.
Le philosophe grec Aristote fut le premier à décrire l'échouage des mammifères marins. Ce phénomène depuis longtemps intrigue les hommes et ne trouve pas d'explications satisfaisantes.
.
Déjà Les hommes préhistoriques utilisaient les cétacés échoués pour se nourrir ou fabriquer des produits utiles. Les théories les plus diverses tentent de dévoiler ce mystère, les cétacés tenteraient ils de retourner à leur origine terrestre ? De nos jours la thèse du suicide collectif semble être la plus répandue, du moins, faute de connaissances précises, elle est la plus médiatisée.
.
On remarque que les espèces qui s'échouent le plus fréquemment, et en plus grand nombre, sont celles qui forment des groupes sociaux cohésifs et vivent souvent dans les eaux profondes loin des côtes. Ces espèces incluent les globicéphales.
.
Les liens sociaux sont étroits parmi les membres de nombreuses sociétés de cétacés à dents. Si un individu est malade, blessé ou sur le point de mourir de vieillesse, l'habitude de porter assistance aux membres du groupe en difficulté ne disparaît pas en raison de la proximité du rivage. Les dauphins globicéphales vivent en groupe de plusieurs centaines d'individus qui suivent un meneur, ou pilote.
.
Lorsque celui-ci est vieux, ou malade, et que son système de navigation est défectueux, il peut finir par s'échouer. Tragiquement, le groupe entier le suivra sur la côte.
Lorsque celui-ci est vieux, ou malade, et que son système de navigation est défectueux, il peut finir par s'échouer. Tragiquement, le groupe entier le suivra sur la côte.
.
« Il est arrivé que des dauphins remis à l'eau pendant un sauvetage, reviennent s'échouer volontairement. Une fois l'individu le plus vieux euthanasié, ses congénères remis à l'eau ont cessé de revenir sur le sable. La corrélation n'est pas certaine, mais il semble que les individus suivent leur pilote quoi qu'il arrive, même dans ces conditions dangereuses. »
.
« Il est arrivé que des dauphins remis à l'eau pendant un sauvetage, reviennent s'échouer volontairement. Une fois l'individu le plus vieux euthanasié, ses congénères remis à l'eau ont cessé de revenir sur le sable. La corrélation n'est pas certaine, mais il semble que les individus suivent leur pilote quoi qu'il arrive, même dans ces conditions dangereuses. »
.
Beaucoup de théories supposent que les cétacés souffrent d'un dérèglement de navigation causés par des ondes causés par les sonars militaires .
.
Les sonars de sous-marins ou de bateaux, notamment ceux utilisant des ondes à très basse fréquence (sonars dits ATBF) peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les cétacés, des accidents étant déjà survenus en Grèce, au large des îles Canaries, ou encore près des Bahamas.
.
« Il y a deux cas de figure. Si les animaux sont proches du sonar, ils peuvent subir des lésions au niveau de l'oreille interne, qui sont directement dues aux ondes sonores. Dans ce cas, leur système de navigation est déréglé et on imagine que c'est ce qui les mène vers la côte.
« Il y a deux cas de figure. Si les animaux sont proches du sonar, ils peuvent subir des lésions au niveau de l'oreille interne, qui sont directement dues aux ondes sonores. Dans ce cas, leur système de navigation est déréglé et on imagine que c'est ce qui les mène vers la côte.
.
Autre possibilité, les sons peuvent littéralement affoler les cétacés qui paniquent et remontent vers la surface beaucoup trop vite : une embolie gazeuse survient, et les animaux blessés et affaiblis finissent par échouer sur les côtes.
Autre possibilité, les sons peuvent littéralement affoler les cétacés qui paniquent et remontent vers la surface beaucoup trop vite : une embolie gazeuse survient, et les animaux blessés et affaiblis finissent par échouer sur les côtes.
.
On trouve parfois des infections graves dues à des vers parasites présents dans le canal auditif ou le cerveau, ce qui pourrait affecter la coordination, l'orientation, l'équilibre et l'audition des cétacés. « Une autre hypothèse est que les cétacés naviguent en utilisant des anomalies du champ magnétique de la terre. Des oiseaux migrateurs et des tortues marines par exemple, ont cette capacité, et de la magnétite, un minéral impliqué dans la navigation géométrique de ces mêmes animaux, a été retrouvée dans le cerveau de certains cétacés. »
.
Ces lignes qui s'étendent à des kilomètres sous la surface, passent parfois par les côtes, emmenant les dauphins droit à leur perte. Samy Hassani se montre prudent avec cette théorie.
.
.
Les dauphins utilisent l'« écholocation » (ou « écholocalisation ») pour se repérer et se diriger, en envoyant des sons à diverses fréquences ils sont capables de savoir où se situent obstacles, proies, etc. :
.
« Les cétacés se dirigent surtout avec les sons, grâce à un système d'écholocation, ce qui n'est pas de nature magnétique. Il s'agit simplement d'ondes sonores. “
.
« Les cétacés se dirigent surtout avec les sons, grâce à un système d'écholocation, ce qui n'est pas de nature magnétique. Il s'agit simplement d'ondes sonores. “
.
« De gros progrès ont été faits dans le domaine de l'analyse des échouages. Des règlementations européennes imposent désormais quelques contraintes aux bateaux de pêche pour protéger les cétacés, comme par exemple l'utilisation de répulsifs acoustiques pour les éloigner des filets.
.
.
La perturbation sonore est également prise en compte, des organismes comme l'Otan ou la Marine Nationale ont aussi mis en place des codes de bonne conduite afin de ne pas nuire aux cétacés. »
.
Chacune de ces théories explique en partie ces accidents, mais aucune ne semble répondre entièrement à la question. Des groupes d'études ont été créés aux Etats-Unis et en Europe notamment, dans le but de mieux comprendre le comportement de ces animaux et afin de prendre des résolutions face aux échouages.
Chacune de ces théories explique en partie ces accidents, mais aucune ne semble répondre entièrement à la question. Des groupes d'études ont été créés aux Etats-Unis et en Europe notamment, dans le but de mieux comprendre le comportement de ces animaux et afin de prendre des résolutions face aux échouages.
.
Egger Ph.