De Rechthalten (Dirlaret) & Sankt Ursen (St-Ours), Canton de Fribourg (en Nuitonie), Suisse
samedi 23 juin 2012
La Suisse; le pays des merveilles pour les braqueurs
>
Kalachnikov et explosif. Un cocktail dangereux, surtout dans les mains du nouveau grand banditisme français. Depuis 2010, la Suisse romande a fait sa connaissance de manière fracassante. Qui sont ces nouveaux tontons flingueurs ?
Y a-t-il quelqu’un pour les empêcher de traverser la frontière, et venir se servir en Suisse romande, alors que Schengen interdit aux douaniers les contrôles systématiques ?
Genève, 26 novembre dernier. Un commando lyonnais braque un bureau de change à la kalachnikov et à l’explosif. L’opération échoue, mais une chose est claire : l’époque où Genève servait simplement de réservoir de grosses berlines est révolue. Pour les caïds des cités, la Suisse romande est désormais un nouveau terrain de chasse, leur « pays des merveilles. » Temps Présent est parti à la rencontre de ces apprentis bandits aussi surarmés qu’inconscients.
En banlieue de Lyon, mais également en cellule, quelque part en Romandie, nous avons rencontré une nouvelle espèce de bandits de grand chemin, solidement armée et organisée, qui a compris que la Suisse représentait un Eldorado peu surveillé dans lequel il suffit de venir se servir en cash et en voitures de luxe. Comme le montrent les images prises par les caméras de surveillance que se sont procurées les journalistes de Temps Présent, faucher une Ferrari en Suisse romande est devenu monnaie courante.
Leur arrivée en force intervient dans un climat orageux autour de Schengen. Les victimes de cette criminalité transfrontalière dénoncent une porte ouverte pour les délinquants. Pour ou contre Schengen, reste une question : la Suisse se donne-t-elle vraiment les moyens de sécuriser ses frontières ?
Y a-t-il quelqu’un pour les empêcher de traverser la frontière, et venir se servir en Suisse romande, alors que Schengen interdit aux douaniers les contrôles systématiques ?
Genève, 26 novembre dernier. Un commando lyonnais braque un bureau de change à la kalachnikov et à l’explosif. L’opération échoue, mais une chose est claire : l’époque où Genève servait simplement de réservoir de grosses berlines est révolue. Pour les caïds des cités, la Suisse romande est désormais un nouveau terrain de chasse, leur « pays des merveilles. » Temps Présent est parti à la rencontre de ces apprentis bandits aussi surarmés qu’inconscients.
En banlieue de Lyon, mais également en cellule, quelque part en Romandie, nous avons rencontré une nouvelle espèce de bandits de grand chemin, solidement armée et organisée, qui a compris que la Suisse représentait un Eldorado peu surveillé dans lequel il suffit de venir se servir en cash et en voitures de luxe. Comme le montrent les images prises par les caméras de surveillance que se sont procurées les journalistes de Temps Présent, faucher une Ferrari en Suisse romande est devenu monnaie courante.
Leur arrivée en force intervient dans un climat orageux autour de Schengen. Les victimes de cette criminalité transfrontalière dénoncent une porte ouverte pour les délinquants. Pour ou contre Schengen, reste une question : la Suisse se donne-t-elle vraiment les moyens de sécuriser ses frontières ?
Egger Ph.