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jeudi 9 février 2012

Des scientifiques hongrois et suédois ont découvert une explication aux rayures blanches et noires qui caractérisent le zèbre

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L'étude a nécessité des dizaines de tests très sérieux sur la robe des équidés. (dr)



Le rôle des rayures du zèbre est une énigme sur laquelle de nombreux scientifiques se sont penchés. En vain. Des chercheurs, sous la direction de Susanne Akesson de l'Université de Lund (Suède), viennent de publier les résultats de leur recherche dans le «Journal of Experimental Biology».

Les scientifiques ont effectué plusieurs expériences afin de voir comment les insectes réagissaient aux rayures. Plusieurs tests ont ainsi été menés dans une ferme hongroise avec des espèces de chevaux noirs, gris, blancs et rayés. A la surprise des chercheurs, les insectes se dirigeaient moins vers les spécimens rayés, rapporte le site belge Levif.be.

Une histoire de polarisation

«Nous concluons que les zèbres ont développé une peau qui attire très peu les insectes suceurs de sang», écrivent les chercheurs hongrois et suédois. Les insectes suceurs sont nuisibles aux animaux, en partie parce qu'ils transmettent des maladies.

Le site Futura-sciences.com explique en détails pourquoi les rayures repoussent les taons. En leur présence, les diptères ne parviennent pas à distinguer leur hôte. Ces insectes sont en effet très dépendants de la lumière polarisée, qui leur permet notamment de repérer les étendues d’eau indispensables à la ponte et au développement larvaire. Or les rayures des zèbres ont pour effet de perturber cette lumière.

Une protection contre les prédateurs?

Et de préciser que des travaux antérieurs avaient montré qu'un cheval avec une robe plus claire est moins visité par les taons qu’un autre de couleur plus foncée, car la lumière polarisée dégagée par la couleur blanche ne permet pas aux parasites de bien visualiser leur hôte. Les dernières expériences hongro-suédoise montrent que la présence de rayures est encore plus perturbante pour les taons.

A relever qu'initialement, on supposait que les rayures des zèbres leur offrait une meilleure protection contre les prédateurs de la savane. En 1979, le scientifique Jeffrey Waage avait émis une hypothèse selon laquelle le pelage du zèbre protégerait contre les insectes, mais aucune théorie n'avait jusqu'à maintenant pu prouver cette possibilité. C'est désormais chose faite. CQFD.
GCO