Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 14 juillet 2010

Le sens unique de la Gare, c'est parti!

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C'est l'été, il fait beau, il fait chaud et... l'avenue de la gare est interdite, depuis hier matin, au trafic venant du temple en direction de Pérolles. «La Liberté» a testé cette nouvelle mesure en voiture et à vélo.

Le centre-ville de Fribourg a légèrement changé de visage hier matin. C'est sur le coup des 10 heures que l'avenue de la gare a été mise en sens unique. Il n'est désormais plus possible de passer devant la gare en venant du temple en direction de Pérolles. Seuls les bus, taxis et vélos y sont encore autorisés. «La Liberté» a testé, en voiture mais également à vélo (voir ci-après), l'avenue de la gare, nouvelle version.11 h 30. Je m'engouffre dans ma voiture-sauna, je quitte la rédaction et m'enfile sur le boulevard de Pérolles. Tiens, ça bouchonne déjà à proximité de la gare. Bloquée au feu rouge, j'aperçois le panneau bleu et sa flèche indiquant le sens unique. Cette fois, ça y est! Le sens unique de la gare dont on a tant parlé est effectif, je me dis avant d'être stoppée dans mes rêveries au passage piéton de la gare. Mince, encore un feu rouge, un. Il est 11 h 39, je fais quelques mètres et suis à nouveau arrêtée au prochain passage zébré devant Fribourg Centre. Ce dernier ne bénéficie plus de régularisation lumineuse depuis 10 h étant donné que l'artère est en partie soulagée de son trafic. Je comprends alors mieux pourquoi ça coinçait sur Pérolles...

Les contractuels sont là

Après avoir laissé traverser quelques troupeaux de piétons pressés et peu attentifs, me voilà repartie. Je croise deux contractuels en gilet jaune, reconvertis pour l'occasion en gentil organisateur de trafic un peu plus loin au nouveau passage piéton menant au Credit Suisse. Là encore, pas de feux mais je passe sans souci. Juste le temps d'apercevoir des cyclistes et des conducteurs de taxis visiblement ravis. Plusieurs voitures, qui n'ont semble-t-il pas vu le panneau sens interdit, se font intercepter par des agents habitués à chasser le contrevenant. Calmes et sereins, ils leur expliquent les nouvelles règles en vigueur ainsi que les itinéraires à suivre. «Aujourd'hui, on est gentil, on ne met pas d'amende», me glisse, l'agent Patrick. François, un conducteur arrêté, garde le sourire. Normal, La Télé est dans le coin. «J'avais oublié quand c'était ce sens unique! Mais voilà, il faudra prendre de nouvelles habitudes», explique le conducteur philosophe.«Les gens réagissent bien», s'étonne Patrick tandis qu'un conducteur d'une Harley Davidson rutilante tente un tourné sur route peu discret et qu'un camion perd en chemin un bidon de peinture blanche. Joli contraste que voilà sur le marquage de la route encore frais! Mince. 11 h 45. Me voilà arrivée au temple. Je gare ma charrette durant une heure trente. Puis, c'est reparti pour un tour de ville mais cette fois dans l'autre sens. Mission: me rendre à la rédaction, à Pérolles, sans passer par la Gare. Je décide d'emprunter la rue Louis-d'Affry puis l'avenue du Midi, le passage du Cardinal et la route des Arsenaux comme conseillé par les contractuels. Tiens, ces derniers sont en pause? Une aubaine pour certains, on dirait.11 h 35, ô miracle, rien. Rien de rien. A peine une colonne de voitures arrêtées au feux à la rue Louis-d'Affry. La routine, quoi! J'avais pourtant prévu de la lecture au cas où ma balade s'éterniserait. Même pas le temps de changer de CD que je me retrouve au passage du Cardinal avant d'arriver, en deux temps trois mouvements sur le boulevard de Pérolles. Dix minutes se sont écoulées depuis mon départ du centre-ville. Rien de plus ni de moins qu'un autre jour de semaine. Mais c'est l'été et le début des vacances... Alors, promis, je referai le test à la rentrée!

Stéphanie SCHROETER