Pour éviter que des chômeurs arrivent en fin de droit durant la crise du coronavirus, tous ont obtenu le droit à un maximum de 120 indemnités journalières supplémentaires. Le compteur recommencera à courir à partir du 1er septembre.
Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) ne s'attend toutefois pas à une vague d'arrivées en fin de droit, a précisé à la presse vendredi le chef de la Direction du travail Boris Zürcher. Les indemnités versées entre le 1er mars et le 31 août ne seront pas comptabilisées dans la durée légale à laquelle ont droit les chômeurs. L'arrivée en fin de droit sera ainsi retardée. Le régime doit éviter un embouteillage.
Chômage partiel de 12 à 18 mois
Le gouvernement a également allongé mercredi la durée de perception du chômage partiel qui passera de 12 à 18 mois. Les offices régionaux de placement seront renforcés en personnel afin de faire face au surcroît de travail attendu.
Le gouvernement a prévu de rétablir le délai d'attente d'un jour à charge de l'employeur et la prise en considération des heures supplémentaires préalablement au recours au chômage partiel. Les nouvelles règles s'appliqueront du 1er septembre 2020 au 31 décembre 2021.