Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 28 août 2019

Quand Yann Moix nous vomissait dessus


Actuellement épinglé en France, après ses écrits sur sa famille, d'anciens dessins à caractère antisémite et des positions négationnistes, le polémiste s'était a insulté la Suisse et tout son peuple en 2010, dans un texte d'une violence inouïe. Yann Moix a été chroniqueur de «On n'est pas couché» sur France 2, de 2015 à 2018



Yann Moix est au centre d'une nouvelle polémique. Après la sortie de son livre «Orléans» où il affirme avoir été battu par son père (qui conteste les faits), l'ex-chroniqueur de «On n'est pas couché» et écrivain a été épinglé par la presse française pour avoir réalisé des dessins à caractère antisémite lorsqu'il était étudiant.

Pire, selon «L'Express», l'homme avait publié, à la même époque, des textes négationnistes. mais revenons sur l'affaire de 2010, quand le polémiste nous vomissait dessus.

Pourquoi tant de haine et pour plaire à qui? Dégueuler ce torrent de vomissures putrides, sur un Pays tout entier, montre que l’infâme Yann Moix ne sait plus quoi dire ou écrire pour faire parler de lui.

Ce n’est quand même pas à cause de la Suisse et de son Peuple que le pédophile Polanski a été retenu sur le sol Helvétique pour répondre de ses actes devant la Justice et à la demande d’une autre Nation.

Pour qui se prend-t-il ce «père la morale» qui prétend donner des leçons aux autres avec des propos injurieux et diffamatoires voire humiliants et déplacés.

Jamais un être humain n’a été aussi abjecte que cet individu prétentieux et imposteur qui ose se faire passer pour le philosophe du siècle, un grand écrivain et un immense réalisateur de films.

Tout le monde sait que Yann Moix a une personnalité pathologique, qu’il méprise tous ceux qui lui tiennent tête de sa plus dédaigneuse suffisance qui lui donne une merveilleuse tête à claques, surtout lorsqu’il tente d’écraser son interlocuteur par des propos sarcastiques qui puent la prétention. Son orgueil exacerbé est insupportable, tout comme son manque de considération pour ses congénères.

Yann Moix se prend pour un provocateur, mais il n’est rien d’autre qu’un bouffon pitoyable qui porte une grosse tête pour abriter un esprit étriqué et tellement petit qu’il en devient ridicule.

Ses films sont des navets alors que lui prétend être génial en nous servant son prétendu caviar cinématographique qui ne ressemble même pas à des œufs de lymphe et ne valent pas un pet de lapin.

Les propos inacceptables et orduriers de Yann Moix sont racistes et discriminatoires

Souvenez-vous de l’affaire Polanski. Une affaire de pédophilie people qui a vu tout le bling-bling politique et artistique aller à la rescousse du cinéaste après la décision de la justice de le maintenir en détention à Zurich. Moix était de ce bling-bling là.

Cet article est paru en 2010 sur le site « La Règle du Jeu » (dirigé par Bernard Henri-Lévy, dont le comité éditorial compte Claudio Magris, Mario Vargas-Llosa, Jorge Semprun notamment) un texte rempli de haine envers la Suisse:


« La Suisse, cette pute »

Je hais la Suisse.

Roman Polanski, nous venons de l’apprendre, va passer un an de plus dans sa prison suisse. Je dis bien : « prison ». Une prison, ce n’est pas strictement un cachot avec des rats. Une prison, c’est tout prosaïquement un endroit dont on ne peut sortir. D’où on ne peut pas s’échapper. Peu importe que la prison soit une cellule ou un chalet, un terrier ou même un immeuble tout entier. On est en prison quand on ne peut pas être ailleurs. Roman Polanski restera emprisonné en Suisse : c’est la Suisse la prison.

C’est la Suisse le bourreau. C’est la Suisse la sentence. C’est la Suisse la trahison. C’est la Suisse la haine et la revanche et la vengeance. Parce que la Suisse n’est pas un pays : la Suisse n’est rien. La Suisse n’existe qu’en détruisant. En neutralisant. Ce n’est pas un pays neutre, non : c’est un pays qui neutralise. Très joli pays qui, pendant la guerre, voyant qu’un peu trop de juifs venaient étrangement faire du tourisme en ses montagnes, a demandé à ce que fût apposé sur les passeports le « J » de Juden. La Suisse n’est pas un pays neutre : c’est un non-pays vendu. La Suisse, ce pays des horlogers, sait manier le temps comme Satan : enfer du temps dans lequel elle neutralise un génie (un an de plus), enfer du temps à l’intérieur duquel, avec une infinie patience, elle guette sa proie : trente-deux ans pour attraper Polanski. La Suisse n’existe pas : pour exister, elle est obligée de faire dans le sale, dans le crade, dans le porno. La Suisse est un pays pornographique. Sales affaires (comptes bancaires, fiscalité), sale comportement (arrestation de Polanski) : tout est propre dans les rues suisses, dans les montagnes suisses, dans les vallons suisses, tout est très propre parce qu’au fond tout y sale dans les tréfonds, dans les fondements, dans les soubassements. C’est un pays qui se vend sans cesse au plus offrant. Qui courbe incessamment l’échine devant le plus fort. C’est un pays qui fait basculer les choses vers le plus dictateur, le plus violent, le plus menaçant. La Suisse ne se donne même pas, comme le feraient des salopes ordinaires : la Suisse se prête au plus fort. Elle prête sa soumission. C’est une pute. Elle ne se donne jamais mais se prête toujours. Elle se prête avec intérêt. Elle se loue. Elle se sous-loue. Elle fait des offres. Elle écarte les jambes quand viennent à passer un officier nazi, ou une très grande puissance comme, par exemple, aujourd’hui, nos amis les Etats-Unis.

La Suisse n’est pas un pays neutre : c’est un non-pays vendu. La Suisse, ce pays des horlogers, sait manier le temps comme Satan : enfer du temps dans lequel elle neutralise un génie (un an de plus), enfer du temps à l’intérieur duquel, avec une infinie patience, elle guette sa proie : trente-deux ans pour attraper Polanski. La Suisse n’existe pas : pour exister, elle est obligée de faire dans le sale, dans le crade, dans le porno. La Suisse est un pays pornographique. Sales affaires (comptes bancaires, fiscalité), sale comportement (arrestation de Polanski) : tout est propre dans les rues suisses, dans les montagnes suisses, dans les vallons suisses, tout est très propre parce qu’au fond tout y sale dans les tréfonds, dans les fondements, dans les soubassements. C’est un pays qui se vend sans cesse au plus offrant. Qui courbe incessamment l’échine devant le plus fort. C’est un pays qui fait basculer les choses vers le plus dictateur, le plus violent, le plus menaçant. La Suisse ne se donne même pas, comme le feraient des salopes ordinaires : la Suisse se prête au plus fort. Elle prête sa soumission. C’est une pute. Elle ne se donne jamais mais se prête toujours. Elle se prête avec intérêt. Elle se loue. Elle se sous-loue. Elle fait des offres. Elle écarte les jambes quand viennent à passer un officier nazi, ou une très grande puissance comme, par exemple, aujourd’hui, nos amis les Etats-Unis.

Je hais la Suisse. Sa gentillesse méchante, sa dégueulasserie bonbon, son calme rempli de dagues et de couteaux, sa surface polie mais comme une lame. Nous voudrions que ce pays relâche Roman Polanski, s’excuse, arrête tout. Nous voudrions que la population suisse ait honte, définitivement honte, pour ce qu’elle fait endurer à Polanski. Que des grèves se déclarent à Genève, à Lausanne, à Gstaad, ou des manifestations. Que les gens sortent dans la rue. Crient. Hurlent. Contre leur « gouvernement ». Autrefois, Alfred Jarry disait (c’est dans Ubu Roi) : « la scène se passe en Pologne, c’est-à-dire nulle part. » Nulle part, ce serait plutôt la Suisse. La Suisse voudrait empêcher que le réalisateur de Chinatown (que je viens de revoir cette nuit et qui est un chef-d’œuvre) continue de nous donner des œuvres d’art. Pourquoi, Suisse, ne laisses-tu pas cet homme partir ? Parce que tu as peur de l’Amérique ? Parce que tu trembles ? Parce que tu suis toute cette meute ignoble, parfaitement aveugle, et qui veut que Polanski représente, pour la nuit des temps, le pédophile par excellence ? Qu’il en soit l’incarnation, le parangon, l’icône ? Suisse, sois digne pour une fois dans ta vie. Suisse, donne-toi une dignité en rendant la sienne à un des grands génies du cinéma qui a suffisamment payé pour quelque chose qui ne s’est pas déroulé comme on le sait, le croit, croit le savoir. Suisse, sois une nation, sois un pays, sois quelqu’un. Sois un homme, Suisse.

Quand il y a la guerre, Suisse, tu te carapates. Tu regardes tes chaussures. Tu vas tranquillement te promener en montagne. Tu respires le bon air parmi les gentils (petits) oiseaux. Rien n’est ton problème, Suisse. Tu n’es jamais concernée. Tu n’es jamais impliquée. Tu n’es jamais inquiétée. Tu n’es jamais là quand on a besoin de toi. Tu es toujours là, sur la planète, mais tu ne sers à rien : tu arrêtes les artistes et tu enrichis les enrichis. Tu ne sais rien faire, sauf pitié. Je te hais, Suisse. Je te demande de m’arrêter, moi, aussi, le jour où je viendrai te voir. Pour cracher sur ton sol immonde. »

Yann Moix


Yann Moix en remet une couche un peu plus tard avec un « Je hais la Suisse, deuxième volet » publié sur le même site web, je n’ai malheureusement pas trouvé de copie de son second torchon. Le premier article a simplement été supprimé (lien originel: http://laregledujeu.org/2010/01/31/8…ais-la-suisse/ ) alors que le second lien a été remplacé par un coup de pub pour son livre: http://laregledujeu.org/2010/02/02/8…euxieme-volet/


Yann Moix, les Suisses t'emmerdent !



Monsieur Moix,

La Suisse existe bien, tant pis pour vous. Mais le pire dans cette affaire c’est qu’ici, en Suisse, dans mon pays, je suis sûr que votre prochain livre fera un tabac et que vous serez invité à moult séances de dédicaces transformées en messe d’auto-flagellation nationale.


Car nous aimons cela, aussi, en Suisse.


En fait vous haïssez la Suisse non point à cause de l’affaire des « J », mais parce qu’en dehors de Chessex vous n’y voyez aucun génie, aucune forme d’Art qui justifierais son existence, carence de talent que vous attribuez à la « neutralité », sorte de « judaïté » inversée (même rapport à la richesse, à la réussite, au profit, à l’argent, à la lâcheté que dans les clichés antisémites). Car tout ce que vous aimez du monde c’est l’esthétique qui s’en dégage, si possible à l’excès, et rien d’autre, en pur narcissique insatisfait que vous êtes. Or, comment une adepte de l’excès pourrait-il apprécier le calme, le pragmatisme, et la neutralité? Quoi qu’il en soit, après avoir lu un tel flot d’idioties, on se demande à quoi sert un intellectuel, et surtout on constate son inutilité sitôt qu’il sort de de son domaine spécifique (Car la Suisse n’est de manière évidente pas votre spécialité). Ce n’est pas pour rien que vous resterez un cinéaste médiocre autant qu’un écrivain contesté, et pas pour rien que vous n’entrerez jamais au panthéon des hagiographes officiels de l’Helvétie, ou peut-être si, dans celui des hagiographes haineux.


P.S. J’aime la montagne, je reconnais l’existence d’un certain génie des alpages et une esthétique naturelle intrinsèque qui justifie tous les écarts de conduite de mon beau pays. Après tout vous nous reprochez de retenir Polanski pour des faits anciens, mais que faites-vous d’autre dans votre texte? Les Etats auraient-ils donc moins le droit que les individus à être dédouanés de leurs « abominations » passées ?… Ah, c’est vrai, seules les nations qui comptent d’authentiques génies, des Céline par exemple, auraient ce droit. Seuls les salauds (et les salopes) talentueux(-ses) méritent votre pardon.


Et pour conclure, en vous lisant nous aurons compris qu’un Suisse, quand il se comporte de façon éthique, cesse de l’être pour devenir simplement « humain », tu parles de tautologies, d’artifices rhétoriques et de déficit de contenu. Un Suisse authentique, par essence, c’est un salaud. On aurait remplacé « Suisse » par « Juif » on aurait trouvé ça raciste, mais dégueuler sur une saloperie d’Helvète c’est tellement héroïque que ça se situe au-delà des normes de la « race » et de la « haine »: Ce serait presque pour vous un devoir humaniste!





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Helvetia numquam operae praebitae obliviscitur


Egger Ph.