Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 6 septembre 2019

Personne remarquable: Monsieur Michel Charles Sardou


Michel Sardou a beau être un homme raffiné, on connaît aussi l’homme en verve, capable de s’en prendre à Louane comme à Johnny, de dénoncer les «faux culs» et de clamer son amour des «salauds»... Le septuagénaire n‘avait toujours pas la langue dans sa poche lundi matin sur le plateau de RTL. Invité par Yves Calvi pour promouvoir N’écoutez pas mesdames!, pièce de Sacha Guitry mise en scène par Nicolas Briançon au théâtre de la Michodière, le chanteur comédien a de nouveau fait montre de son franc-parler.

«Je hais cette époque, a lancé l’interprète d’Être une femme. Je hais ce siècle, j’aime pas du tout». Adepte du «c’était mieux avant», Michel Sardou a déploré le manque de liberté de l’époque au micro d’Yves Calvi. «La vie est moins souple, moins détendue que dans les années 1980», a-t-il expliqué. «Rappelez-vous, les années 1970-1980, on fumait, on faisait l’amour, on roulait vite, on pouvait boire, le théâtre marchait, les affaires marchaient, a-t-il précisé. Maintenant, tout est des réseaux sociaux ridicules où des gens s’expriment, quelquefois bien, mais très souvent c’est des abrutis.»

Le chanteur a fustigé les émissions télé qui «nous prennent pour des cons». En un peu moins de 3 minutes, tout est passé dans le réquisitoire de Michel Sardou, des téléphones portables aux trottinettes électriques... «Les “gilets jaunes”, et les “gilets rouges”, et les “gilets bleus”, et les “gilets verts”... Et merde, ça va, a-t-il conclu. La seule politique que je pratique, c’est que je fais partie du parti animaliste».



Egger Ph.