«Un pour tous et tous pour un»: le président de la Confédération a décliné mardi cette devise dans son allocution radio-télévisée de Nouvel an. Ueli Maurer a appelé par ce discours les Suisses à préserver l'héritage du Pacte fédéral de 1291 pour répondre à la pression internationale.
Pour le président de la Confédération, le message principal du Pacte fédéral est à la base de la société suisse, de sa sécurité et de sa réussite. Et d'en émailler son discours: «Un pour tous, tous pour un», «Les uns avec les autres et pour les autres», «Avec les autres et pour les autres».
«C'est une sorte d'héritage dont nous sommes les gardiens», a affirmé Ueli Maurer, en appelant à ne pas le dilapider. Pour faire passer le message, il a fait écho à la célèbre formule de l'ancien président des Etats-Unis John Fitzgerald Kennedy («ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays»).
«La Suisse ne peut fonctionner que si chacun se demande constamment ce qu'il peut faire pour son pays. En fonction des forces et des possibilités qui sont les siennes. La Suisse est vouée à sa perte si nous nous demandons seulement ce que l'Etat doit faire pour nous», a dit le conseiller fédéral UDC.
Pression étrangère
Présentant ses voeux pour 2013 dans une allocution conclue par un «Vive la Suisse», le président a souligné la nécessité de se soutenir et de travailler pour le bien d'un pays sous pression constante.
«Ces prochains mois, nous seront également l'objet de critiques. Pas parce que nous aurons fait moins bien que les autres! Mais au contraire parce que nous aurons fait mieux. Nous devons être fiers de ce que nous avons accompli.» Car la Suisse se porte bien alors que de nombreux pays proches vont de plus en plus mal.