Il est induit par des médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens comme l'Aspirine. Les résultats des recherches de l'équipe au professeur Curzio Rüegg ont été publiés dans la revue «Oncogene», a indiqué jeudi l'Alma mater fribourgeoise dans un communiqué de presse. A terme, ils pourraient aboutir à de nouvelles mesures de prévention du cancer du côlon.
Des études épidémiologiques ont montré que la prise régulière sur plusieurs années de médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens réduit sensiblement le risque de développer certaines tumeurs. Leur utilisation généralisée à titre préventif n'est pourtant pas envisageable à cause de leurs effets secondaires importants, comme par exemple des ulcères.
La recherche vise la découverte d'approches alternatives afin d'obtenir les mêmes effets protecteurs que ceux des médicaments anti- inflammatoires non-stéroïdiens, mais sans effets indésirables. Le gène mis à jour agit comme suppresseur de tumeur en forçant les cellules malignes du cancer du côlon à devenir plus bénignes.
ATS