Les Suisses font preuve d’un esprit d’entreprise comme nul autre Européen, selon une étude. Quatre Helvètes sur dix songent à devenir directeur d’une société. Motif: l’indépendance et l'autoréalisation.
En Suisse, tant les hommes que les femmes aspirent à l’indépendance professionnelle
Dans l’ensemble de l’Union européenne, seuls 31% des sondés comptent gagner leur indépendance. Italie (38%), France (33%), Allemagne et Autriche (toutes deux 25%) notamment présentent des valeurs plus basses que la Suisse.
Hommes et femmes égaux
Sur le territoire helvétique, autant hommes que femmes aspirent à l’indépendance professionnelle, avec une part de 45% pour les premiers et de 38% pour les secondes. Les trentenaires (53%) et les diplômés universitaires (82%) ressentent particulièrement ce besoin.
Cette forte propension coïncide avec le respect témoigné aux chef(fe)s d’entreprise en Suisse, d’après l’étude. Outre le désir d’indépendance (62%) et d’accomplissement personnel (60%), le fait de disposer de davantage de temps pour la famille et les loisirs (37%) constitue une raison de se mettre à son compte. Sur le chemin, des obstacles toutefois: le manque de capital initial nécessaire (58%) et les incertitudes conjoncturelles (52%).