Armar III: le robot ménager
Les malades préfèrent rester chez eux que séjourner à l'hôpital. Il se développe une génération de robots ménagers qui peuvent, par exemple, remplir et vider le lave-vaisselle.
Image: X-perience.org
Tout le monde ou presque a désormais un téléphone portable. Dans 20 ans ou moins, tout le monde ou presque aura son robot soignant à la maison ou à l'hôpital. Ou plusieurs en cas de besoin. L'un vous aidera à marcher, l'autre vous mettra en contact avec votre médecin qui effectuera à distance une prise de tension, le dernier enfin jouera ou discutera avec vous de la pluie et du beau temps (voir ci-dessus notre galerie photos et vidéos).
Science-fiction? Non. Toutes les technologies existent déjà, certaines sous forme de prototype, d'autres sont déjà appliquées. Le grand défi consiste maintenant à produire en masse des robots fiables qui correspondent aux besoins des gens et qui ne coûtent pas les yeux de la tête.
Pénurie d'infirmières
Cela devrait venir assez rapidement car la population vieillit. En Suisse, les retraités seront 28% en 2060 alors qu'ils ne sont que 17% aujourd'hui. Déjà aujourd'hui, il y a pénurie d'infirmières dans tous les pays qui jouissent d'un haut niveau de vie. Cela va s'aggraver dans le futur. Voilà pourquoi le besoin de robots soignants va devenir incontournable.
L'arrivée des robots en blouse blanche, est-ce un bien ou un mal? Impossible de donner une réponse simple comme le montre une étude suisse dévoilée aujourd'hui à Berne. Réalisée par le Centre d'évaluation des choix technologiques, elle montre que les robots ont d'indéniables avantages.
Les avantages des robots...
Quels sont les avantages des robots? Ils déchargent le personnel des travaux physiquement éprouvants et des activités de routine. Ils peuvent participer à la rééducation physique (réapprendre à marcher) ou psychique (freiner Alzheimer grâce à l'entraînement de la mémoire) d'un patient. Et on peut ajouter les tâches ménagères.
... et les inconvénients
Les inconvénients sont aussi pointés du doigt. Il y a un risque de déshumanisation du patient, des erreurs ne sont pas exclues et le coût de la santé continuerait à grimper massivement. Autre effet collatéral: une perte d'attractivité des professions médicales.