Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 21 mai 2025

100'000 voitures suisses roulent avec une «grenade» sous le capot


Je possède un véhicule construit 
entre 1998 et 2019 : 
Je vérifie sur le site de mon constructeur si mon véhicule est concerné 

 Les quatre marques les plus touchées sont:
BMW, VW, Citroën et Toyota 

Mais également :
Honda
Audi
Opel
Seat
Volvo
Skoda
Cadillac
Chevrolet
Chrysler 
Cupra
Dodge
DS 
Ferrari 
Ford
 Jeep
Land Rover
Lexus
Mazda
Mercedes
Mitsubishi
Nissan
Opel
Seat 
Subaru
Suzuki


 

En Suisse, près de 100'000 véhicules roulent encore avec des airbags explosifs et susceptibles de causer de graves blessures, rapporte la RTS. Dix ans après le début du scandale Takata, ces dispositifs continuent de mettre des conducteurs en danger. 

Et ce, sans que des mesures strictes d’immobilisation ne soient imposées dans notre pays. Pour rappel, le constructeur japonais a utilisé pendant plusieurs années un agent chimique incapable d'absorber l'humidité dans ses airbags équipant des millions de voitures dans le monde, ce qui peut conduire au fil du temps à leur dégradation et à de dangereuses explosions.

Pas d'interdiction de circuler

En France, certains véhicules font l’objet d’un stop drive – une interdiction immédiate de circuler imposée par les constructeurs. Mais en Suisse, aucune mesure de ce genre n'a pour l'instant été prise. Les rappels traînent et les chiffres officiels sont flous. L’OFROU estime à 93'000 le nombre de véhicules encore concernés. Pourtant, les chiffres annoncés par les marques auprès de la RTS dépassent déjà ce total, atteignant près de 100'000 voitures. Certaines marques n’ont pas encore terminé les rappels.

La RTS rapporte le témoignage d'une conductrice romande. Après avoir reçu un courrier l’avertissant que les airbags de sa voiture pouvaient exploser en cas d’accident, elle a pu continuer à utiliser son véhicule faute d’interdiction claire. Malgré plusieurs tentatives pour obtenir un rendez-vous auprès de son garage, elle n’a pu remplacer l’airbag défectueux qu’au bout de six semaines, en raison d’un manque de pièces et d’un suivi jugé insuffisant.

Etienne Daman

blick.ch