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mercredi 15 février 2012

Pourquoi les musulmans ne mangent pas de porc?

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L’Islam se base sur le Coran pour éduquer le bon musulman dans la conduite de sa vie spirituelle mais aussi quotidienne. Comme dans tous les écrits, de nombreux passages peuvent être sujets à interprétation alors que d’autres ne peuvent laisser aucun doute sur leur signification. Dans le cas du porc, aucune équivoque ne peut être retenue et les raisons invoquées paraissent tout aussi vraisemblables.

Dans ses prescriptions alimentaires, la religion islamique distingue nettement le permis de l’interdit. Si le premier se dit « halal » ou licite, le second est considéré ne pas l’être et se définit « haram ». Aussi, l’aliment haram est contenu dans un passage de la sourate 5, verset 3 du Coran évoquant explicitement : « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allah... ». Aucun pratiquant ne pourra s’y soustraire tant qu’il veut suivre sa religion.

Le porc et les interdits en Islam

En général, l’éducation par le Coran rejette l’insalubrité, la toxicité et tout genre d’impureté. Le porc fait partie de cette dernière catégorie car cet animal est jugé malpropre de nature, obscène à l’extrême et dangereux pour la santé de l’homme. Ce dernier point se vérifierait, selon toute vraisemblance, dans la mesure où une forte concentration de graisse se cumule dans la viande tout en demeurant un hôte favorable au développement de la trichine, laquelle provoque la trichinose, une maladie pouvant se révéler mortelle pour l’homme.

Autrement, comme cet animal n’est pas normalement constitué, le tuer reviendrait à toucher l’un de ses organes vitaux, en propageant ainsi de l’acide urique véhiculé par son sang. Ce processus le rendrait alors impropre à la consommation. Dans le cas où une telle opération s’avérerait une réussite, il est souvent avancé que le climat du Proche Orient ne se prêterait pas à la conservation de cette chair, laquelle se détériorerait alors très rapidement. Dans la mesure où bon nombre de micro-organismes pathogènes se retrouvent dans cet animal, un temps de cuisson important se voit recommandé. Seulement, les conditions nécessaires à cet effet ne pouvant pas se réaliser, ingurgiter un tel danger relève tout simplement du suicide (un péché capital dans toute religion).

L’Islam et les autres religions face à la consommation de porc

Moïse fut le premier à prohiber l’absorption du porc d’après l’Ancien Testament de la Bible. Cet argument est apporté pour étayer la thèse islamique sur la question bien que les raisons évoquées ci-dessus ne peuvent trouver leur origine qu’au XIIème siècle de notre ère. Puis, les musulmans se rapportent à la religion juive qui condamne les bêtes à sabot au même stade que la graisse. D’ailleurs, les textes du Coran font souvent référence au passé juif sur lequel les musulmans se sont beaucoup inspirés. Dans tous les cas, les disciples de Mahomet considèrent, à tort ou à raison, le bien-fondé de leur tradition et de leur censure à travers ces sources étrangères.

Par ailleurs, ils déclarent que cette interdiction ne se base pas nécessairement sur les seuls côtés négatifs. En effet, ils soutiennent que la cause peut en être multiple dans la mesure où il peut s’agir d’une épreuve de la part de Dieu, d’une leçon, d’un avertissement ou encore une exhortation à le gratifier davantage à travers les actes et l’observation des lois inscrites dans le Coran.

En définitive, un musulman peut toujours se trouver dans une situation où il ne saurait pas ou qu’il est dans l’obligation de braver l’interdit. Dans l’un de ces cas, le verset 173 de la sourate 2 indique clairement qu’il n’est pas dans le péché s’il y est contraint, par exemple en cas de famine avancée, il pourrait être pardonné car Allah est miséricordieux donc Il aime et pardonne. Malgré tout, un musulman doit veiller à « être raisonnable en toute chose » afin de se voir accordé le pardon d’Allah.

Conte

" Autrefois, les Musulmans mangeaient la chair du porc. Puis un jour, à la tête d'une armée, un grand chef musulman partit en guerre. Lui et ses tirailleurs marchèrent des jours et des jours, emportant avec eux leurs provisions de route.

Après des semaines, la malheureuse armée se trouva dépourvue d'eau. Pas une seule trace de rivière ou de marigot. Issakia le chef ordonna que chacun s'élançât dans la forêt pour rapporter de l'eau. L'armée entière se mit donc à sa recherche. En vain les hommes explorèrent les taillis. Toutes les sources étaient taries et les rivières desséchées. Le désespoir s'empara des hommes qui faillirent abandonner la lutte, quand Issakia les rassembla pour les consulter.

Dès qu'il prit la parole, une belle perdrix aux plumes tachetées de bleu et de blanc survint et, battant l'air de ses ailes au-dessus de leurs têtes, alla se poser à ses côtés. La foule des soldats la regarda aussitôt. Elle était toute mouillée, son corps était frais.

- " Belle perdrix divine, lui demanda Issakia, nous te prions mon armée et moi de nous être aimable, car il y a plus de six jours que nous mourons de soif. Je te demande de m'indiquer d'où tu viens, avec tant d'eau sur les ailes? "

Un grand silence s'était fait dans l'armée. La perdrix s'ébroua et répondit :

- " Mes chers amis, ce n'est pas la peine que je vous le dise, car la rivière est trop loin d'ici. " Issakia implora à genoux qu'elle enseignât au moins la direction à prendre.

- " Comment belle perdrix, aurais-tu encore des gouttes sur tout le corps, si le lieu d'où tu viens était si éloigné ? "

Méchamment, l'oiseau répliqua :

- "Mon cher ami, j'ai des ailes et je vole vite. Voilà pourquoi je suis restée mouillée. "
A ces mots, elle s'envola laissant Issakia et son armée dans le doute et le regret.

La pitoyable troupe reprit sa marche, très lasse. Déjà certains mouraient. Soudain, la vue d'un porc leur redonna espoir à tous. Issakia, d'une voix " plaideuse " s'adressa à l'animal couvert de boue :

- "Joli porc, ne peux-tu nous indiquer d'où tu arrives, ainsi couvert de boue? Regarde mon armée. Nous partons en guerre, mais le manque d'eau nous y fera renoncer. Vois mes gardes mourir. Ne serais-tu pas gentil de nous conduire à la rivière dans laquelle tu t'es baigné?

- Je peux, mon maître, vous conduire d'où je viens. Mais je vous le dis tout de suite : ce n'était pas une rivière, mais de la boue.

- pas de fumée sans feu et pas de feu sans fumée, répondit Issakia. Conduis-nous sur les lieux. " Le porc se mit à la tête de l'armée qu'il entraîna près de la boue.

- " Voilà où je me suis baigné. Ne vous avais-je pas dit que ce n'était pas une rivière ? "

Issakia observa attentivement la boue et faillit pleurer de dépit. Le porc s'en retourna chez lui.

Issakia implora alors le Seigneur :

- Oh ! Allah, Bissimilaï, Iramani, Ilélo Ka Mongo Bê dan. A fié çan. N'Da sressai bê fa Caléa djimi logo btoh. N'makolo ka dfi Iro Yèrè N'mah. ce qui signifie : " 0 Dieu du Très Haut, pardonnez-moi. Seigneur, c'est vous qui avez créé le ciel, la terre et les hommes. Voyez combien nous souffrons de la soif, mon armée et moi. Voyez tous ceux qui sont déjà morts. Je vous supplie de m'indiquer où trouver de l'eau. "

A ces mots, un signe de lumière descendit du ciel, pointant tout droit près de la boue où s'était baigné le gentil porc. Issakia frappa trois fois l'endroit, en s'écriant :

- Dfi, bon allah ka Idiman, Allah mayimala N'nah. ce qui signifie " Eau ! Sors. Dieu me permet de me servir de toi. Il a eu pitié de ma faiblesse. "

Quand il eut frappé le sol pour la troisième fois, l'eau jaillit soudain. Tous les soldats éclatèrent de joie, mais trop affaiblis, ne purent guère s'approcher. Issakia reprit ses prières :

- Allah Nilché, Allah Mita ala djou dan, a la a brolo klôto. " Merci, Dieu. Toi qui a créé l'homme, tu sais toujours satisfaire ses besoins. "

Toute la troupe but jusqu'à satiété.

Elle poursuivit sa route, en emportant des gourdes pleines d'eau et gagna la bataille. Lorsque le combat fut terminé, Issakia dit à ses hommes :

- " Désormais, aucun musulman ne devra manger la chair du porc, car il nous a sauvé lorsque nous mourrions de soif. Allons lui faire part de notre décision. "

Ils le cherchèrent en vain. Depuis ce jour, les musulmans ne consomment plus de porc. Mais l'animal, qui n'est pas prévenu, fuit tous les hommes et même les musulmans, de peur d'être mangé. "

Egger Ph.