Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 1 août 2012

Journée portes ouvertes du Palais fédéral à l'occasion du 1er août


Les présidents des deux Chambres ont répondu aux questions, parfois basiques, parfois critiques, de la population.

«C'est très passionnant» de voir les sièges du Parlement occupés par «un autre public» que d'habitude, a indiqué à l'ats Hans Altherr (PLR/AR), président du Conseil des Etats. «Cela enrichit mon quotidien» d'avoir répondu aux questions de la population, qui s'est montrée «très intéressée, soit par les institutions, soit par la politique», a-t-il ajouté.

Une heure durant, le libéral-radical et son homologue du Conseil national Hansjörg Walter (UDC/TG) ont été mis sur le gril. Des questions parfois basiques (»Quel est l'âge de la Suisse? Depuis quand Berne est-elle la capitale»), voire architecturales (»quelles sont les statues devant les tribunes?»), ont fusé en français et en allemand.

Mais le public bigarré qui siégeait mercredi sous la Coupole fédérale s'est également intéressé à la place financière suisse ou au statut fiscal des célibataires. Il n'a pas non plus hésité à critiquer le système législatif, trop lent à son goût.

Des têtes blondes et blanchies alternaient dans les travées. Romana, 18 ans, ne cachait pas son enthousiasme: «Je crois qu'il n'y a pas d'autre Etat où les bâtiments du gouvernement sont si accessibles», confie-t-elle, en indiquant être très intéressée par la politique. Un peu plus loin, une dame d'un âge certain prend des notes, très concentrée sur les explications des deux présidents.

Les sénateurs privés de laptop

Avant l'heure des questions, ces derniers ont expliqué le fonctionnement du Parlement, ainsi que leurs tâches. On apprend ainsi que, contrairement au National, les ordinateurs portables ne sont pas autorisés au Conseil des Etats, pour que les sénateurs restent attentifs aux débats, confie M. Altherr.

Les Romands n'ont pas boudé les portes ouvertes, posant plusieurs questions et déambulant dans les couloirs du Palais fédéral. Sirotant l'apéro, un groupe de Fribourgeois entre deux âges avouaient être impressionnés par «le bâtiment et les infrastructures». «Les parlementaires doivent en faire des pas!», concluent-ils.

D'autres visiteurs s'immortalisaient assis sur les fauteuils dans les couloirs, voire carrément sous la Coupole, mitraillant la salle du Conseil des Etats, prenant visiblement plaisir à cet aperçu des lieux du pouvoir.

Stratégiquement placé au pied de la statue des Confédérés, un stand de Chocosuisse, la fédération des fabricants suisses de chocolat, distribue à chacun une tablette de chocolat. «Nous en avons prévu 5000», glisse un responsable. Les touristes indiens et asiatiques semblent apprécier.