Dirk Helbing et Thomas Chadefaux, de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), ont voulu savoir dans quelles circonstances les préjugés peuvent constituer un avantage. Ils ont utilisé pour ce faire des simulations de jeux avec différents scénarios, des joueurs hostiles ou amicaux, ainsi que cinq stratégies représentant différents degrés de préjugés.
Les scientifiques ont varié les scénarios, le nombre de joueurs ainsi que la durée du jeu, pour un total de 15 millions de simulations, peut-on lire jeudi dans «ETH Life», la revue online de l'EPFZ. Conclusion: une stratégie inamicale basée sur des préjugés n'est couronnée de succès qu'avec une durée de jeu brève et peu de participants.
En revanche, plus le jeu dure, plus les stratégies différenciées s'imposent, écrivent les chercheurs dans la revue «PLoS ONE». Les personnes ayant des préjugés ne tirent pas de leçons de leurs erreurs et échouent lorsque l'environnement devient plus complexe.
ATS