Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 4 septembre 2019

Un Suisse sur cinq travaille aussi sur son temps libre


En Suisse, un employé sur cinq travaille aussi sur son temps libre pour accomplir ses tâches. 
Et bien souvent, il ne note pas ses heures. À tort, selon une juriste


Pour beaucoup d'employés en Suisse, les obligations professionnelles empiètent souvent sur les loisirs. C'est ce que semble montrer un récent sondage effectué par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Ainsi, 21% des hommes et 16% des femmes interrogés déclarent travailler plusieurs fois par semaine sur leur temps libre, c'est-à-dire en plus de leurs horaires habituels.

Les secteurs d'activité les plus concernés sont l'enseignement, l'agriculture et les carrières académiques. À contrario, les employés dans l'administration et l'industrie travaillent le moins en dehors de leurs horaires.

Des chiffres qui n'étonnent pas Dagmar Rösler, présidente de l'association des enseignants: «Les enseignants ont la possibilité de répartir leur temps de manière plus souple que les autres professions – mais cela favorise également le surmenage.» D'autant que «si on veut bien faire son travail, il est quasi impossible d'échapper au boulot sur le temps libre», ajoute-t-elle.

Directeur de l'association du personnel de l'université de Zurich, Rudolf Schelling, confirme: «Des doctorants aux professeurs, le personnel académique, ne pointe pas. On attend aussi d'eux qu'ils travaillent pendant leur temps libre», explique-t-il, avant d'ajouter que la grande liberté dans le rythme de travail représente autant un privilège qu'un potentiel danger de burn-out.

Pour le syndicat Syna, l'essentiel est que les employés n'hésitent pas à informer leur employeur de ses heures supplémentaires, même le week-end, afin d'être dédommagés. Or bien que cela soit légalement possible, très peu le font.

Selon Caroline Hasler, avocate spécialisée en droit du travail, il faut documenter précisément les tâches supplémentaires effectuées en dehors des horaires classiques: «Ces heures doivent être enregistrées dans tous les cas et communiquées à l'employeur rapidement afin que la demande de compensation puisse être acceptée.»