Sans forfait d'itinérance adéquat, utiliser le téléphone mobile à l'étranger peut coûter des sommes astronomiques
(Photo: Keystone)
Durant longtemps, le piège de l'itinérance donnait des sueurs froides aux vacanciers. Une époque révolue selon une enquête réalisée par Marketagent pour le compte du comparateur en ligne comparis.ch. Elle révèle que plus de 85 % des utilisateurs suisses n’ont plus de mauvaises surprises en se servant de leur portable à l'étranger. Une évolution notamment liée à la mise en place de systèmes d’alerte ou de blocage de la consommation par les grands opérateurs suisses pris en compte dans l’étude (Quickline, Salt, Sunrise, Swisscom, UPC et Wingo). Il peut s'agir de messages SMS ou de blocages de données en cas de dépassement de la limite des coûts.
14,3% des interrogés ont eu une fâcheuse surprise
L’étude menée au mois de juillet montre que quelques détenteurs de téléphones mobiles ont fait face à des coûts imprévus lors de séjours à l'étranger. 14,3 % des répondants ayant séjourné au moins une fois à l'étranger ont eu une mauvaise surprise au cours des 12 derniers mois.
Les consommateurs ont également pris conscience du risque de facture élevée et gardent désormais le contrôle de manière proactive. «Avec la plupart des abonnements, les utilisateurs peuvent contrôler leurs coûts de téléphonie mobile en temps réel grâce à des tableaux de bord (cockpits) et sont avertis de coûts élevés par SMS», observe Jean-Claude Frick, expert Numérique chez Comparis.
Les abonnements avec roaming inclus de plus en plus populaires
Avec 41 % de réponses, la plupart des personnes interrogées détiennent un abonnement de téléphonie mobile avec crédit d'itinérance inclus. «Le consommateur moderne est mieux informé au sujet de l'itinérance qu'auparavant et évite ainsi des surprises coûteuses. Outre l'itinérance incluse dans de plus en plus d'abonnements, le fait que les opérateurs informent mieux a également contribué à cette tendance», conclut Jean-Claude Frick.
Se passer du portable en vacances, une « detox » qui a la cote
Près d’un quart des répondants (23 %) choisit de délaisser son portable sur son lieu de villégiature. Une alternative qui évite toute possibilité de mauvaise surprise.