Le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), Rajendra Pachauri, refuse de démissionner après les révélations sur les erreurs relevées dans le rapport de 2007 sur les changements climatiques.
Le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), Rajendra Pachauri, refuse de démissionner après les récentes révélations qui remettent en cause la validité de certains aspects du rapport sur les changements climatiques publié en 2007.
Dans ce rapport, le GIEC avait prévenu que les glaciers de la chaîne de l'Himalaya reculaient plus vite que les autres glaciers du monde et qu'ils « pourraient disparaître d'ici 2035, voire avant ». Or, cette échéance n'est fondée sur aucune recherche valide.
Le vice-président du GIEC, Jean-Pascal Van Ypersele, estime que cette erreur de date ne change rien au fait que des milliers d'autres données, rigoureusement vérifiées, montrent clairement que les glaciers fondent et que le climat se réchauffe.
« Ceux qui n'aiment pas entendre ce message sautent évidemment sur l'occasion de cette erreur sur les glaciers himalayens et éventuellement de l'une ou l'autre petite erreur qui pourrait subsister dans les 3000 pages du rapport », a déclaré M. Van Ypersele.
C'est la deuxième tuile qui tombe sur le groupe en quelques semaines. En novembre dernier, deux scientifiques du GIEC avaient été soupçonnés de manipuler leurs données.
Ces écarts inciteraient la Chine à réclamer que les études dissidentes sur les changements climatiques soient incluses dans le prochain rapport. La Chine est l'un des pays émergents, avec l'Inde, souvent interpellés par les pays industrialisés pour qu'ils contribuent davantage aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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Le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), Rajendra Pachauri, refuse de démissionner après les récentes révélations qui remettent en cause la validité de certains aspects du rapport sur les changements climatiques publié en 2007.
Dans ce rapport, le GIEC avait prévenu que les glaciers de la chaîne de l'Himalaya reculaient plus vite que les autres glaciers du monde et qu'ils « pourraient disparaître d'ici 2035, voire avant ». Or, cette échéance n'est fondée sur aucune recherche valide.
Le vice-président du GIEC, Jean-Pascal Van Ypersele, estime que cette erreur de date ne change rien au fait que des milliers d'autres données, rigoureusement vérifiées, montrent clairement que les glaciers fondent et que le climat se réchauffe.
« Ceux qui n'aiment pas entendre ce message sautent évidemment sur l'occasion de cette erreur sur les glaciers himalayens et éventuellement de l'une ou l'autre petite erreur qui pourrait subsister dans les 3000 pages du rapport », a déclaré M. Van Ypersele.
C'est la deuxième tuile qui tombe sur le groupe en quelques semaines. En novembre dernier, deux scientifiques du GIEC avaient été soupçonnés de manipuler leurs données.
Ces écarts inciteraient la Chine à réclamer que les études dissidentes sur les changements climatiques soient incluses dans le prochain rapport. La Chine est l'un des pays émergents, avec l'Inde, souvent interpellés par les pays industrialisés pour qu'ils contribuent davantage aux efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
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Radio-Canada