Vue du château de Gruyères. Photo Lib/Alain Wicht, Broc, le 31.05.2016 © La Liberté
Les citoyens de Gruyères ont accepté que la commune rachète à ArmaSuisse des ouvrages militaires datant des années 1940. C'est plus la valeur historique des ouvrages que la valeur financière (7800 francs) qui a motivé cette opération.
Ce n’est pas vraiment un gros investissement. Mais il a surtout la valeur du symbole et de l’histoire. Lundi soir en assemblée communale, les citoyens ont accepté que la commune de Gruyères rachète à l’Office fédéral de l’armement (Armasuisse) plusieurs constructions militaires datant des années 1940.
Il s’agit de discrets murs fortifiés, de «toblerones» (dispositifs antichars) d’un fort, d’une poudrière – prévue pour détruire un tunnel ferroviaire si besoin – et d’un petit pont. Des ouvrages (et leur parcelle de terrain) parsemés ici et là autour de la colline historique.
Coût de l’opération: 7807 francs, sans compter qu’ArmaSuisse versera une contribution unique de 20 000 francs pour le petit pont qui, selon la commune, est peu utilisé et en bon état.