Avec Mediapart et les «Offshore Leaks», le journalisme d’investigation a le vent en poupe. En France, Harry Roselmack se targue d’en faire aussi. Avec son émission «Harry Roselmack en immersion», il entraîne les téléspectateurs dans des milieux parfois hostiles où il réussit à ramener après plusieurs mois de tournage des images et des témoignages rares.
Dans les premiers numéros de son magazine d’enquête, Roselmack s’était rendu au cœur d’une banlieue sensible, avait fréquenté des fondamentalistes musulmans, partagé les galères de SDF. Il s’était même rendu en zone de guerre en Afghanistan essayer les douches.
Début avril, je suis tombé par hasard sur sa nouvelle enquête. Qu’allait-il proposer? Une plongée au cœur de la franc-maçonnerie? Chez des avocats spécialistes en évasion fiscale? Les coulisses des paris sportifs truqués? Que nenni! Au menu: échangisme, mélangisme et voyeurisme dans les clubs libertins de l’Hexagone. C’est sans doute ce qu’on appelle à TF1 les enquêquettes d’investigation…