Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 23 mars 2016

Arrêtez de vous rendre dans des parcs animaliers, si vous aimez les animaux !


Accepteriez-vous d'être prisonnier 30 ans dans votre baignoire ?

"Blackfish"






Tourisme animalier, 
les pires attractions :


Se balader à dos d’éléphants ou d'ânes

Dans de nombreux pays d’Asie, faire une balade sur le dos d’un éléphant ou à dos d'âne à Santorin en Grèce fait partie des activités favorites des touristes. Mais pour parvenir à rendre l'animal docile, il faut lui infliger de nombreuses souffrances. Arraché à sa mère petit, l’éléphanteau est soumis à un rituel appelé « phajaan », qui signifie briser l’éléphant, c’est-à-dire séparer son âme de son corps pour l’amener à obéir. Pendant plusieurs jours, il est enchaîné et traumatisé. « C’est extrêmement douloureux et l’éléphant s’en souviendra toute sa vie. On le prive d’eau, de nourriture, il est battu… », explique Julie Middelkoop.


Prendre des selfies avec les tigres
 Donner le biberon à un bébé tigre, toucher le pelage du félin presque adulte, entrer dans la cage aux fauves. De quoi ramener de belles photos de vacances. Mais, pour divertir les touristes, les petits tigres sont enlevés à leur mère dès leur plus jeune âge. Ces bêtes sauvages, qui ont besoin de grands espaces, sont enfermées dans des enclos. Quant au sort des tigres adultes, trop dangereux pour interagir avec les touristes, il reste assez flou…
Turner Barr est un journaliste américain. En 2013, il a travaillé comme bénévole au Tiger Temple, en Thaïlande, pendant trois semaines. Il a donné, sur son blog, sept raisons de ne pas visiter ce site. « J’ai décidé de faire cette expérience car je voulais regarder de plus près ce que l’on nous présente comme un refuge pour les animaux. En réalité, ils sont élevés dans le seul but de faire du profit. Ces bêtes sont enchaînées, sous une chaleur assommante, c’est écœurant. Ce qui m’a le plus choqué, c’est le nombre de personnes qui viennent les voir », raconte le journaliste. Pour lui, les touristes ont un rôle très important à jouer : « Ils votent avec leur argent. J’en voyais certains qui étaient horrifiés par ce qu’ils voyaient. D’autres, en revanche, ne pensaient qu’à prendre leurs selfies avec des petits bébés tigres et les câliner », se souvient-il. La Thaïlande est le pays le plus connu pour proposer cette activité, mais on la retrouve aussi dans d’autres pays d’Asie, ainsi qu’en Australie, au Mexique ou en Argentine.


Marcher au milieu des lions
 Les bébés lions ont la cote en Afrique du sud. Quand ils n’ont que quelques mois, ils sont séparés de leur mère pour permettre aux touristes de les caresser, leur donner le biberon, et prendre des photos souvenir, lionceau dans les bras. Lorsqu’ils ont un peu grandi, mais pas suffisamment pour être trop dangereux, il est possible de se promener au milieu des lions. Là encore, qu’advient-il des lions qui ne sont plus dans le parc ? Impossible de le prouver : « Il y a une inconnue dans l’équation. On sait que les lions adultes sont revendus, on sait qu’il y a un marché d’os de lions envoyés en Chine, on sait qu’il y a de nombreux lions qui arrivent dans les chasses closes… », explique Tom Moorhouse, principal auteur de l’étude. Dans tous les cas, les lions ne peuvent plus être relâchés dans la nature après avoir vécu en captivité.


Visiter les parcs à ours
 Les ours sont gardés dans des fosses souvent surpeuplées, sans aucun divertissement. Étant des animaux solitaires à l’état sauvage, ils se battent, ce qui entraîne de graves blessures. Ils sont aussi dressés pour divertir les hommes, déguisés en clown, faisant les pitres sur un vélo… autant de situations inadaptées au bien-être de l’animal. La fondation Brigitte Bardot a beaucoup agi en Bulgarie pour libérer les ours dansants. « Ils ont hiberné dès le premier hiver, la nature peut très vite reprendre le dessus pour certaines espèces », encourage Christophe Marie, porte-parole de la fondation.



Tenir une tortue de mer dans les mains
Il reste une ferme avec des tortues de mer, dans les Îles Caïmans. Les touristes de passage peuvent se photographier avec, mais aussi les manger dans le restaurant de la réserve...au choix. Pour l’animal, être pris dans les bras des curieux entraîne une forte dose de stress. Son système immunitaire est affaibli et le risque d’attraper des maladies, accru. La tortue de mer est de nature timide, lorsqu’elle se retrouve dans les mains d’humains, elle bat des nageoires, ce qui peut engendrer des fractures ou des griffes arrachées. Il arrive souvent que les touristes les laissent tomber accidentellement. Ces accidents peuvent être responsables d’une fracture de la carapace et entraîner leur mort.



 Les spectacles d'animaux marins






Les delphinariums font partie des attractions les plus populaires. Mais les dauphins qui sont capturés dans la nature sont pris en chasse par des bateaux avant d’être attrapés dans des filets ou hissés à bord. Certains meurent avant même d’arriver à destination, tant le stress est intense. Ne vous laissez pas tromper par leur sourire et leur regard vif : « Ce sont des êtres très sensibles, très développés, avec une relation importante à leur famille. Dans leur bassin il n’y a absolument rien, pas de prédation ni de divertissement… Cela ne répond nullement à leurs besoins naturels », déplore Christophe Marie. La vie dans le bassin est également dangereuse pour la peau du dauphin, à cause du traitement de l’eau, mais aussi du soleil, dont il ne peut pas se protéger que dans les profondeurs.



 Les singes dansants
Des singes qui marchent comme des humains, s’habillent comme eux, et font même un numéro de danse. Les touristes éblouis mitraillent ces petits macaques de photos mais ignorent souvent l’envers du décor. « Ils sont enchaînés, déguisés et font la manche », décrit Christophe Marie. La violence fait souvent partie de leur apprentissage. Lorsqu’ils ne dansent pas, ils retournent dans leur cage ou sont enchaînés sans avoir aucune marge de manœuvre.




Découvrir les fermes de café de civette
Le café de civette est très prisé. La civette mange les cerises de caféier et le grain est récupéré plus tard dans ses excréments. Une telle récolte ne nuit pas à l’animal lorsque les grains sont récoltés dans la nature. Mais pour produire plus, les fermiers se sont mis à capturer les civettes, et les enfermer dans des petites cages surpeuplées où leur alimentation est réduite aux cerises. Le développement des visites des fermes, où les touristes peuvent voir les civettes et goûter le café, a contribué à en capturer encore plus. Elles risquent des blessures, maladies, malnutrition. Soumis à tant de stress, l’animal peut aller jusqu’à l’automutilation.



Charmer des serpents et embrasser des cobras
Les charmeurs de serpents sont une attraction courante lors d’un voyage. Les touristes peuvent repartir avec la classique photo du reptile entouré autour de leur cou. Désormais, il est possible d’embrasser un cobra. Connu pour être un animal très venimeux, le cobra est capturé à l’état sauvage. Pour que le tour soit possible, ses crocs sont arrachés avec des pinces en métal et la production de son venin bloquée. Les équipements pour de telles interventions sont rarement stérilisés, ce qui peut entraîner de douloureuses infections, voire la mort du serpent.



Les fermes de crocodiles
 La plupart des fermes aux crocodiles pratiquent l’élevage intensif. Ces animaux sont élevés en captivité pour leur peau, très prisée dans l’industrie de la mode, leur viande, que les touristes peuvent déguster dans les restaurants de la ferme, mais aussi, tout simplement, pour aux visiteurs d’admirer l’animal. Manque d’hygiène, surpopulation, stress intensif, compétition pour boire et manger… les crocodiles se battent très souvent, parfois à mort ou allant jusqu’à s’arracher des membres. Ils développent également de nombreuses infections.






Dans une récente étude intitulée «Le client n'a pas toujours raison: Les conséquences de la hausse du tourisme animalier sur la conservation et le bien-être des animaux», des chercheurs de l'Université d'Oxford se penchent sur les pires pratiques du secteur.

Le Monde.fr relève que l'étude a été commandée par l'ONG World Animal Protection pour alerter les clients: paradoxalement, la plupart d'entre eux participent à ces activités «par amour des animaux», note l'association.

Vingt-quatre «attractions» touristiques mettant en avant des animaux à travers le monde ont été passées à la loupe et classées selon cinq critères: les animaux ont-ils faim ou soif? Sont-ils victimes d'inconfort? Ont-ils des douleurs, des maladies ou des blessures? Agissent-ils normalement? Ont-ils peur ou sont-ils stressés? Sur la base de ces données le rapport final dresse une liste de 10 attractions touristiques «parmi les plus cruelles».

Le «crush»

Les promenades à dos d'éléphants, notamment en Thaïlande ou en Afrique du Sud, figurent en tête. Pour obliger les animaux à se montrer dociles pour ces balades, «ils sont séparés de leur mère alors qu'ils sont encore bébés, et soumis à un terrible entrainement appelé «le crush» explique le rapport: élevés dans de très petites cages ou attachés par des cordes ou des chaînes, ils sont battus et volontairement blessés. L'objectif: assurer un rapport de domination. Même une fois «soumis», ils sont isolés et contraints à vivre dans un enclos inadapté à leur taille, quand ils ne sont pas attachés. Leurs blessures sont rarement soignées.

En deuxième et troisième position figurent «les selfies avec des tigres» et «les promenades au milieu des lions». Là encore, les petits tigres sont séparés de leur mère pour des opérations photos avec des touristes qui se passent l'animal de flash en flash pendant des heures, avant de retourner à leur cages ou à leurs chaînes, en Thaïlande mais aussi en Australie ou en Argentine. Même chose avec les lions en Afrique du Sud. Quand ils sont trop grands, ils sont parfois promenés en laisse au milieu des touristes.

Ours, dauphins et signes «dansants»

Les «parcs à ours» font souffrir ces derniers, poursuit le rapport. Les ours sont normalement solitaires dans la nature, et la surpopulation des enclos les pousse à se battre. Ils sont aussi parfois «déguisés en clown» ou entraînés dans des cirques (voir galerie photos).

Moins connues, les activités liées aux tortues de mer sont souvent dangereuses pour celles-ci. Aux îles Caïman par exemple, les touristes peuvent les prendre dans leur bras, leur causant ainsi un énorme stress. Elles perdent parfois des griffes en se débattant pour se libérer, et certains touristes surpris les laissent tomber au sol.

En sixième position arrivent les très controversés «spectacles de dauphins», interdits dans plusieurs pays à cause des souffrances causées aux animaux. Attrapés en mer avec des filets de pêche, de nombreux dauphins meurent littéralement de stress avant d'arriver à destination, affirme le rapport. Les piscines dans lesquelles sont conservés ceux qui survivent sont trop petites, trop peu profondes pour éviter les coups de soleil, et chimiquement traitées.

Les «singes dansants», repérés principalement en Thaïlande, sont maltraités, «déguisés, forcés à danser ou à réaliser des tours pour des groupes de touristes». Quand ils n'assurent pas le show, ces macaques sont enchaînés ou enfermés dans des cages.

Les civettes s'automutilent

Les civettes, qui mangent les cerises de caféier et produisent des grains de café très prisés récupérés dans leurs excréments, sont elles aussi bien mal en point dans les plantations de café asiatiques. Enfermées, elles sont nourries exclusivement de cerises de caféiers afin d'augmenter la production de grains. Certaines, victimes du stress, s'automutilent.

Les charmeurs de cobras, qui doivent arracher les dents des serpents pour pouvoir travailler avec ces derniers, arrivent en neuvième position. Enfin, les crocodiles, «très sensibles au stress», sont victimes de maltraitance dans les fermes ouvertes aux touristes, où ils sont élevés pour leur viande et leur peau. Les enclos sont là encore surpeuplés et ils sont poussés à se battre pour leur survie.

Egger Ph.