Les travailleurs helvétiques sont zélés, bosseurs et appliqués. C’est ce qui ressort du classement de l’engagement des collaborateurs réalisé par le cabinet de conseil en management Kienbaum. Ils dépassent largement leurs voisins allemands, autrichiens ou français.
«La Suisse, avec son secteur bancaire important, est un pays de prédilection pour les travailleurs ayant des qualifications élevées, qu’elle attire volontiers», confie Jan-Marek Pfau, de Kienbaum. Il ajoute: «En passant l’étude sous la loupe, il apparaît que les personnes exerçant une activité en Suisse sont très satisfaites de leur salaire, se sentent reconnues pour leurs contributions, apprécient l’aide apportée par leurs supérieurs, ainsi que les possibilités offertes en matière de formation continue.»
Selon Claude Messner, psychologue bernois, la bonne performance de la Suisse est à mettre au crédit de son éthique calviniste du travail. «La notion du travail comme un devoir est profondément enracinée chez les Helvètes.» Malgré cela, l’Inde, la Chine et le Brésil forment le trio de tête.
Le cabinet Kienbaum attribue cette situation au fait que ces pays enregistrent une forte croissance, faisant naître beaucoup d’optimisme parmi les travailleurs. L’an dernier, la Suisse était sur la troisième marche du podium mondial.
Quant au bas du classement, on y trouve notamment les Japonais et les Anglais.
JBM