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jeudi 6 août 2020

Piscine de Porrentruy: "On ne peut pas plaire à tout le monde"


Ville de Porrentruy
La ville jurassienne de Porrentruy a décidé d’interdire sa piscine, 
très fréquentée par temps de canicule, aux personnes qui ne résident pas en Suisse


À 15 km de la France, Porrentruy, comme de nombreuses régions de l’Arc jurassien, a son lot de travailleurs frontaliers. S’agissant de la piscine municipale, on estime qu’un tiers environ de la clientèle habituelle est française.

Mais depuis le 30 juillet, cette proportion est tombée à zéro. Face à l’affluence et à l’impossibilité de faire respecter distances et gestes barrière, la commune a choisi de limiter l’accès aux seuls résidents suisses. Selon les autorités, cette piscine récemment rénovée est simplement «victime de son succès».

Face aux caméras de nos confrères de la RTS, les baigneurs locaux se montrent plutôt satisfaits de cette baisse d’affluence.

«On est quand même mieux entre nous»

Sur le site d’informations Le Matin, l’agent de sécurité de la piscine confie que «tout va mieux sans les fauteurs de troubles français». «Ouste, les casseurs! C’est mal fait pour les familles, mais c’est mieux comme ça», renchérissent trois retraités.

«Avant l’interdiction, on a expulsé des jeunes frontaliers entrés en enjambant le grillage. On les repérait facilement», poursuit le gardien. Il semble en outre que les incivilités aient été monnaie courante à la piscine de Porrentruy.

«Le 30 juin 2018, les perturbateurs interdits de périmètre ici se sont rabattus sur la piscine de Delémont, où ils ont provoqué une bagarre générale qui s’est conclue par un traumatisme crânien et une fracture d’un doigt. À Delémont, ça n’a été chaud qu’un jour, mais à Porrentruy, c’était tous les jours», raconte encore l’agent de sécurité à nos confrères.

Un lecteur demande qu’on applique la même mesure à Bâle, où il y aurait selon lui trop de «jeunes francophones, issus ou non de l’immigration, qui se baignent avec leurs sous-vêtements sous les shorts et importunent les jeunes femmes», alors que la piscine est «subventionnée par nos impôts»

«La mesure est parfaitement justifiée, ajoute un autre. Les Français font la même chose avec nous. Ils n’ont qu’à construire leurs propres piscines». «Pendant la pandémie, les Français ont bloqué des stocks de masques qui nous étaient destinés. Swiss first!», renchérit un troisième.

Egger Ph.