Jeudi dernier sur le coup de midi, le centre-ville de Fribourg sentait bon la fondue, le cor des Alpes, le Lyoba et l’accordéon. Pour son 125e anniversaire, GastroFribourg offrait à tout un chacun une délicieuse fondue à l’œil (LL des 8 et 10 mai). Merci. On s’en souviendra!
Lier Fribourgeois et Fribourgeoises au moyen d’onctueux fils de fondue, quoi de plus approprié au pays du fromage? Quoi de plus «fonduement» bienvenu au pied des vieux murs de notre capitale? Côté météo, on dira moitié-moitié, comme il se doit. Joyeux parasols remplaçant mornes parapluies, réchauds pour la chaleur, coup d’blanc pour la fraîcheur: le tout sans grelotter au point de perdre son morceau de pain en remuant le fabuleux mélange.
GastroFribourg a montré le bon exemple. Nul doute que, par l’odeur alléchée, la population tournera encore à l’avenir moult fondues dans les établissements des généreux restaurateurs du 9 mai. Quand je vous disais qu’on s’en souviendrait!
A quand la fondue à l’œil des boulangers, pour faire déguster leur bon pain? A quand la fondue à l’œil des vignerons, pour faire déguster leur bon vin? Mme Hauser a osé. Chapeau et merci! A la bonne vôtre, chers lecteurs!
Pierre-André Wenger