Sur les réseaux sociaux, les jeunes suisses se protègent mieux que leurs voisins européens, rapporte une étude zurichoise.
Les élèves suisses ne brillent peut-être pas dans les évaluations PISA, ils redorent néanmoins leur blason dans leurs compétences internet. Une étude de l’Université de Zurich a analysé le comportement en ligne des mineurs âgés entre 9 et 16 ans.
Près de la moitié d’entre eux possède un compte sur un réseau social. Cette proportion monte à plus de 85% chez les 15-16 ans. Et seulement 4% des mineurs interrogés ont un compte public, ce qui dénote une prise de conscience importante des enjeux entourant la protection de la vie privée. La moyenne européenne recense 26% de comptes visibles par tous.
Ce chiffre encourageant pour la Suisse ne doit pas faire oublier certains risques. 8% des jeunes Suisses avouent avoir rejoint dans la vraie vie un inconnu rencontré sur la Toile.
Moins accro au net
L’étude zurichoise, qui s’inscrit dans un programme plus vaste de recherche européenne, révèle en outre que les jeunes suisses surfent en moyenne 64 minutes par jours. Dans les pays voisins, ils surfent quotidiennement 88 minutes.
En ligne, leur activité principale est le visionnage de vidéos (85%). Viennent ensuite des travaux en lien avec l’école (78%), les e-mails (65%), la consultation de sites d’information (61%). Le tchat n’intéresse que 31% des jeunes Suisses. C’est la moitié moins qu’en Europe (62%).
Lanterne rouge des messages instantanés, les mineurs suisses sont les mobinautes les plus assidus. Ils sont 49% à surfer sur le Net au moyen d’un smartphone ou d’une tablette, alors que la moyenne européenne plafonne à 12%.
Près de la moitié d’entre eux possède un compte sur un réseau social. Cette proportion monte à plus de 85% chez les 15-16 ans. Et seulement 4% des mineurs interrogés ont un compte public, ce qui dénote une prise de conscience importante des enjeux entourant la protection de la vie privée. La moyenne européenne recense 26% de comptes visibles par tous.
Ce chiffre encourageant pour la Suisse ne doit pas faire oublier certains risques. 8% des jeunes Suisses avouent avoir rejoint dans la vraie vie un inconnu rencontré sur la Toile.
Moins accro au net
L’étude zurichoise, qui s’inscrit dans un programme plus vaste de recherche européenne, révèle en outre que les jeunes suisses surfent en moyenne 64 minutes par jours. Dans les pays voisins, ils surfent quotidiennement 88 minutes.
En ligne, leur activité principale est le visionnage de vidéos (85%). Viennent ensuite des travaux en lien avec l’école (78%), les e-mails (65%), la consultation de sites d’information (61%). Le tchat n’intéresse que 31% des jeunes Suisses. C’est la moitié moins qu’en Europe (62%).
Lanterne rouge des messages instantanés, les mineurs suisses sont les mobinautes les plus assidus. Ils sont 49% à surfer sur le Net au moyen d’un smartphone ou d’une tablette, alors que la moyenne européenne plafonne à 12%.