Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 9 mars 2010

Quand espionner les téléphones portables devient un jeu d’enfant

.
Pour quelques centaines d’euros on peut désormais installer sur un portable un logiciel espion qui permet d’accéder aux conversations et aux SMS d’une tierce personne en toute discrétion.

C’est un petit logiciel très facilement accessible sur Internet, pour les particuliers comme pour les chefs d’entreprise, qui sont sans cesse plus nombreux à l’utiliser. Pour quelques centaines d’euros, espionner le téléphone portable d’un proche ou d’un salarié est devenu un véritable jeu d’enfant. La manoeuvre est clairement illégale mais, paradoxalement, la vente de ces mouchards ne l’est pas.

« Le Parisien » « Aujourd’hui en France » a voulu en savoir plus.

Le meilleur moyen : tester directement ces dispositifs espions. C’est ce que nous avons fait avec un téléphone de marque Nokia et avec un iPhone d’Apple. Dans les deux cas, les résultats se sont avérés édifiants : écoute des conversations, lecture des SMS échangés, c’est toute l’intimité du portable espionné et de son propriétaire qui est dévoilée au grand jour.

« La confiance n’exclut pas le contrôle », disait Lénine. Une formule à laquelle souscrivent de plus en plus de Français mais aussi des sites Internet qui n’hésitent pas à jouer sur les peurs et la curiosité malsaine pour appâter le client. « Ton conjoint te trompe ? Découvre-le maintenant ! » clame ouvertement l’un de ces marchands.

Les deux sociétés que nous avons sollicitées ont joué la carte de la transparence, assumant l’utilisation illégale que font leurs clients d’un tel système, du conjoint jaloux à l’employeur inquisiteur, en passant par les parents suspicieux.

« Les prix ont chuté de façon phénoménale, note Jean-Paul Ney, journaliste spécialisé dans ces questions. Avant, c’était compliqué. Aujourd’hui, le téléphone n’est plus qu’un support. Tout est dans les logiciels téléchargés. » De leur côté, opérateurs et fabricants semblent se désintéresser totalement du problème. Quant à la justice, elle devrait rapidement être amenée à se pencher sur de tels dossiers.
.
Le Parisien