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samedi 19 novembre 2011

Les lemmings troubleraient les climatologues

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De petits rongeurs pourraient perturber les calculs des scientifiques concernant le réchauffement climatique en Arctique.

Le lemming est un rongeur.




Les lemmings pourraient troubler les calculs des climatologues, selon une étude publiée vendredi par des chercheurs qui ont observé pendant plus de cinquante ans les évolutions de ces petits rongeurs qu'on a longtemps cru capables de suicides collectifs.

Des images satellitaires ont montré une augmentation perceptible des surfaces couvertes d'herbe et de buissons dans certaines régions de l'Arctique, un phénomène attribué au réchauffement climatique.

Mais les lemmings pourraient y contribuer, ont découvert avec surprise des chercheurs de l'Université du Texas.

«Nous devons réellement faire attention lorsque nous attribuons au seul réchauffement climatique le développement de la verdure en Arctique», relève le principal auteur David Johnson. «Nous avons montré que les lemmings peuvent favoriser une croissance similaire», ajoute-t-il.

Hauts et bas

L'urine et les excréments des lemmings pourraient rendre le sol plus fertile, facilitant la croissance des plantes, suggèrent les chercheurs.

Autre explication possible, les rongeurs dévoreraient les mousses, le lichen et les herbes mortes, ce qui favoriserait la croissance de la verdure.

«Nous ne disons pas que les lemmings causent cette croissance végétale, parce qu'elle se produit aussi dans des zones où les lemmings ne sont pas présents à des densités importantes», note toutefois David Johnson.

«Mais d'après notre étude, il est clair, dit-il, que les lemmings et d'autres herbivores sont plus importants pour certains écosystèmes arctiques qu'on le croyait de longue date.»

Les populations de lemmings ont connu historiquement des hauts et des bas, ce qui jouerait un rôle clé dans la régulation de nombreux processus des écosystèmes de toundra. Pour mesurer ces effets, l'équipe de scientifiques a mesuré la couverture végétale et la biomasse dans des zones où vivent depuis cinquante ans des lemmings et dans d'autres zones de la toundra près de Barrow (Alaska).

L'étude est publiée vendredi dans «Environmental Research Letters», une revue scientifique publiée par l'Institut britannique de physique.

AFP