Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 7 mai 2024

Une victoire sans passe finale pour Gapany

 

La Télé: Benjamin Gapany, premier rendez-vous à couronnes de la saison, premier titre. On peut dire que c'est un début prometteur.

Benjamin Gapany: Gagner ces fêtes à couronnes en début de saison est un bon moyen de jauger la forme. Même s'il y a déjà eu quelques fêtes régionales en tout début de saison, c'est clair que la cantonale fribourgeoise, en tant que Gruérien, on a toujours à cœur de la gagner.

Et vous l'avez gagnée sans même passer par la passe finale, qui s'est terminée par un nul entre l'invité Matthias Aeschbacher et le Lacois Lario Kramer.

La passe finale n'est pas une passe supplémentaire, c'est les deux meilleurs après cinq passes. Vu que j'étais au même point que Aeschbacher, puis que j'ai gagné ma dernière passe à la note maximale, s'il gagnait, nous aurions fait égalité. Mais ils ont fait nul, et je leur ai passé devant.

Revenons sur votre performance. Vous avez gagné cinq passes et une seule nulle, justement contre Matthias Aeschbacher. C'est le seul qui a réussi à vous mettre des bâtons dans les roues?

Oui, c'est un lutteur très fort. Il était en finale de la dernière fête fédérale de lutte contre Joel Wicki. J'ai déjà lutté deux fois contre lui, et j'ai perdu. Là, pouvoir faire un nul et le mettre en danger deux ou trois fois est un bon témoignage de ma forme.

Quelles sont vos ambitions pour cette saison alors?

Je participe à onze fêtes à couronnes en tout. Il y a la Romande à Riaz le 14 juillet, que j'aimerais gagner parce que mon club l'organise. Sinon, il y a les fêtes au Lac Noir ou à Brünig pour les Romands. Ce sont des grands rendez-vous où j'ai envie d'arriver en forme. Et puis, il n'y a pas de fête fédérale, mais en fin de saison, il y aura celle du jubilé des 125 ans de l'association fédérale en Appenzell, où il y aura les meilleurs lutteurs de Suisse. Une fête où il n'y a pas de couronne, mais où on a envie de réussir et d'être le plus haut possible dans le classement.

Camille Tissot

Mattia Pillonel

Latele.ch