L'entreprise de recherche médicale se donne maintenant deux semaines pour prendre une décision, le temps notamment, d'en savoir plus sur les vaccins de Pfizer et BioNTech, qui devraient publier leurs données d'ici là.
Les collaborateurs d'InnoMedica sont-ils frustrés de voir des semaines de travail peut-être réduites à néant? "C'est sûr que j'aimerais être à leur place, mais on ne l'est pas, et on n'a pas les mêmes moyens, réagit le manager. Nous sommes 37 personnes, BioNTech 1300 et Pfizer 40'000 peut-être. Cela ne fait pas de sens de comparer."
Développement d'un antiviral
Stefan Halberr préfère d'ailleurs se réjouir des connaissances accumulées ces derniers mois. "Cela nous a permis de mieux comprendre le fonctionnement du virus. Et à côté des recherches sur le vaccin, nous avons aussi effectué des recherches pour trouver un traitement pour le covid".
InnoMedica développe ainsi un antiviral qui pourrait être administré aux patients qui ont le plus de risques d'avoir des complications, et qui aide le corps à combattre le virus. Un médicament qui imite les cellules humaines et sur lesquelles le virus s'attache, au lieu de s'attacher aux cellules réelles du corps humain.