Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 20 août 2016

Personne remarquable : Madame Brigitte Anne-Marie Bardot


Brigitte Bardot demande à François Hollande de gracier totalement Jacqueline Sauvage



"En son nom et en mon nom, je vous supplie d'user de votre pouvoir en graciant totalement Mme Sauvage". Cette appel est celui de Brigitte Bardot, qui demande, dans un courrier adressé au président de la République et dont Nice-Matin a obtenu une copie samedi 20 août, de gracier "totalement" Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent.

Pour l'ancienne actrice, Jacqueline Sauvage a "été victime toute sa vie" et "ne doit plus être la victime de la sévérité d'une justice contestable". "Une grande partie de l'opinion publique la soutient et implore votre grâce", écrit BB.


"Monsieur le Président,

'Recevoir n’est pas comparable à ce que donner peut offrir'.

Un don partiel annihile la générosité du geste. Un don total l’anoblit.

Madame Sauvage a été victime toute sa vie et ne doit plus être la victime de la sévérité incompréhensible d’une justice contestable.

Une grande partie de l’opinion publique la soutient et implore votre grâce. En leurs noms et au mien, je vous supplie d’user de votre pouvoir en graciant totalement Jacqueline Sauvage. Sinon je crains que cette pauvre femme, qui refuse la lutte, ne se laisse mourir de désespoir. Cette condamnation serait alors une condamnation à mort… Ce qui serait scandaleux.

Je vous supplie, Monsieur le Président, de prendre ma lettre en considération et vous assure de mes sentiments les plus respectueux."


"Épuisée de l'acharnement judiciaire à son encontre" selon ses avocates, Jacqueline Sauvage a renoncé jeudi à faire appel du rejet de sa demande de libération conditionnelle par le tribunal d'application des peines (TAP) de Melun (Seine-et-Marne).

Les magistrats ont refusé le 12 août d'accorder une libération conditionnelle à cette femme de 68 ans, devenue un symbole des violences conjugales et partiellement graciée par François Hollande pour la période de sûreté.

Egger Ph.