Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 31 octobre 2009

Halloween (nuit du 31 octobre au 1er novembre)

.

.
L'Halloween est une fête folklorique traditionnelle à laquelle certains attribuent une lointaine origine celtique. Pendant la protohistoire celtique, existait une fête religieuse - Samain en Irlande, Samonios en Gaule –, qui se déroulait sous l’autorité des druides, pendant sept jours (le jour de Samain lui-même et trois jours avant et trois jours après). « C’est une fête de fermeture de l’année écoulée et d’ouverture de l’année à venir. Le temps de Samain est celui du Sid brièvement confondu avec celui de l'humanité.» C’est la période de possibles rencontres mythiques entre certains hommes et les dieux des Tuatha Dé Danann. La civilisation celtique (et la religion et les fêtes druidiques) a disparu d’Irlande au Ve siècle, avec l'évangélisation hagiographique de saint Patrick. La fête chrétienne de la Toussaint, à laquelle est adossée Halloween, n’a été instituée qu’au IXe siècle par le pape Grégoire IV. L’abondante littérature irlandaise médiévale, élaborée par les clercs entre le VIIIe et le XIIe, ne mentionne que la fête sacrée de Samain.

L’étymologie appartient strictement à la langue anglaise, sans aucun rapport avec le gaélique ou toute autre langue celtique. Son nom actuel est une altération de All Hallow Even, qui signifie littéralement le soir de tous les saints du paradis, c'est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint (hallow est une forme archaïque du mot anglais holy qui signifie : saint, even est une forme usuelle qui a formé evening (soir)). L'orthographe Hallowe’en est encore parfois utilisé au Canada et au Royaume-Uni.

La fête folklorique d’Halloween a été, pour finir, importée sur le continent nord-américain par les immigrants catholiques britanniques.

.





L’Halloween (en Amérique du Nord, avec un déterminant) ou Halloween (sans article, forme utilisée en France) est une fête qui se déroule dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Elle est fêtée principalement en Irlande, au Canada, en Australie, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. La tradition la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes qui font peur ou qui font rire (fantômes, sorcières, monstres,vampires, etc.) et aillent sonner aux portes en demandant aux adultes, souvent eux-mêmes déguisés, des bonbons, des fruits ou de l'argent avec la formule : Trick or treat! (« Des bonbons ou un mauvais sort ! ») ou simplement « Halloween ! ». D'autres activités incluent des bals masqués, le visionnement de films d'horreur, la visite de maisons « hantées », etc.

L'Halloween est une fête folklorique anglo-saxonne, à laquelle certains prêtent une origine celtique, basée sur la concomitance calendaire du 1er novembre, période de l'antique fête religieuse celtique de Samain. Cette tradition a été transportée en Amérique du Nord au XIXe siècle par les Irlandais, les Écossais et autres immigrants.

Le principal symbole de l'Halloween est la citrouille, remplacée quelquefois par un potiron, issu de la légende irlandaise de Jack-o'-lantern : on le découpe pour y dessiner, en creux, un visage, puis on place une bougie en son centre.

À l’origine, le symbole d’Halloween était un navet contenant une bougie pour commémorer la légende de Jack-o'-lantern (Jack à la lanterne), condamné à errer éternellement dans l'obscurité entre l'enfer et le paradis en s'éclairant d'un tison posé dans un navet. Le navet fut progressivement remplacé par une citrouille, elle-même remplacée quelquefois par un potiron ou un autre légume : on le découpe pour y dessiner, en creux, un visage grimaçant, puis on place une bougie en son centre. Même s'il y a une tradition des Îles Britanniques consistant à sculpter une lanterne à partir d'un rutabaga, d'une betterave fourragère ou d'un navet, la pratique fut associé à l'Halloween en Amérique du Nord, où la citrouille était plus large et plus facile à sculpter.

L'imagerie qui entoure l'Halloween est largement un amalgame de la saison de l'Halloween elle-même (saison où les nuits deviennent de plus en plus longues par rapport au jour), d'un siècle ou presque de représentations artistiques (notamment dans les films américains, et une volonté mercantile de commercialiser ce qui a rapport au sombre et au mystérieux. Ceci implique généralement la mort, la magie ou des monstres mythiques. Les personnages couramment associés à l'Halloween sont les fantômes, les goules, les sorcières, les vampires, les chauves-souris, les hiboux, les corbeaux, les vautours, les maisons hantées, des personnages à tête de citrouille, les chats noirs, les araignées, les gobelins, les zombis, les momies, les squelettes, les loup-garous et les démons. Surtout en Amérique du Nord, le symbolisme est inspiré par les classiques du cinéma d'horreur, avec des personnages comme Dracula, le monstre de Frankenstein, le Loup-Garou et la momie. Les maisons sont souvent décorées avec ces symboles.

L'orange et le noir sont les deux couleurs traditionnellement associées à l'Halloween. Dans les produits et les images plus récentes, on retrouve aussi du mauve, du vert et du rouge. L'usage de ces couleurs est, en partie, dû à leur usage dans les publicités ayant rapport à cette fête depuis plus d'un siècle

L'événement principal de la fête est le « passage de l'Halloween » durant lequel des enfants déguisés vont de porte en porte pour réclamer des friandises. Les petits anglophones crient « Trick or treat ! », qui signifie « Des bonbons ou un mauvais tour ! ». En ce sens, Halloween fut d'abord connue sous le nom de « Soirée des tours » dans les premières régions du Québec où elle se diffusa, parmi lesquelles la Gaspésie où plusieurs Irlandais et Jersais s'installèrent au XIXe siècle. Même si cela ressemble à une tradition plus ancienne en provenance d'Écosse et d'Irlande, la collecte rituelle de l'Halloween apparaît seulement au début du XXe siècle siècle en Amérique du Nord, et s'est peut-être développée indépendamment. Les habitants de la maison, eux-mêmes souvent déguisés, donnent des friandises, des barres de chocolat, et parfois même des boissons gazeuses. Certaines personnes utilisent des effets sonores et de la fumée pour ajouter à l'ambiance.

La collecte pour l'UNICEF est devenue une tradition durant l'Halloween en Amérique du Nord. Débutant en 1950 comme événement local dans une banlieue de Philadelphie, le programme consiste en la distribution de petites boîtes aux écoliers, avec lesquelles ils peuvent solliciter des dons en visitant les maisons. On estime que les enfants ont amassé plus de 119 millions de dollars américains pour l'UNICEF depuis le début du programme. En 2006, l'UNICEF retira ces boîtes dans certaines parties du monde, citant des problèmes administratifs et de sécurité.

Le jeu de la pomme, qui consiste à attraper une pomme dans une bassine en se servant uniquement de sa bouche

Une tradition qui a survécu jusqu'à nos jours en Irlande est la cuisson (ou l'achat) d'un barmbrack (báirín breac en irlandais), un gâteau aux fruits léger. Un anneau est placé dans le gâteau avant la cuisson. On dit que quiconque trouve l'anneau va trouver le véritable amour durant l'année.

La citrouille n'a pas seulement un aspect décoratif. On en mange les graines rôties et on en utilise la chair pour faire de la tarte, de la confiture ou du pain.

D'autres aliments sont associés à la fête, tels que le Báirín Breac et Colcannon (en Irlande), le bonfire toffee (au Royaume-Uni), le Toffee Apple (en Australie; en Grande-Bretagne à la place des pommes d'amour), le cidre chaud, le blé d'Inde rôti, les beignets, et le popcorn. Les enfants mangent aussi (le plus important) des friandises.

En Angleterre, l'Halloween était autrefois appelée « la nuit du casse-noisettes » ou « la nuit de la pomme croquante ». Les familles réunies autour du feu racontaient des histoires tout en mangeant des noisettes et des pommes. Ce jour-là, les pauvres recevaient des gâteaux appelés « les gâteaux de l’esprit »

Halloween n'existait pas en Belgique jusqu'il y a peu. La formule trick or treat est adaptée en « des bonbons ou des coups de bâton », « des bonbons ou un frisson » ou plus couramment « des bonbons ou la vie ».

Au Canada, la fête d'Halloween est largement célébrée. Le 31 octobre, le soir venu, les enfants revêtent des costumes de toutes sortes, amusants ou effrayants, et envahissent les rues pour frapper à chaque porte et demander des friandises. Les foyers qui participent à la fête ornent le pas de leur porte d'une citrouille illuminée ou branchent simplement les décorations pour indiquer que les enfants y sont les bienvenus. Depuis quelques années, cette fête a pris de l'ampleur et donne lieu à de multiples activités pour petits et grands. La fête suscite aussi un engouement croissant pour la création de véritables décors d'horreur devant certaines maisons.

Au Québec, la coutume qui s'est progressivement répandue partout remonte tout au plus aux années 1920-1930 et a probablement commencé dans la région de Montréal à l'initiative des Québécois anglophones. Il fallut néanmoins attendre les années 1960-70 pour qu'elle s'impose réellement dans les régions à grande majorité francophone, comme le Bas-Saint-Laurent.

Dans certains villages du Nouveau-Brunswick, c'était le curé qui décidait quand avait lieu l'Halloween, notamment à Notre-Dame-des-Érables.

Par ses manifestations, l'Halloween s'apparente à celle du Mardi gras, ou de la Mi-Carême, qui donnait lieu, dans certaines régions du pays, à des déguisements et à la collecte de bonbons, notamment au Goulet, au Nouveau-Brunswick, et à Saint-Antoine-de-l'Isle-aux-Grues, au Québec

L'Halloween n'est presque pas célébré dans les Caraïbes. Dans certaines régions des Antilles britanniques, il y a des célébrations en l'honneur de la Nuit de Guy Fawkes qui ont lieu aux environs de l'Halloween.

Sur l'île de Bonaire, les enfants d'une ville se rassemblent en groupe, et contrairement aux autres endroits du monde, ils passent l'Halloween dans les confiseries, au lieu de faire du porte-à-porte.

L'Écosse, ayant une langue et une culture gaéliques communes avec l’Irlande, célèbre la fête de Samhain depuis des siècles. Robert Burns fit un portrait des différentes coutumes dans son poème Hallowe'en (1785).

L'Halloween, connu en Gaélique écossais sous le nom de Oidhche Shamhna, consiste principalement en des enfants déguisés (souvent en sorcière ou en fantôme) faisant du porte-à-porte et offrant des divertissement variés. Si la performance est appréciée, les enfants sont récompensés avec des bonbons, des fruits ou un peu d’argent. Il n’y a pas de tradition du trick or treat écossaise.

En Écosse, le folklore, incluant l'Halloween, est centré sur la croyance envers les fées. Les enfants se costument et transportent une Neepy Candle, un visage diabolique gravé dans un rutabaga (neep en anglais) évidé, éclairé de l’intérieur, pour effrayer les mauvaises fées.

Un jeu d’enfants populaire durant cette soirée est celui où l’on doit attraper une pomme dans un bac d’eau en utilisant seulement sa bouche. Un autre jeu consiste à essayer de manger, en ayant les yeux bandés, un pain enrobé de mélasse pendant au plafond par une ficelle

À la suite d'une famine, les coutumes et les pratiques se déplacèrent, avec l'émigration irlandaise de 1646 à 1648, vers les États-Unis. C'est à la fin du XIXe siècle qu'elle y devient une source de festivité avec les déguisements et les décorations tournant autour des têtes de morts, fantômes, squelettes, sorcières. Les enfants déguisés en sorcières ou en fantômes défilent dans les rues en frappant aux portes et en revendiquant des petits cadeaux (des bonbons) sous menace de malédiction en cas de refus. La coutume du trick or treat, qui signifie « tu paies ou tu as un sort », est apparue aux États-Unis dans les années 1930

L'Halloween est une fête très populaire en Irlande et est connue sous le nom Gaélique Oíche Shamhna (littéralement la nuit de la fin de l'été), et est célébrée depuis des siècles. Dans la nuit de l'Halloween, les enfants et les adultes se déguisent en créatures maléfiques (fantômes, zombies, sorcières, goblins), des grands feux sont allumés et des feux d'artifices sont tirés partout dans le pays.

Cette fête n'ayant aucun lien avec le shintoïsme ni avec le bouddhisme, les Japonais ne célèbrent traditionnellement pas Halloween. Cependant l'événement gagne en popularité et on trouve maintenant beaucoup de décorations et de déguisements dans les magasins.

L'Halloween n'a jamais été célébré à Malte jusqu'à tout récemment, où sa popularité a augmenté à cause du grand nombre de bals costumés organisés le soir d'Halloween, surtout courus par les adolescents et les jeunes adultes. Il n'y a pratiquement personne qui distribue des bonbons ou qui passe dans les maisons

La célébration de l'Halloween en Roumanie est liée au mythe de Dracula. Des bals costumés sont organisés en Transylvanie mais surtout dans la ville de Sighişoara. On considère en effet que l'esprit de Dracula vit dans cette ville parce qu'elle fut le théâtre de plusieurs chasses aux sorcières. Celle-ci sont recréées, de nos jours, par des acteurs le soir du 31 octobre.

À l'île de Man, le 31 octobre est la fête de Hop-tu-Naa

Dans plusieurs pays ne célébrant traditionnellement pas Halloween, son introduction a suscité une opposition plus ou moins forte. Certaines voix se sont élevées pour dénoncer une américanisation croissante du monde, ou pour craindre que les fêtes religieuses autour du 31 octobre, comme la Toussaint, ne soient balayées par cette fête.

En France, la fête a connu un succès important mais passager autour de l'an 2000. Au début, Halloween n'était célébrée que dans les milieux anglo-saxons. La célébration de cette fête se développait lentement mais restait peu répandue. Tout change en 1997, lorsque l'opérateur téléphonique France Telecom lance un téléphone mobile de couleur orange baptisé Olaween. Une importante campagne publicitaire (8000 citrouilles furent distribuées au Trocadéro), associée à d'autres initiatives commerciales (en particulier les deux parcs à thème de Disneyland Paris) donne à cette fête une visibilité médiatique instantanée. Dès 1998, elle est adoptée par les commerçants et certains médias, la fête tombant dans la période creuse d'avant Noël.

Rapidement, certains Français critiquent cette importation d'Halloween en la dénonçant comme une opération marketing. Néanmoins les magasins se remplirent d'articles dédiés (costumes, citrouilles, bonbons), la vogue culminant autour de l'an 2000. Elle s'impose alors en France en moins de quatre ans comme la troisième fête commerciale de l'année, juste derrière Noël et le jour de l'an.

Mais assez rapidement, la fête s'essouffle. Les rayons des supermarchés français sont moins fournis en objets destinés aux célébrations d'Halloween. Dès 2006 de nombreux médias comme L'Express et 20 minutes font état de ce désamour pour la fête.

La pure logique commerciale et la survente médiatique de la fête en France sont mises en avant pour expliquer ce rapide retour de balancier. Halloween a aussi beaucoup souffert de vives oppositions politiques ou religieuses, la fête entrant en concurrence avec la Toussaint.

En 2008, cette relative désaffection apparait à peu près générale : pas de décoration dans les rues, peu de publicité à la radio ou la télévision et d'articles dans les magasins.réf. à confirmer : Seulement quelques enfants espèrent une réelle progression de cette fête mais pour le reste « Halloween est devenue une fête complètement dépassée ». S'il y a encore moyen de fêter Halloween en France, la fête est devenue bien discrète.

Halloween, fête païenne est aussi proche de deux fêtes célébrées par les catholiques, la Toussaint (le 1er novembre) et la fête des morts (le 2 novembre), ce qui a fait réagir L'Église catholique en France. Elle a constaté qu'avec Halloween une population non chrétienne s'intéresse au sens de la mort. Pour rappeler le sens de la Toussaint catholique, le diocèse de Paris a instauré, depuis 2002, une manifestation festive baptisée, en anglais approximatif, Holy wins (qu'on pourrait traduire par « ce qui est saint est victorieux »). Des centaines de personnes y participent chaque année. Une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC), commandée par la Chambre syndicale nationale des arts funéraires et datée de 2005, fait apparaître en parallèle une récente augmentation du succès commercial de la fête de la Toussaint. Au mois d'octobre, les confiseurs vendent leurs bonbons en indice 130 contre 100 les autres mois, ce qui montre bien le succès de la fête, du point de vue des confiseurs tout du moins. D'après le directeur du Crédoc même, « le chiffre d’affaires de la fête d’Halloween en France n’a jamais dépassé celui des fleuristes pour la Toussaint »

En Allemagne et en France, le 31 octobre est la fête de la réforme. L'Église évangélique y distribue des bonbons à l'effigie de Martin Luther pour décourager les enfants à célébrer l'Halloween. Selon l'évêque de Hanovre, il est « absurde de célébrer l'Halloween, Martin Luther ayant libéré les protestants de la peur des démons et des sorcières ».

En Équateur, le président Rafael Correa a demandé, en 2007, aux fonctionnaires de ne pas célébrer l'Halloween car, selon lui, le gouvernement équatorien est nationaliste et la population doit célébrer les fêtes locales.

En Russie, le Kremlin et l'Église orthodoxe tentent de freiner la popularité grandissante de l'Halloween. Il est maintenant interdit de la célébrer dans les écoles de Moscou.

Au Venezuela, le président Hugo Chavez a déjà affirmé que l'Halloween répandait la terreur et qu'il fallait que la population résiste à l'envahissement de la culture américaine

La fête ayant lieu le soir, certaines règles de sécurité sont conseillées. Ainsi, il est recommandé de porter des maquillages au lieu de masques afin de ne pas obstruer la vue et traverser aux intersections, etc. Pourtant, à chaque fête d'Halloween, il y a des rumeurs persistantes selon lesquelles des gens introduiraient du poison ou des objets dangereux (lames, aiguilles) dans les bonbons. Une légende urbaine raconte même que certain enfants auraient mangé des jouets qui gonflent dans l'eau en guise de bonbons. Certains postes de police organisent même une inspection gratuite des friandises. Il n'y a en fait jamais eu de véritable cas d'empoisonnement ou de blessure, la plupart étant des canulars ou ayant été commis par la propre famille des enfants. On continue pourtant de voir chaque année des reportages avertissant les gens du danger. Certains parents vont même jusqu'à suivre leurs enfants dans leur collectes, et les obligent à se déplacer en auto, même pour de courtes distances. À Churchill, au Manitoba, un périmètre de sécurité est établi à l'aide d'automobiles munies de gyrophares pour permettre au enfants de passer l'Halloween à l'abri des ours polaires, qui peuvent parfois se promener dans la ville à la tombée de la nuit.

Aux États-Unis, dans l'état du Michigan et à certains endroits des Maritimes canadiennes, certaines personnes prennent très à cœur l'aspect « mauvais coups » de la fête. Il y a des actes de vandalisme tels que le toilet papering (acte de dérouler des rouleaux de papier toilette dans les arbres ou sur la voie publique) ou l'incendie de voitures. À certains endroits, les policiers se laissent lancer des œufs dans l'espoir de réduire le vandalisme.

Il est conseillé de fournir aux enfants un repas copieux afin qu'ils consomment moins de sucreries ou de donner des fruits au lieu de bonbons

Des mouvements occultes et sataniques, nés au 19e siècle, et toujours présents aujourd'hui, ont récupéré la Samhain en l'intégrant dans leurs pratiques occultes, comme le chamanisme, la communication avec les défunts (appelées channelling ou spiritisme) et les facultés médiumniques (voyance, clairaudiance, divination, etc.). "La nuit du 31 octobre est devenue ainsi le nouvel an des mouvements de sorcellerie (Wicca) fêtant l'entrée dans les ténèbres". Pour certains, il est donc préférable de ne pas valoriser une fête qui comporte, encore aujourd'hui, de nombreuses ramifications occultes[

Au Canada, l'usage français veut que l'on mette le déterminant l’ (exemple : « C’est l'Halloween! »), contrairement à l'usage en France où l'on emploie « Halloween » sans déterminant, comme dans les pays anglophones. D'après l'Office québécois de la langue française, « en dépit de la majuscule qui caractérise en typographie les noms de fêtes civiles ou religieuses, ce terme est parfois attesté avec une minuscule. D'autre part, même si le mot est d'origine étrangère, l'« h » initial est muet, ce qui entraîne son élision, par exemple dans l'expression “des bonbons d'Halloween”. »

L'Halloween n'est pas célébrée traditionnellement en Chine, mais il existe une fête proche, la Fête des fantômes.

Halloween tire son origine d’une fête celtique, la Samain (Samhuin), qui marquait le1er jour de l’année celtique. Celle-ci était divisée en 2 cycles de 6 mois. La Samain se célébrait le 1er novembre. Mais les Celtes comptaient en nuits et non en jours, de sorte que la célébration devait commencer le 31 octobre au soir. D’après leur philosophie, l’être est issu du non être, et la lumière naît des ténèbres, ce qui explique aussi pourquoi l’année celtique commençait par l’hiver.

Etymologie

Halloween, soir sacré, serait la contraction de All Hallows’Eve, littéralement la veille de la Toussaint (All Hallows’day en anglais). En effet, Halloween vient d’une fête celtique qui avait lieu la nuit précédent la Toussaint, qui n’est elle-même qu’une tentative de transformation de cette fête, sous la pression du christianisme. Autrement dit, Halloween serait une façon de maintenir vivante la fête païenne sous un verni chrétien.


Le nouvel an celtique

Halloween est aujourd’hui une fête très populaire aux USA. Mais elle est à l’origine une fête européenne, la Samain. D’abord très vivace chez les Gaulois, cette fête aurait continué à se développer en Irlande, en Ecosse et au Pays de Galles, tandis que la culture celte s’amenuisait en Gaule. Elle a été importée en Amérique au milieu du XIXe siècle par les émigrés irlandais, fuyant la famine, ainsi que par les Gallois et Ecossais.

La Samain signifie réunion et fin de l’été. Chez les Celtes, la fête de la Samain correspondait à la première nuit de la nouvelle année. Elle marquait le début du cycle hivernal, celui de la lutte entre les ténèbres et la lumière. En effet, l’hiver avait pour les sociétés paysannes traditionnelles un caractère ambigu et inquiétant, et était une période d’inactivité. De plus, ces sociétés craignaient que le soleil (le dieu Been dans la mythologie celtique) ne revienne pas. Le cycle hivernal se terminait par la Beltare ou Beltaine, le 1er mai, qui marquait donc la victoire de la lumière sur les ténèbres.

Au cours de la nuit de la Samain, les Celtes suivaient un cérémonial rigoureux afin de s’assurer de la bonne année à venir. Les druides allumaient un feu sacré sur l’autel afin d’honorer Been, le dieu du soleil, pour l’inciter à revenir. Ce feu servait aussi à chasser les mauvais esprits. Ensuite, chaque famille recevait une braise de ce feu avec laquelle elle allumait un nouveau feu protecteur dans son âtre, qui devrait brûler jusqu’à l’automne suivant.

La fête s’étendait sur plusieurs jours et des festins étaient préparés. Le 1er jour était consacré à la mémoire des héros, le second à la mémoire des défunts et les suivants aux réjouissances populaires.

La fête de la Samain est le symbole du début de toute chose et de tous les événements cosmiques. Marquant à la fois la fin et le début de l’année, cette fête se situe en quelque sorte hors du temps. Elle a une fonction d’intermédiaire entre les mondes humains et divins, ainsi que entre les vivants et les morts. D’après la mythologie celtique, il existe une vie après la mort. Pendant cette nuit, les esprits des trépassés pouvaient revenir dans leur demeure terrestre et les vivants essayaient de les accueillir au mieux. Par exemple, on leur laissait une place autour de la table ou près du feu …Mais l’ouverture des portes de l’autre monde permettait aussi l’intrusion d’esprits maléfiques. Ce deuxième aspect a surtout pris de l’importance sous l’influence du christianisme, avec les idées d’enfer et de purgatoire. Dès lors, la mort devint effrayante. Si les âmes reviennent, c’est qu’elles n’ont pas accédé au Paradis et sont donc des âmes damnées ou libérées du purgatoire. Selon la légende, ces âmes damnées parcouraient la nuit de la Samain dans des cortèges, des cohortes infernales appelées « Hellequin » (Train d’enfer), probablement à cause de la déesse Hel liée au monde souterrain.

A l’origine, la Samain était également intimement liée au cycle des saisons et des récoltes et on y remerciait le soleil pour les moissons.

Des célébrations assez similaires existaient en Egypte et au Mexique, au cours desquelles on célébrait la mort du soleil.

Les divers monstres d’Halloween

La fête de la Samain marquait le début de l’hiver et donc la lutte entre le soleil et les ténèbres. La force des ténèbres était représentée par une série d’esprits plus ou moins maléfiques. C’est là l’origine des divers monstres associés à Halloween, même si certaines figures, comme celle de la sorcière, sont relativement récentes.

Les squelettes ont certainement pour origine les reliques de Saints vénérées le jour de la Toussaint.


Masques et déguisements

Les masques et les déguisements avaient pour fonction de faire peur aux esprits ou de les apaiser en leur ressemblant, voire de s’identifier à eux afin de s’en protéger.


Citrouille

Au moment de la Samain, on vidait des navets ou des betteraves pour les tailler en forme de tête de mort, que l’on plaçait au bord des routes ou vers les cimetières. Dans l'imaginaire allemand, la rave était associée au diable car, en tant que plantes du sol, on imaginait qu’elle reliait le monde souterrain, celui des morts, au monde des vivants. Les Irlandais émigrés aux Etats-Unis adoptèrent plutôt les citrouilles, car elles y sont plus abondantes. La coutume des navets, raves ou citrouilles évidées avait pour but d’effrayer les esprits. Mais elle est aussi liée à la légende de Jack O’Lantern, un homme obligé d’errer sur terre après sa mort car ni Dieu, ni le Diable ne voulaient de lui. Les citrouilles illuminées dans la nuit permettrait à Jack de retrouver son chemin. Jack O’Lantern a d’ailleurs donné son nom à une variété de citrouilles.


L’histoire de Jack O’Lantern

Jack était un ivrogne et un joueur de cartes, et le diable aurait tenté d’avoir son âme. Il existe deux versions de cette histoire. Selon la première, il battut le diable aux cartes et, en échange, lui arracha la promesse de ne jamais aller en enfer. Selon la seconde, le diable vint le chercher et Jack demanda la faveur de boire un dernier verre avant de le suivre. Le diable se transforma en une pièce de 6 pence pour qu’il paie sa consommation, il la jeta dans une tirelire dont l’ouverture était en forme de croix et ne libéra le Malin qu’en échange d’une année de vie supplémentaire. Après un an, le diable revint le chercher et Jack demanda cette fois la faveur de manger une dernière pomme. Tandis que le diable l’aidait à grimper sur un pommier, il tailla une croix sur le tronc. Roulé une fois de plus, le diable s’en alla . Quand il vint à mourir, Jack alla aux portes du paradis, dont Saint-Pierre le chassa. Il alla ensuite voir le diable qui, effrayé, ne voulu pas de lui en enfer. Jack obtint cependant une braise du diable, qu’il introduisit dans une citrouille évidée, afin de guider sa marche dans les ténèbres.


Trick or threat

La coutume du trick or threat, qui signifie « tu paies ou tu as un sort », est apparue aux Etats-Unis dans les années 30. Il s’agit de la formule traditionnelle que prononcent les enfants déguisés en frappant aux portes. Le sort correspond à l’idée d’une farce, mais il renvoie aussi aux dieux malins dans la mythologie anglo-saxonne. En s’identifiant à eux par leur déguisement, les enfants contribueraient à perpétuer les activités tumultueuses de ces dieux…
.

Egger Ph.