Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 1 avril 2013

Climat : assez de mensonges !






En 1979, début des mesures satellitaires, la glace couvrait environ 7 millions de km2 d'océan durant l'été. En septembre 2012, ce n'étaient plus que 3,4 millions de km2.

Les soupçons se portent sur la fonte de la banquise arctique en été, qui, entraînerait de fortes modifications de la circulation atmosphérique dans l'hémisphère nord en hiver.

Pour le professeur des sciences de la terre et de l'atmosphère de l'université Cornell (New York) Charles Greene, l'explication est la suivante : moins il y a de banquise arctique pour refléter les rayons du soleil et plus la mer se réchauffe (et accélère, à son tour, la fonte de la banquise). À l'automne, la chaleur emmagasinée est graduellement relâchée dans l'atmosphère, augmentant le taux d'humidité et la pression atmosphérique, et réduisant d'autant la différence de température entre l'Arctique et les latitudes plus basses.

Des hivers interminables

Cette situation modifie alors le ballet complexe qui se joue entre la mer et l'air, en l'occurrence l'oscillation arctique et l'oscillation nord-atlantique, qui influencent directement le temps qu'il fait en Amérique du Nord et en Europe. L'un des effets est l'affaiblissement du vortex polaire, ce cyclone permanent situé à proximité du pôle, moins capable de retenir les masses d'air froid et humide en provenance de l'Arctique, qui se déversent ainsi sur des latitudes plus basses.

Ces hivers vont-ils pour autant devenir monnaie courante ? "Les changements qui s'opèrent sur la banquise augmentent la probabilité que l'air froid arctique s'enfonce plus au sud", assure Charles Greene. "Mais il est moins évident de prédire quelles régions vont être touchées. On ne sait pas bien encore comment ce phénomène interagit avec d'autres éléments du système climatique, comme El Niño ou La Niña", ajoute-t-il.

En matière de climat, le manque d'éthique et la malhonnêteté ne sont pas des cas isolés


Connaissez-vous Richard Muller? Il s'agit du physicien responsable du projet BEST (Berkeley Earth Surface Temperature) qui a récemment bénéficié d'une couverture médiatique internationale pour ses recherches relatives à la thèse du réchauffement climatique. M. Muller a d'ailleurs signé un texte dans le Wall Street Journal dans lequel il affirme qu'il n'existe plus aucune raison de douter du réchauffement, car les conclusions de son étude prouvent que ce phénomène est bien réel.



Or, voici que Judith Curry, une climatologue membre son l'équipe, a fait des révélations embarrassantes. Selon elle, le professeur Muller induit la population en erreur, car les données qu'il a utilisées montrent au contraire l'absence de réchauffement depuis environ 13 ans. La Global Warming Policy Foundation, qui a étudié les données dont le projet BEST s'est servi, a appuyé les dires du professeur Curry.

Normalement, un chercheur qui « déforme » la réalité ne mérite pas qu'on parle de lui. Mais ce cas est différent. Non pas parce que la nouvelle est importante en elle-même, mais bien parce qu'elle s'ajoute à la longue et triste liste d'erreurs, de demi-vérités et de mensonges entourant la question du réchauffement climatique. En voici un petit échantillon.

En 2005, l'Organisation des Nations unies (ONU) avait annoncé que le réchauffement ferait 50 millions de réfugiés dès 2010. Cette prévision ne s'est pas réalisée. On nous avait affirmé que le niveau de la mer augmenterait de manière spectaculaire, que la ville de Venise serait submergée en l'espace de quelques décennies et que la fonte des glaciers de l'Himalaya était proche. Aujourd'hui, les études les plus sérieuses indiquent que le niveau des eaux est normal et que Venise n'a rien à craindre. L'ONU a également été obligée de se rétracter en ce qui concerne l'Himalaya, et de présenter des excuses pour avoir porté au rang de science des affirmations tirées de travaux d'étudiants et de magazines. Quant aux scientifiques qui affirmaient que les ours polaires meurent en raison de la fonte des glaces, l'un d'eux est soupçonné de faute professionnelle et doit passer au détecteur de mensonges.

Finalement, n'oublions pas qu'il a été à maintes reprises démontré que le graphique en forme de bâton de hockey du climatologue Michael Mann est sans fondements, et que le scandale des courriels de l'Université d'East Anglia a révélé que des chercheurs avaient manipulé des données pour prouver la thèse du réchauffement.

En matière de climat, le manque d'éthique et la malhonnêteté ne sont pas des cas isolés. Ottmar Edenhofer, un membre influent du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), a avoué que la véritable préoccupation de l'ONU est de redistribuer la richesse à travers des politiques environnementales. Voilà qui explique sans doute l'alarmisme injustifié qu'on tente de nous communiquer. Mais alors, pourquoi les balivernes dont certains nous abreuvent n'éveillent-elles pas notre indignation? Pourquoi sommes-nous si tolérants face à pareil simulacre de science? Un mensonge est un mensonge et le fait qu'il soit « vert » ne devrait pas le rendre plus acceptable!


16 ans sans réchauffement climatique



■Les chiffres démontrent que depuis le début de 1997 jusqu'à août 2012, il n’y a pas eu de hausse détectable sur le total des températures mondiales.
 ■Cela signifie que la « pause » dans le processus de réchauffement climatique a donc eu à peu près la même durée que la période précédente lorsque les températures augmentaient de 1980 à 1996.



Le monde a cessé de se réchauffer il y a près de 16 ans, d’après les nouvelles données publiées par le Met Office.
 
Les chiffres, qui ont provoqué de nombreux débats parmi les scientifiques du climat, révèlent que depuis le début de 1997 et jusqu'à août 2012, il n’y a pas eu de hausse marquée dans le total des températures mondiales.
 
Cela signifie qu'un « plateau » ou une « pause » dans le réchauffement climatique a eu lieu sur la même durée que pour la période précédente lorsque les températures ont augmentés entre 1980 et 1996. Avant cela, les températures ont été stables ou en baisse sur à peu près 40 ans.

Les nouvelles données, compilées depuis plus de 3000 points de mesure sur terre et sur mer, ont été discrètement publiées sur internet, sans fanfare de la part des média, et, jusqu’à aujourd’hui, n'ont pas attiré l'attention.
 
Cela représente un contraste marqué par rapport à la publication des chiffres précédents 6 mois plus tôt qui n’allaient que jusque fin 2010 une année particulièrement chaude.
 
Terminer les chiffres en 2010 rendait possible de montrer un léger réchauffement depuis 1997, mais 2011 et les premiers mois de 2012 ayant été beaucoup plus froids, cette tendance s’efface si l'on prend les chiffres jusqu'à aujourd'hui.
 
Certains scientifiques du climat, tel que le Professeur Phil Jones, directeur du Climatic Research Unit à l’Université d’East Anglia, ont rejeté l'image d'un "plateau" des températures, prétextant que 15 ou 16 ans serait une période trop courte pour tirer des conclusions.
 
Le Professeur Judith Curry, qui est à la tête du département des sciences climatiques au sein de la prestigieuse université américaine Georgia Tech, a indiqué au Mail on Sunday qu’il était évident que les modèles informatiques utilisés pour prédire un réchauffement futur sont « profondément défectueux ».



Nathalie Elgrably-Lévy 
Enseigne l'économie à HEC Montréal. Elle a également enseigné l’économie à l'Université de Montréal et à l'UQAM pendant plusieurs années. Elle est l'auteure de La face cachée des politiques publiques





Le Refroidissement Planétaire est arrivé selon le Professeur Don J. Easterbrook

Malgré l’absence de réchauffement climatique en dix ans, et des records de froid en 2007-2008, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et les créateurs de simulateurs informatiques qui croient que le CO2 est la cause du réchauffement planétaire prévoient toujours que la terre fera face à un réchauffement catastrophique au cours du prochain siècle. Les simulateurs informatiques du GIEC ont prédit un réchauffement planétaire de 1° F par décennie et de 5-6° C (10-11° F) d’ici 2100 (Fig. 1), ce qui causerait une catastrophe planétaire ayant des effets sur la vie humaine, l’habitat naturel, l’énergie et les ressources en eau, ainsi que la production de nourriture. Tout cela se fonde sur l’hypothèse que le réchauffement planétaire est causé par l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère et que cette augmentation s’accélérera.


Figure 1. A. Prédiction du GIEC sur le réchauffement planétaire au début du 21e siècle. (Sources: site Web du GIEC)


Figure 1. B. Une prédiction du GIEC sur le réchauffement planétaire jusqu’en 2100.

(Sources: site Web du GIEC)

Toutefois, les données sur les changements climatiques enregistrées par le passé suggèrent un scénario complètement différent pour le 21e siècle. Au lieu d’un réchauffement planétaire radical, à un rythme de 0,5 ° C (1° F) par décennie, les données des cycles naturels précédents suggèrent un refroidissement planétaire pour les premières décennies du 21e siècle, soit jusqu’en 2030, suivi d’un réchauffement planétaire de 2030 à 2060 et d’un nouveau refroidissement planétaire de 2060 à 2090. (Easterbrook, D.J., 2005, 2006a, b, 2007, 2008a, b); Easterbrook et Kovanen, 2000, 2001). Les fluctuations climatiques des dernières centaines d’années suggèrent des cycles climatiques de réchauffement et de refroidissement d’environ 30 ans, une tendance généralement à la hausse depuis le Petit Âge glaciaire.



PRÉDICTIONS BASÉES SUR LES CYCLES CLIMATIQUES PRÉCÉDENTS

Les changements planétaires ont été beaucoup plus intenses (de 12 à 20 fois plus intenses dans certains cas) que le réchauffement planétaire du siècle dernier, et ils ont eu lieu en l’espace de 20 à 100 ans. Le réchauffement planétaire du siècle précédent (0,8° C), est pratiquement insignifiant comparativement à l’ampleur d’au moins 10 changements climatiques planétaires des derniers 15 000 ans. Aucun de ces brusques changements climatiques planétaires n’a pu être causé par le rejet de CO2 humain dans l’atmosphère, car ils ont tous eu lieu bien avant que commence l’émission de CO2 anthropogène. La cause des dix changements climatiques « naturels » précédents était fort probablement la même que celle du réchauffement planétaire de 1977 à 1998.


Figure 2. Les changements climatiques des 17 000 dernières années provenant du noyau de glace de l’Islande GISP2. Rouge = réchauffement, bleu = refroidissement. (Modifié de Cuffy et Clow, 1997)


Les fluctuations climatiques de plusieurs siècles précédents suggèrent des cycles climatiques de réchauffement et de refroidissement d’environ 30 ans (Figure 3), une tendance généralement à la hausse depuis le Petit Âge glaciaire il y a 500 ans.


Figure 3. Alternance de cycles froids et chauds depuis 1470 apr. J.C. Bleu = froid, rouge = chaud. Basé sur les stades isotopiques de l’oxygène prélevés sur le noyau de glace de l’Islande GISP2


Relations entre les fluctuations glaciaires, l’oscillation pacifique décennale (OPD), et les changements climatiques planétaires.

Après plusieurs années d’études sur les fluctuations des glaciers alpins dans le nord de la chaîne des cascades, mes recherches ont démontré un cycle précis d’avancée et de recul glaciaire (oscillation glaciaire décennale OGD) qui correspondait avec les données climatiques. En 1992, Mantua a publié la courbe démontrant un réchauffement et un refroidissement de l’océan Pacifique concordant à merveille avec les fluctuations glaciaires. À la fois l’OGD et l’OPD correspondaient avec les données des températures planétaires et étaient de toute évidence reliées (Fig. 4).Tous les changements sauf celui des 30 dernières années se sont produits avant l’émission significative de CO2, et n’avaient donc aucun lien avec le CO2 atmosphérique.


Figure 4. Corrélation entre l’OGD l’OPD et les variations de température planétaires.


La corrélation entre l’OGD l’OPD et la température planétaire est importante, puisque une fois cette connexion établie, on peut comprendre les changements climatiques du siècle précédent et reconstruire les cycles des fluctuations climatiques des derniers millénaires. Ces cycles peuvent alors être utilisés pour prévoir les futurs changements climatiques. En 1998, en me basant sur le cycle établi pour plusieurs centaines d’années passées, j’ai prévu la courbe de température pour le siècle précédent jusqu’au prochain siècle. Je suis arrivé à une courbe "A", dans la figure 5, soit une approximation de ce qui attend la planète si le cycle de changements climatiques se poursuit. Ironiquement, cette prévision a été faite durant l’année la plus chaude des trois dernières décennies et à l’acmé de la période chaude de 1977-1998. À cette époque, la courbe prévue indiquait un refroidissement planétaire débutant vers 2005 ± 3-5 ans jusqu’à 2030 environ, suivie d’un nouveau réchauffement d’environ 2030 à 2060 (sans lien avec le CO2, seulement une continuité du cycle naturel), puis d’une autre période froide d’environ 2060 à 2090. Il s’agissait d’une approximation, mais elle était radicalement différente du 1° F de réchauffement par décennie prévue par le GIEC. Puisque cette prévision était si différente de celle du GIEC, c’est le temps qui allait démontrer, ultimement, quelle prévision était exacte.

Une décennie plus tard, le climat planétaire n’a pas augmenté d’un fahrenheit, tel que prédit par le GIEC, mais a légèrement refroidi jusqu’en 2007-20008, lorsque les températures planétaires se sont mises à descendre brusquement. En 2008, l’imagerie satellite de la NASA (Figure 6) confirmait que l’océan Pacifique était passé du mode réchauffement, sur lequel il était depuis 1977, à son mode refroidissement, comparable au refroidissement planétaire de 1945 à 1977. Ce changement suggère fortement que les prochaines décennies seront plus froides, non pas plus chaudes, tel que le prévoit le GIEC.


Figure 5. Prévision de la température planétaire pour le prochain siècle, basé sur les cycles de réchauffement/refroidissement des siècles précédents. La prévision « A » se base sur la supposition que la prochaine phase de refroidissement sera semblable à celle de 1945 à 1977. La prévision « B » suppose que la prochaine phase de refroidissements sera comparable à celle de 1880 à 1915. Le cycle de réchauffement prévu de 2030 à 2060 est fondé sur celui de 1977 à 1998 et la période de refroidissement de 2060 à 2090 sur le cycle de refroidissement de 1945 à 1977.


Implications de l’OPD, l’ONA, l’OGD, et les cycles des taches solaires sur le climat planétaire dans les prochaines décennies.

Les prévisions du GIEC relativement aux températures planétaires, 1° F de plus d’ici 2011 et 2° F d’ici 2038 (Fig. 1), ont peu de chances de s’avérer. L’imagerie de la NASA indique que l’oscillation pacifique décennale (OPD) a commencé sa phase de refroidissement exactement au moment prévu par les changements climatiques et les OPD précédents (Easterbrook, 2001, 2006, 2007). L’OPD dure habituellement 25 à 30 ans et donne à l’Amérique du Nord un climat frais et humide lors de ses périodes froides et un climat chaud et sec pendant ses phases chaudes. La formation d’une OPD froide en même temps qu’une oscillation atlantique nord (OAN) froide confirme un refroidissement planétaire de plusieurs décennies et la fin de la phase chaude des 30 dernières années. Cela signifie également que les prévisions du GIEC annonçant un réchauffement planétaire catastrophique au cours du présent siècle étaient très inexactes


Le passage de l’OPD de la phase froide à la phase chaude en 1977 a déclenché un réchauffement planétaire de plusieurs décennies L’OPD est maintenant passée de son mode chaud (auquel elle était depuis 1977) à son mode froid. Tel qu’indiqué sur le graphique ci-dessus, chaque fois que cela s’est produit dans le dernier siècle, la température planétaire a suivi. La carte du haut montre des températures océanes froides en bleu, (notez la côte ouest nord-américaine). Le diagramme du bas montre comment l’OPD a alterné entre les modes chaud et froid durant le dernier siècle, entraînant chaque fois les températures ave elle. La comparaison du réchauffement et du refroidissement planétaire du siècle précédent avec l’OPD, l’OAN, les fluctuations glaciaires et l’activité des taches solaires montre de très fortes corrélations et fournit une base de données solide pour les futures prévisions relatives aux changements climatiques.


L’océan Pacifique a deux modes thermiques, un chaud et un froid, et au cours du dernier siècle, il est passé de l’un à l’autre tous les 25 à 30 ans (ce phénomène est s’appelle l’oscillation pacifique décennale (OPD)). En 1977, le Pacifique est passé soudainement de sa phase froide (dans lequel il était depuis environ 1945), à sa phase chaude, déclenchant alors le réchauffement planétaire de 1977 à 1998. La corrélation entre l’OPD et le climat planétaire est un fait établi. Le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA a annoncé que l’OPD était passée à sa phase froide, exactement au moment prévu par les changements climatiques et les OPD précédentes. (Easterbrook, 2001, 2006, 2007). L’OPD dure habituellement 25-30 ans et donne à l’Amérique du Nord un climat frais et humide lors de ses périodes froides et un climat chaud et sec pendant ses phases chaudes. La formation d’une OPD froide en même temps qu’un refroidissement de l’oscillation atlantique nord (OAN) confirme un refroidissement planétaire de plusieurs décennies et la fin de la phase chaude des 30 dernières années.


Figure 6. Le passage de l’OPD de la phase froide à la phase chaude en 1977 a déclenché un réchauffement climatique de plusieurs décennies. L’OPD est maintenant passée de sa phase chaude (dans laquelle elle était depuis 1977) à sa phase froide. Tel que l’indique le graphique ci-dessus, chaque fois que cela s’est produit au cours du dernier siècle la température planétaire a suivi. La carte du haut montre des températures océanes froides en bleu (notez la côte ouest nord-américaine). Le diagramme du bas montre comment l’OPD a alterné entre les modes chaud et froid durant le dernier siècle, entraînant chaque fois les températures avec elle. Les prévisions basées sur le cycle précédent (complètement à droite du graphique) annoncent 30 ans de refroidissement planétaire.


La comparaison du réchauffement et du refroidissement planétaire du siècle précédent avec l’OPD, l’OAN, les fluctuations glaciaires et l’activité des taches solaires montre de très fortes corrélations et fournit une base de données solide pour les futures prévisions relatives aux changements climatiques. Les données cumulées au cours du dernier siècle sur le cycle des OGD et des OPD, lequel correspond au réchauffement et au refroidissement planétaire, démontrent que ce cycle relève d’un autre cycle continu de réchauffement et de refroidissement d’une durée de 25 à 30 ans. La phase de refroidissement planétaire de 1880 à 1910, caractérisée par une avancée glaciaire à travers le monde, a précédé le passage à la phase chaude de l’OPD pour une période de 30 ans, un réchauffement planétaire et un recul glaciaire accéléré. La phase froide de l’OPD est revenue vers 1945, accompagnée d’un refroidissement planétaire et d’une avancée glaciaire pour une trentaine d’années. Le passage à la phase chaude de l’OPD en 1977 a provoqué le réchauffement planétaire et le recul des glaciers jusqu’en 1998. Puisqu’on a récemment confirmé que l’OPD a débuté sa phase froide exactement au moment prévu, et puisqu’on peut assumer que ses effets seront les mêmes que par le passé, on peut s’attendre à ce que le climat planétaire refroidisse pour les prochaines 25 à 30 années. Le réchauffement planétaire du présent siècle est tout à fait en phase avec le schéma climatique normal de réchauffements et de refroidissements cycliques. Nous sommes maintenant passés d’un épisode chaud à un épisode froid au moment prévu (Fig.5).

Les ramifications du cycle de refroidissement planétaire des 30 prochaines années ont une portée considérable, par exemple, la perte des récoltes dans des régions agricoles indispensables (ce qui s’est déjà produit cette année), l’augmentation de la demande en énergie, les difficultés reliées au transport et la modification de l’habitat. Durant cette même période, la population mondiale augmentera de six milliards à environ 9 milliards. Le vrai danger dans le fait de dépenser des billions de dollars pour tenter de réduire le CO2 atmosphérique est qu’il restera peu de ressources pour régler les problèmes réels engendrés par le refroidissement climatique.

CONCLUSIONS

Le réchauffement planétaire (c’est-à-dire le réchauffement depuis 1977) est terminé. L’augmentation infime de CO2 anthropogène dans l’atmosphère (0.008%) n’était pas la cause du réchauffement. Il s’agissait de la continuité de cycles naturels qui se sont produits au cours des 500 dernières années.

L’épisode froid de l’OPD a remplacé l’épisode chaud dans l’océan Pacifique, ce qui nous garantit environ 30 ans de refroidissement planétaire, peut-être plus intense que celui de 1945 à 1977. Ce qui est incertain, c’est à quel point le climat planétaire sera plus froid durant cette période. Les récents changements solaires suggèrent que le refroidissement pourrait être assez important. Il ressemblerait davantage au cycle froid de 1880 à 1915 qu’à celui, plus modéré, de 1945 à 1977. Un refroidissement plus draconien que ces derniers, comparable à ceux des minima de Dalton et Maunder, pourraient plonger la Terre dans un autre Petit Âge glaciaire. Toutefois, seul le temps dira si cela est probable ou non.


Professeur Don J.  Easterbrook 
Professeur de géologie à l'Université de Washington
Il est l'auteur de 8 livres et de 150 publications avec une spécialisation dans la géomorphologie, la géochronologie du Pléistocène et la géologie glaciale