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mercredi 16 octobre 2019

Fribourg veut améliorer les conditions de travail des médecins généralistes




Le Grand Conseil fribourgeois a accepté mercredi deux postulats s'intéressant à la présence des médecins de famille dans le canton. Le premier demande au Conseil d'Etat d'évaluer le risque de pénurie, la seconde veut favoriser leur installation.

Le premier postulat, déposé par la députée socialiste Julia Senti et le député vert'libéral Ralph Alexander Schmid, a été soutenu par 96 voix, sans opposition et abstention. Il demande d'évaluer la gravité de la situation de pénurie qui se dessine pour les médecins de famille dans le canton et de proposer des mesures appropriées.

Les postulants proposent notamment d'améliorer les conditions de travail des médecins généralistes, qui ne représentent que 40% des praticiens en Suisse, afin de garantir les soins de base de la population. Ils ont reçu dans leur démarche le soutien du Conseil d'Etat, par la voix de la ministre de la santé Anne-Claude Demierre.

Le deuxième postulat demande pour sa part de favoriser l'installation des médecins de famille dans le canton. Déposé par la députée démocrate-chrétienne Anne Meyer Loetscher et la députée socialiste Chantal Pythoud-Gaillard, il a été accepté par 89 voix, sans opposition et abstention.

Le texte, soutenu lui aussi par le Conseil d'Etat, demande une photographie du nombre de médecins de famille installés en équivalents plein temps (EPT) par région, aujourd'hui et dans dix ans, en intégrant les départs à la retraite. Il veut aussi favoriser l'installation dans les régions où il y a pénurie.

Le postulat propose encore une fois l'analyse du nombre de places d'assistanat nécessaire en cabinet nécessaire pour parvenir à une bonne couverture territoriale. Enfin, il est demandé de calculer le financement de places de médecins-assistants, ainsi que d'autres mesures, pour également atteindre une bonne couverture.

Les deux postulats donneront lieu à un rapport commun, a précisé Anne-Claude Demierre. Les services de la magistrate socialiste disposent désormais d'un an pour produire le document.