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samedi 28 janvier 2017

Fake News, fausses infos, journalistes menteurs !




Sur Twitter, une dépêche de CNN pas spécialement polémique et c’est ce qui a retenu mon attention a été suivie d’un commentaire que je n’avais jamais croisé auparavant.

CNN annonçait que Donald Trump venait de signer un ordre exécutif. En réaction, une personne écrivait :«CNN, site de Fake News, je vais attendre la confirmation par un média sérieux.»

Pendant la campagne électorale, CNN a fait passer à Hillary Clinton des questions d’un débat pour la primaire présidentielle.

Après la victoire de Donald Trump, CNN a fait la promotion d’un dossier calomnieux fabriqué de toutes pièces contre Trump dont même le très à gauche New York Times n’a pas voulu, sentant le faux à plein nez.

En 2010, je les ai attrapé en train de remplacer leurs journalistes israéliens du bureau de Jérusalem par des journalistes arabes et européens anti-israéliens.

CNN accusée de Fake News, loin de corriger le tir, s’est entêtée. Vous n’imaginez pas à quel point j’en suis heureux…

Lors d’une conférence de presse, dans un échange qui restera dans les annales, le Président Trump s’en est pris au journaliste de CNN, et l’a vertement remis à sa place : «votre organisation est terrible, vous incarnez les Fake News» :




Le 20 janvier, soit le jour même de l’entrée en fonction du nouveau président, Zeke Miller, un minable journaliste du Time comme vous en avez des centaines, affirmait que Donald Trump avait retiré la statue de Martin Luther King du bureau ovale et il mentait, une simple photo suffit à démasquer le malhonnête :



La gravité de l’accusation tenait dans le très pervers sous-entendu raciste de la manœuvre et le mal était fait.

Aucun des médias qui s’étaient jetés sur la Fake News n’ont publié de démenti, ils se sont contentés de ne plus en parler (Miller n’a jamais non plus présenté ses excuses à Donald Trump, et les médias ont fait un nouveau mensonge en prétendant qu’il s’est excusé auprès du Président).

Puis il y eut les fausses photos d’un parc à moitié vide comparé à un parc bondé pour Obama, le jour de l’investiture de Trump, destinées à montrer qu’il n’est pas un président légitime…

 Janvier 2009

Janvier 2017

Pour les journalistes français, la chose est entendue : toute info qu’ils décident de ne pas publier– ce qui arrive quotidiennement est une Fake News.

Beaucoup se lamentent de cette vicieuse attaque des médias traditionnels dirigée contre internet et ceux qu’ils appellent la « fachosphère ».

Je vais maintenant vous livrer mon secret, pourquoi je me réjouis de tout cela.

En 2010, quand nous avons vu apparaître les premières enquêtes montrant que les Français n’ont plus confiance dans les médias, j’ai ressenti une certaine inquiétude. Tout chef d’entreprise sain d’esprit aurait convoqué sa rédaction et demandé un plan de redressement pour reconstituer le seul capital dont dispose une entreprise de presse : sa crédibilité.

Ils ne l’ont pas fait. Ils ont continué à mentir, à désinformer, à cacher l’info comme si de rien n’était, comme avant.

Chaque année depuis, les enquêtes confirment la défiance du public envers la presse constatée les années précédentes.

Chaque année, rien ne se produit, ils continuent sur leur lancée, indifférents ou impuissants à changer leur trajectoire.

J’en suis venu à conclure que les journalistes, pour des raisons multiples dont l’arrogance et la déconnexion du réel ne sont pas les moindres, sont incapables de comprendre le mal qu’ils se font à eux-mêmes en dissimulant ce que nous sur internet publions, et en distordant toujours dans la même direction les mêmes informations.

J’en suis venu à conclure qu’ils se suicident sous nos yeux.

Et je ne vois rien d’autre dans mon cœur qu’une immense joie à voir cette bête immonde qui fait tant de mal, la presse, se suicider sous nos yeux.

Alors… Champagne !



JEAN-PATRICK GRUMBERG