Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 3 mars 2012

La fin du suspense

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On saura enfin, dimanche à Aigle, qui de Fribourg, au travers d’Estavayer, Neuchâtel ou Genève organisera la Fête fédérale 2016.

Les jeux sont faits, rien ne va plus. Demain matin à Aigle, les plus de 200 délégués (présidents, chefs techniques, représentants et membres honoraires) de l’association fédérale de lutte suisse désigneront l’organisateur de la plus grande manifestation sportive helvétique en 2016. Fribourg, par le biais d’Estavayer-le-Lac et de l’aérodrome broyard, Genève et Neuchâtel, avec Colombier, ont fait acte de candidature pour ce rendez-vous démesuré (250000 spectateurs) mis sur pied tous les trois ans, mais tous les quinze seulement, selon un tournus, en Suisse romande. Après de longs mois de campagne, les candidats présenteront leur projet dans l’ordre suivant: Neuchâtel à 8h15, Fribourg à 8h45 et Genève à 9h15. Trois tours de vote, au maximum, sont prévus: majorité absolue, élimination du dernier, majorité simple.

Pour la Fédérale 1986, Fribourg s’était fait brûler la politesse par Sion, pour 2001 par Nyon. Au sein du comité d’Estavayer2016, on espère bien que la troisième fois sera la bonne! Le président Guido Sturny le répète: «Au niveau sportif, Fribourg, avec ses neuf clubs, ses nombreux couronnés fédéraux et les neuf fêtes organisées chaque année sur son territoire, la moitié de tous les rendez-vous en Romandie, prouve son attachement à la lutte. Une ouverture ressentie dans la Suisse entière.» Et de poursuivre: «Fribourg a organisé la Fédérale en 1958. Nous sommes aujourd’hui en concurrence avec Neuchâtel qui l’a eue en 1972. Genève ne l’a jamais organisée. Mais là, il faut se poser la question de savoir si la lutte veut aller en ville, en plein centre.»

Sturny désamorce les reproches

Les Fribourgeois ont mené campagne avec passion, tirant les conséquences de l’échec face à Nyon. Ils viennent néanmoins de subir quelques attaques. Sans broncher. «Les reproches n’étaient pas adressés en priorité à notre dossier», réagit pour la première fois Guido Sturny. Les adversaires des Fribourgeois accusaient Ueli Maurer et son département de favoritisme par rapport à la mise à disposition des infrastructures militaires de l’aérodrome payernois. «Les remarques viennent de deux conseillers nationaux qui représentent les candidatures genevoises et neuchâteloises. Ajouter une notion politique dans la campagne de candidature me paraît inadéquat. La Fête fédérale de lutte concerne toute la population. Ueli Maurer nous avait soutenu en répondant favorablement à une de nos demandes. Mais on n’a jamais demandé l’emplacement gratuit. On va payer, comme tous les utilisateurs d’installations militaires.» I

> Retransmission en direct de la présentation des candidatures demain dès 8h à la salle de la Prillaz à Estavayer-le-Lac; réception de la délégation prévue à 18h.

Patricia Morand
La Liberté