Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 16 février 2011

La vraie maladie de Ronaldo

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Ronaldo a créé le buzz en annonçant sa retraite sportive. Il a même réussi à émouvoir les téléspectateurs et tous ses fans en révélant, en larmes, son problème à la thyroïde. Un aveu qui ajoute du sel à la suspicion…

Contrairement à ce qu’annoncent certains médias, Ronaldo ne souffre pas d’hyperthyroïdie, mais d’hypothyroïdie. L'hypothyroïdie est une insuffisance de la sécrétion de la thyroïde. Les glandes thyroïdiennes servant à brûler les graisses, le premier cas rend le patient maigre, le deuxième gros. Sans aucun doute, c’est donc bien d’hypothyroïdie dont souffre le Ballon d’Or 1997 et 2002.

Ronaldo était maigre…

Etonnant, toutefois, lorsque l’on sait qu’au début de sa carrière, Ronaldo Luiz Nazàrio de Lima - dit Ronaldo - n’avait pas autant de carrure. Lorsqu’il débarque en Europe (au PSV Eindhoven), à l’âge de 17 ans, il pèse 75 kg pour 1,83 m. « Quand il est arrivé au PSV, Ronaldo était très maigre, explique un journaliste italien. Quand il est reparti, il était devenu très musclé. Mais son tendon était toujours le même. Si vous avez une Fiat, elle aura beau être une petite voiture fantastique, si vous mettez un moteur de Ferrari à l’intérieur, elle vous lâchera ». C’est ainsi que Ronaldo peut se targuer d’être le seul joueur au monde à s’être fracturer trois fois le tendon rotulien. Les régimes alimentaires à base de créatine et de quelques substances anabolisantes sont surement à l’origine de cette exception scientifique.

Les hormones ne sont pas interdites

Aujourd’hui, le problème annoncé est tout autre. « Il y a quatre ans à Milan, j'ai découvert que je souffrais d'un problème, l'hypothyroïdie, qui ralentit le métabolisme et que, pour le contrôler, je devais prendre des hormones non autorisées dans le football, car elles sont considérées comme du dopage », a annoncé Ronaldo hier en conférence de presse. Ce n’est pas la stricte vérité. « C’est faux, les hormones thyroïdiennes en question ne sont pas interdites, indique le docteur Jean-Pierre de Mondenard. Elles ne sont pas sur la liste des produits interdits donc pas pénalisables ».

Une conduite dopante

« Beaucoup doivent regretter aujourd'hui d'avoir fait des blagues sur mon poids. Je n'ai aucune rancune contre personne », a rajouté Ronaldo. Il est vrai que son surpoids est visible depuis une décennie. Ce qui indique donc que le Brésilien n’a pas attendu la fin de sa carrière pour prendre régulièrement des hormones thyroïdiennes. Ainsi, si Ronaldo ne s’est pas dopé aux hormones, il a eu une conduite dopante pendant de nombreuses années. « Quand un sportif utilise des médicaments spécifiques pour faire du sport, il est dans une conduite dopante, explique le docteur de Mondenard. Le processus intellectuel est le même que pour les dopés qui cherchent donc à optimiser leurs performances avec des aides ». Beaucoup de sportif en effet « soignent » leurs performances. Mais entre dopage, conduite dopante et innocence, où est le juste milieu ? Où commence le dopage ?

Egger Ph.