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dimanche 17 mars 2019

L'exécutif du gouvernement français est-il compétent ?


«Le samedi de trop»
L'équipe de mollassons qui dirige la France

Samedi, alors que la 18e manifestation des «gilets jaunes» tournait au saccage, 
le président à dû regagner la capitale en catastrophe. 
L'exécutif est-il à la hauteur ? Rien n'est moins sûr !
 Une situation devenue aussi explosive qu'inacceptable !


Mitraillé par l'opposition qui dénonce «l'incompétence» de l'exécutif, Emmanuel Macron a dû écourter son week-end de ski samedi et, tard dans la soirée, il a promis des «décisions fortes» en réponse aux dégâts commis sur les Champs-Elysées lors de l'acte 18 des «gilets jaunes».

«Nous avons aujourd'hui des gens qui essayent par tous les moyens d'abîmer la République pour casser, pour détruire au risque de tuer», a affirmé le chef de l'Etat venu à la cellule de crise du ministère de l'Intérieur pour faire le point de nouvelles scènes de violences rappelant des épisodes précédents du mouvement social.

«Nous n'y sommes pas»















Samedi 16 mars 2019, Paris en feu


«Beaucoup de choses ont été faites depuis novembre mais très clairement la journée d'aujourd'hui montre que sur ces sujet-là et ces cas-là, nous n'y sommes pas», a-t-il admis.

Pour lui, «tous ceux qui étaient là se sont rendus complices» du saccage d'une partie des magasins, restaurants ou d'une succursale bancaire des Champs-Elysées, mené par quelque 1500 personnes, dans une journée qui a rassemblé plus de 32 000 «gilets jaunes» en France.

Pendant ce temps, dans les Pyrénées

Samedi 16 mars 2019, La Mongie. 
Le président Macron fait du ski.


Une mise au point en fin de soirée alors que l'opposition de droite à tiré toute la journée à boulets rouges sur l'exécutif, fustigeant «l'incompétence» du président dont les photos prises vendredi le montrant souriant sur les pistes de ski ensoleillées de la Mongie tournaient en boucle dans les médias et sur les réseaux sociaux samedi.

«Comment peut-on imaginer dans un autre pays de telles scènes de chaos avec le président de la République qui continue de skier? C'est une question de positionnement, à la fois Paris qui brûle et à la fois le président à la Mongie», a dit Laurence Sailliet, porte-parole de LR, à BFMTV qui juxtaposait les photos du président et des Champs-Elysées pillées et saccagées.

«Une erreur»

«Il y a effectivement une erreur» de communication du président, a reconnu la députée Isabelle Florennes, du MoDem, allié du parti présidentiel, soulignant que «l'image n'est pas bonne».

Le chef des Républicains, Laurent Wauquiez, a fustigé «Un samedi de plus de violences qu'on laisse dégénérer au cœur de notre capitale. Jusqu'à quand? Il est temps de réagir. Il est temps d'agir», a-t-il twitté.entent toujours en toute impunité", a relevé Marine Le Pen sur Twitter.

Un tir de barrage qui a fait monter au créneau jusqu'au porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. «C'est une fausse polémique. Il a présidé la Cellule interministérielle de crise à Paris, et s'est évidemment tenu informé minute par minute toute la journée», a-t-il dit au Parisien samedi soir, disant attendre «dans ces moments-là un peu de dignité et d'unité nationale».

Une journée d'émeutes

Boutiques pillées et incendiées sur les Champs-Elysées, jets de pavés contre les forces de l'ordre: la 18ème journée d'action des «gilets jaunes» à Paris a montré une nouvelle flambée de violence.

Au total 32 300 personnes se sont mobilisées dans toute la France selon le ministère de l'Intérieur, mais 230 766 selon le décompte des «gilets jaunes» posté sur Facebook.

Quatre mois après le début du mouvement et au moment où s'achève le grand débat national, cette journée était présentée comme un «ultimatum» au président Macron.

«On dirait qu'on les laisse faire !»

Marqué par des violences concentrées dans le VIIIe arrondissement parisien, l'acte 18 des Gilets jaunes aurait-il pu être mieux anticipé ? Des CRS se montrent confus quant à la stratégie adoptée en amont d'un événement qui s'annonçait à risques.

Un échec qui a été dénoncé au sein même des forces de l'ordre alors que selon certains professionnels, l'événement aurait pu être mieux anticipé. Ainsi, David Michaux, secrétaire national CRS à l'UNSA Police, a dénoncé auprès de France Info une mauvaise gestion des priorités : «C'est flagrant, à partir du moment où on n'anticipe pas un dispositif qui était annoncé à risques avec aucun contrôle en amont». «C'est quand même énorme d'avoir environ 1 000 fonctionnaires de police spécialisés dans le maintien de l'ordre cantonnés, comme on a pu le connaître dans tous les événements qui ont précédé décembre», a encore  déploré le syndicaliste.

Un fiasco également ressenti par un autre CRS, dont les propos ont été rapportés du terrain parisien par le journaliste Wladimir Garcin-Berson du Figaro : «C'est pas croyable, on dirait qu'on les laisse faire ! C'est quoi l'objectif ?!», se serait ainsi indigné l'officier entendu par le journaliste, alors qu'il conversait «discrètement» avec ses coéquipiers, «lors d'une pause aux alentours des Champs».

Un porte-parole du syndicat Unité SGP Police-FO a pour sa part déploré la non-déclaration de manifestations : «On ne pouvait pas sécuriser ces manifestations. Il n'y avait rien de déclaré. Il a fallu un peu de temps à mes collègues pour sécuriser les Champs-Élysées», a ainsi expliqué le syndicaliste à l'antenne d'Europe 1.

Selon le ministère de l'Intérieur, 32 300 personnes ont manifesté dans toute la France, dont 10 000 à Paris. De son côté, la préfecture de police a rapporté que 237 interpellations avaient été effectuées. En outre, le bilan révélé à 19h a fait état de 17 blessés du côté des forces de l'ordre et 42 chez les manifestants. Un pompier a en outre été blessé.

Le Nombre jaune, collectif de Gilets jaunes qui s’attelle à évaluer la participation aux manifestations chaque samedi, a quant à lui décompté 230 766 manifestants, selon une première estimation donnée en fin de journée, Gilets jaunes et manifestants pour le climat confondus.

Egger Ph.