Allons, bon ! Nous avons dorénavant affaire à des vaches féroces. Nos vaches regarderaient-elles trop la télévision, ou, seraient-elles allé voir le dernier Batman ? Joueraient-elles trop au jeux vidéo ?
Les vaches sont-elles devenues plus agressives? La question se pose ces dernières semaines en Suisse avec la multiplication d'attaques de ces ruminantes habituellement considérées comme placides.
Une méconnaissance des animaux bien réelle
Le problème vient surtout des vaches allaitantes de plus en plus nombreuses dans les alpages aux côtés des traditionnelles laitières. Ces allaitantes sont plus agressives car prêtes à tout instant à défendre leur progéniture. Les incidents arrivent car les promeneurs, également plus nombreux et pas très intelligents, ont tendance à faire de "l'anthropomorphisme". "On oublie que ce sont des animaux et qu'elles ont d'autres perceptions des choses".
Dans la nature, il y a des proies qui ont les yeux de côté et les prédateurs qui ont les yeux de face comme l'homme. Pour les vaches (du côté des proies), les êtres humains sont de potentiels prédateurs.
Pour éviter tout problème, il faut respecter leur environnement car "en fin de compte, les promeneurs font intrusion sur leur territoire". Les consignes de base sont claires: il ne faut pas passer trop près des troupeaux, ne jamais se trouver entre une vache et son veau et surtout rester discret. "Si toutefois les vaches s'approchent avec un air menaçant, il ne faut surtout pas courir mais partir tranquillement sans les regarder dans les yeux". Si on est entouré, il faut absolument s'immobiliser et attendre. Qu'elles partent. Ou qu'une aide arrive. "Cela peut prendre du temps...".
Si vous vous promener avec un chien, il faut le tenir en laisse et ne jamais entrer sur le territoire des vaches avec, la confrontation va être inévitable. Il faut juste avoir un peu de jugement, on n'arrive pas dans un champs en milieu conquis, beaucoup l’apprennent à leurs dépens. Que feriez-vous si quelqu'un débarque chez vous dans votre maison ?
Le problème de l'humain, c'est qu'il croit connaitre la nature, mais c'est dans la nature que l'on apprend à la connaitre et pas ailleurs.
Egger Ph.