensonges de son rédacteur Relotius, s’offusque des critiques à l'égard de l’instrumentalisation de la jeune Greta Thunberg, et y répond non pas dans ses pages scientifiques ou politiques, mais dans la rubrique « culture ». Une fois de plus, pour certains acteurs culturels, la morale passe avant les faits. C’est ainsi qu’une journaliste du Spiegel prétend que tous ceux qui doutent des théories des activistes du climat sont de droite. C’est pour cette raison qu'ils critiqueraient la jeune fille suédoise instrumentalisée par les Verts pour leur chantage émotionnel. Et un député européen des Verts va encore plus loin dans la reductio ad Hitlerum.

Traduction : La croyance au changement climatique provoqué par l’homme appartient au politiquement correct comme la cathédrale à Cologne. Les Verts ont appris cela de l’Église. Celle-ci n’avait aucune pitié pour les hérétiques. En Allemagne, le député européen des Verts Michael Cramer a donné une nouvelle dimension au débat. Il compare les adversaire de la théorie du climat et ceux « qui nient que les particules fines et les oydes de carbone sont dangereux pour la santé » aux négationnistes de l’holocauste. Tout cela sans que le journaliste de Deutschlandfunk ne proteste. L’échelle de Richter de l’idiotie politiquement correcte ouverte vers le haut nous promet donc encore quelques surprises. Les dissidents auront la vie dure.

Jonas Follonier
Jacques Pezet