Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 20 janvier 2018

Monsieur Paul nous a quitté


«Son nom seul 
résumait la gastronomie française»
«Des simples amateurs de cuisine jusqu'aux gourmets les plus avertis, dans les territoires de France comme dans les pays les plus lointains, Paul Bocuse était l'incarnation de la cuisine française»


Rémy et tous les cuisiniers sont orphelins aujourd'hui


«Un maître incontesté et généreux»

«Fidélité à la France, lorsqu'il s'engagea dans l'Armée française de la Libération aux côtés du général de Gaulle», en 1944.

«Fidélité à ses maîtres, en particulier au grand Fernand Point dont il ne cessa d'honorer la mémoire».

«Fidélité à ses amis, qui sont devenus avec le temps la légion admirable de la gastronomie française (...)» mais aussi «à sa terre de Collonges-au-Mont-d'or», où «se nourrissait ce feu sacré qui ne le quitta jamais et qui lui permit de faire entrer dans la modernité la gastronomie française sans la renier ni la trahir, mais en la portant vers de nouveaux sommets».

«Aujourd'hui, la gastronomie française perd une figure mythique qui l'aura profondément transformée. Les chefs pleurent dans leurs cuisines, à l'Élysée et partout en France. Mais ils poursuivront son travail»


Pour les gourmets et les gourmands


«Notre capitaine s'est éteint ce 20 janvier à 10 heures à l'aube de ses 92 ans. Bien plus qu'un père et un époux, c'est un homme de coeur, un père spirituel, une figure emblématique de la gastronomie mondiale et un porte-drapeau tricolore qui s'en est allé.

Paul Bocuse appartient à une dynastie de cuisiniers qui remonte jusqu’au XVIIIe siècle. Son grand-père paternel était propriétaire du Restaurant Bocuse, à Collonges-au-Mont-d’Or, à 7 km de Lyon, quand ses grands-parents maternels tenaient l’Hôtel du Pont, situé à 400 m du précédent.

En 1936, son père rachète ce dernier à ses beaux-parents, et le rebaptise Auberge du Pont. C’est dans cet établissement à la façade verte et rose, en bord de rivière, à Collonges-au-Mont-d’Or, qu’il est né le 11 février 1926, dans la même chambre qu’il habita jusqu’à sa mort.



Père spirituel

Apprenti dans le restaurant lyonnais triplement étoilé de la mère Brazier à partir de 1946, le jeune Paul se forme également à l'école de Fernand Point, son «maître à penser», à Vienne (au sud de Lyon).

Meilleur ouvrier de France en 1961, trois étoiles au Michelin sans discontinuer depuis 1965, il transforme l'auberge familiale des bords de Saône en temple de la gastronomie, devenant au fil des ans et de ses voyages le patron d'un puissant groupe. Bourreau de travail et premier chef à quitter ses fourneaux pour s'installer au Japon, au Brésil et aux États-Unis, il joue les globe-trotteurs, entraînant dans son sillage d'autres chefs qui voient en lui leur «père spirituel».


1945 : Croix de guerre
1961 : Meilleur ouvrier de France
1975 : Chevalier de la Légion d'honneur
1987 : Officier de la Légion d'honneur
1989 : Cuisinier du siècle 
1993 : Officier de l'Ordre national du mérite
2004 : Commandeur de la Légion d'honneur
2011 : Chef du siècle







"Monsieur Paul, c'était la France. Simplicité & générosité. Excellence & art de vivre. Le pape des gastronomes nous quitte. Puissent nous, apprentis, cuisiniers et chefs, à Lyon, comme aux quatre coins du monde, longtemps cultiver les fruits de sa passion"


Egger Ph.