La Suisse présente un potentiel annuel maximal estimé à 290 donneurs en état de mort cérébrale, ce qui correspond aux chiffres des pays voisins. [Lukas Lehmann - Keystone]
Alors que la liste des personnes en attente de greffes s'allonge en Suisse, Swisstransplant réclame plus de moyens. Près de 100 patients meurent chaque année faute de donneurs en nombre suffisant.
La Suisse continue d'afficher l'un des taux de donneurs d'organes parmi les plus faibles d'Europe, a annoncé mercredi Swisstransplant. Conséquences: la liste des personnes en attente de greffes s'allonge et près de 100 patients meurent chaque année en raison de cette pénurie.
L'organisme chargé par la Confédération d'organiser et coordonner toutes les activités relatives à l'attribution d'organes a longtemps expliqué ce déficit par le manque de communication avec les proches, près de 40% de la population n'ayant pas fait part de sa position sur le don d'organes. Lire aussi: Une personne en attente d'organe décède tous les trois jours
A cause du manque de personnel spécialisé dans les hôpitaux, de nombreux donneurs potentiels ne sont même pas recensés. De plus, le personnel médical n'est pas toujours assez au courant, notamment pour informer les proches.
Swisstransplant demande donc une meilleure formation et la garantie d'une formation continue du personnel, avec l'établissement de standards. Des directives sur le don d'organes devraient aussi exister dans tous les hôpitaux. Ces derniers, les services de soins intensifs notamment, ne sont en outre pas toujours suffisamment dotés en lits à disposition des donneurs d'organes.
L'organisme chargé par la Confédération d'organiser et coordonner toutes les activités relatives à l'attribution d'organes a longtemps expliqué ce déficit par le manque de communication avec les proches, près de 40% de la population n'ayant pas fait part de sa position sur le don d'organes. Lire aussi: Une personne en attente d'organe décède tous les trois jours
Manque de moyens
Au terme de la première étude nationale exhaustive pour déterminer le nombre de donneurs potentiels et évaluer pourquoi certains n'ont pas été pris en compte, Swisstransplant a confirmé un manque de moyens financiers qui se traduit par un déficit de personnel formé.A cause du manque de personnel spécialisé dans les hôpitaux, de nombreux donneurs potentiels ne sont même pas recensés. De plus, le personnel médical n'est pas toujours assez au courant, notamment pour informer les proches.
Swisstransplant demande donc une meilleure formation et la garantie d'une formation continue du personnel, avec l'établissement de standards. Des directives sur le don d'organes devraient aussi exister dans tous les hôpitaux. Ces derniers, les services de soins intensifs notamment, ne sont en outre pas toujours suffisamment dotés en lits à disposition des donneurs d'organes.
Egger Ph.